Faites entrer l’accusé
Saison n°8 – Épisode n°12
Diffusé les 30 janvier 2008 et 11 octobre 2009
http://www.youtube.com/watch?v=J0A0-OrAork
Faites entrer l’accusé
Saison n°8 – Épisode n°12
Diffusé les 30 janvier 2008 et 11 octobre 2009
http://www.youtube.com/watch?v=J0A0-OrAork
L’ambition de ce site est de renseigner objectivement les personnes cherchant à s’informer sur le Syndrome d’Aliénation Parentale et son inventeur Richard Gardner.
Psychiatre dans le secteur privé, Richard Gardner a toujours prétendu enseigner comme professeur à la faculté de médecine et de chirurgie de l’Université de Columbia.
Dans l’ouvrage « True and False Allegations of Child Sex Abuse », publié à compte d’auteur, Gardner affirme, sans se référer à la moindre étude empirique, que toutes les paraphilies sexuelles humaines (c’est-à-dire les comportements déviants) seraient des mécanismes d’adaptation naturels qui stimuleraient la procréation et augmenteraient donc les chances de survie de l’espèce.
Le point de vue de Gardner sur les relations sexuelles entre adultes et enfants s’aligne sur celui développé par les tenants de la légalisation de la sexualité entre adultes et mineurs et par des groupes pro-pédophiles tels que NAMBLA (North American Man Boy Love Association).
Pour finir le portrait édifiant de cet individu, voici quelques phrases issues de ses livres..
* « Intrafamilial pedophilia (that is, incest) is widespread and … is probably an ancient tradition », Gardner, R.A. (1991). Sex Abuse Hysteria: Salem Witch Trials Revisited .
Cresskill, NJ: Creative Therapeutics, 119.
Outreau. Une des villes les plus connues de France, et qui s’en serait bien passée. Pourtant, le procès très médiatisé qui porte son nom en a caché au moins un autre, bien plus réel celui-là. Les dix-huit accusés connus n’étaient pas pédophiles, mais l’auteur de ce témoignage a bien été victime d’un pédophile, un médecin. Hélas, ce procès a eu lieu aussi à Outreau, et en même temps que la fameuse » affaire » dont toute la France parlait. Hélas parce que Ludovic a vu ses efforts pour faire condamner son bourreau réduits à néant, malgré les preuves, les témoignages et les concordances avec d’autres victimes. Il dut encore batailler pour obtenir une indemnité de la commission d’indemnisation des victimes, même si la culpabilité de son agresseur avait été formellement reconnue par le président de la cour d’appel de Douai. Ce médecin pédophile l’avait pris sous son aile alors qu’il avait quinze ans, mais uniquement pour abuser de lui, avec sa femme, jour après jour, pendant des années.. Il raconte l’enfer qu’il a vécu, la descente inexorable vers la drogue et l’alcool, pour échapper à son quotidien. Il raconte les souffrances immenses pour en sortir, pour s’en sortir, puis replonger, puis faire définitivement surface grâce à son amour des lettres et de la vérité. 10 ans de sa vie. Et une marque à jamais indélébile, cicatrice à laquelle s’ajoute celle des 11 années de procédure judiciaire qu’il a engagées pour obtenir justice. Et le silence des médias sur ce procès, silence d’autant plus insupportable qu’il côtoie le vacarme assourdissant de l’autre procès d’Outreau. Loin de condamner la justice dans son ensemble, Ludovic Lefebvre appelle à ce que la société reconnaisse et dénonce la justice de classe ( » notable donc non coupable « ) quand elle a lieu comme dans son cas, en contradiction totale avec le principe d’Egalité. Pour enfin ouvrir le débat sur ce qui s’est réellement passé à Outreau, il confie avec courage ce témoignage poignant, terrible, mais ô combien utile pour notre société.
Le magazine 66 minutes , diffusé sur M6, propose ce dimanche un document exclusif tourné par Marc Garmirian de l’agence Capa, toujours en détention au Tchad, et qui a enquêté jour après jour, en tant que journaliste, sur l’incroyable opération imaginée par les responsables de « L’Arche de Zoé ».
Reportage sur l’association humanitaire « Arche de Zoé ». Cette ONG française, dont le quartier général est basé à Abéché au Tchad, accueille des orphelins venus du Darfour. Eric BRETEAU président de l’association et pompier volontaire, et sa femme Emilie LELOUCH, infirmière, souhaitent évacuer clandestinement des enfants en France. Ce reportage présente le fonctionnement de l’Arche de Zoé, ses missions humanitaires, et évoque la préparation de l’évacuation par avion des orphelins. Cette opération tourne au cauchemar. Arrêté par les autorités tchadiennes avant de prendre l’avion, les enfant ne sont pas évacués et les volontaires de l’ONG sont arrêtés.
PARCE QUE les tout premiers indices étaient venus d’Australie, l’opération a judicieusement été baptisée opération «Koala ». Le coup de filet contre un réseau de diffuseurs et de détenteurs d’images pédopornographiques, réalisé entre lundi et mercredi sous la houlette d’Europol (Office européen de police), s’est déroulé sur l’ensemble du continent européen, aboutissant en France à l’interpellation d’une vingtaine de suspects. Après de longues auditions, ceux-ci ont été mis en examen et deux d’entre eux écroués.
L’enquête, ouverte en 2006 avec d’infinies précautions, avait pour but de mettre un terme à la diffusion massive par certains internautes de millions de photos mettant en scène des enfants. Rôdées à l’infiltration sur le Web, les équipes de l’Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) avaient, au fil du temps, réussi à identifier une quarantaine d’adresses d’utilisateurs français parmi les 3 000 repérées en Europe. Pour autant, tous n’ont pas pu être ciblés : afin de brouiller les pistes, la moitié des suspects téléchargeaient leurs images ou leurs vidéos à partir de cybercafés.
Trahi par son accent
Coordonnant les investigations menées par diverses directions interrégionales de police judiciaire, l’OCRVP a ainsi pu faire main basse sur plusieurs lots de matériel informatique. Perquisitionnant au domicile d’un homme d’une trentaine d’années, les policiers ont notamment saisi un serveur contenant 1,5 million de clichés pédopornographiques. Informaticien, ce célibataire était hébergé par ses grands-parents.
Parmi les suspects figurent également trois hommes mis en cause dans le cadre de voyages à l’étranger. Adeptes des destinations asiatiques, et principalement du Cambodge, ils profitaient de leurs escapades pour s’adonner au tournage de scènes érotiques avec des mineurs. Un ancien médecin radié de l’Ordre et expatrié en Thaïlande a ainsi été interpellé au moment où il posait le pied sur le sol français.
En Belgique, un père de famille a quant à lui été trahi par son accent flamand, clairement identifié par les enquêteurs de Bruges lors du visionnage d’un film intercepté sur la toile. Habitué à mettre en scène les relations sexuelles qu’il imposait à ses propres filles – âgées de 6, 8 et 10 ans -, il aurait reconnu être en contact avec un cinéaste italien, lui-même fournisseur de vidéos pornographiques tournées avec des mineurs en Ukraine. Une grosse partie des investigations devrait d’ailleurs se tourner désormais vers l’identification des producteurs alimentant ce type de réseaux, généralement actifs dans une dizaine de pays au moins.
En 2005, l’opération «Icebreaker», elle aussi conduite par Europol, avait permis l’interpellation de quinze Français, dont un gendarme et un instituteur. Selon les pays, la détention de documents à caractère pédopornographique est punie d’un mois à trois ans de prison. En France, leur diffusion peut en valoir dix.
Les membres de l’association l’Arche de Zoé et deux journalistes, neuf français et sept espagnols, arrêtés jeudi pour « trafic d’enfants » ont vu leur garde à vue se prolonger de 48 heures, remettant à lundi soir l’annonce de leur chef d’inculpation.