UN ANCIEN SUBSTITUT du procureur de Toulouse, Marc Bourragué, 48 ans, aujourd’hui en poste à Montauban (Tarn et-Garonne), a été identifié comme le magistrat fantôme ayant supervisé le meurtre de Line Galbardi, une prostituée assassinée en janvier 1992 dans la Ville rose. Une énigme depuis douze ans.
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Antiogre Qu’est-il arrivé à Marion Wagon?
Lettre de Mahieu au président de la Cour d’Assise d’Arlon
Bruxelles, le 6 mai 2004.
Monsieur Paul DE GRY SE
Procureur du Roi
Annexe du Palais de Justice
Rue des Quatre-bras 13
B – 1000 Bruxelles
Monsieur le Président,
Reportage France 2, Faites entrer l'accusé Francis Heaulme : Le routard du crime
Faites entrer l’accusé
Saison n°4 – Épisode n° 6
Diffusé les 25 avril 2004, 5 mars 2006 et 14 juillet 2009
Entre son premier meurtre, commis le 5 novembre 1984, et le 7 janvier 1992, date de son arrestation, Francis Heaulme a tué neuf fois. Grâce à une méthode proche de celle des profilers, Jean-François Abgrall, maréchal des logis, chef de la brigade de recherche de Rennes, a pu reconstituer le parcours du meurtrier. Heaulme est un enfant de la misère et de la violence, né d’un père alcoolique et d’une mère possessive. Christine, sa soeur, raconte leur enfance difficile. A 45 ans, Francis Heaulme cumule six condamnations pour meurtre et par deux fois les jurés ont prononcé la réclusion criminelle à perpétuité à son encontre.
Livre / Douglas de Coninck 30 témoins morts
Trente témoins qui auraient pu parler au procès Dutroux ne sont plus de ce monde. Assassinés, sans que personne ne sache pourquoi ni par qui, suicidés ou victimes d’un accident de la route, juste avant d’être entendus ou juste après avoir déposé plainte pour menaces de mort. Longtemps avant le début du procès Dutroux, un minigénocide a eu lieu sur le banc des témoins. La justice n’a vu aucun lien entre ces trente décès. Contrairement à Douglas De Coninck, qui suit l’affaire Dutroux depuis 1996. La lenteur de la machine judiciaire aura aussi facilité la perte de mémoire organisée…
Au Troisième Oeil Reportage sur les dysfonctionnements de l’affaire des Disparus de Mourmelon
» Les avocats des familles de victimes vont déposer plainte contre l’état pour faute lourde.
Les avocats dénoncent une suite de 20 ans de dysfonctionnement judiciaires.
(Livre de Herwig Lerouge) Le Dossier Nihoul : Les Enjeux du procès Dutroux
Nihoul, l’homme qui s’est toujours vanté d’avoir « le bras plus long que le Danube », devra finalement comparaître au Procès Dutroux. Cette enquête démontre qu’il n’était pas qu’un simple escroc partouzeur à l’occasion mais qu’il a baigné dans tous les milieux de la criminalité : traite des êtres humains, corruptions, chantages, faux-papiers, escroqueries, trafic de drogues, de voitures et grand banditisme… Et qu’il y fréquentait des pédo-criminels, des adeptes de la pornographie, l’extrême droite, des assassins, des hommes politiques, des policiers, des gendarmes, des magistrats, des hommes d’affaires et… la bande à Dutroux. Un livre indispensable pour comprendre les enjeux du Procès d’Arlon.
Reportage France 2, Faites entrer l'accusé Christian van Geloven – Criminel sexuel
Faites entrer l’accusé
Saison n°4 – Épisode n°5
Diffusé les 7 mars 2004 et 26 février 2006
En 1994, Van Geloven a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le viol et le meurtre de deux petites filles, Ingrid et Muriel, dans la région de Perpignan. Deux meurtres d’une violence ignoble et qui auraient pu être évités. En effet, l’homme a déjà été condamné à deux reprises. Sa première condamnation remonte à 1984, pour agression sexuelle. Van Geloven ne restera cependant pas longtemps en prison. Et en 1990, il récidive. Il est cette fois condamné pour outrage public à la pudeur, mais ressort libre du tribunal. Un an plus tard, cet homme, qui se qualifie lui-même de monstre, repasse à l’acte. Cette fois-ci, il ne se contente plus de violer, mais tue également ses victimes. La justice s’est ainsi révélée impuissante à protéger les membres de la société.
L'Humanité Pédocriminalité: la France épinglée par l’ONU
Dans de nombreux dossiers dans lesquels des enfants sont victimes de violences sexuelles, » la plupart des juges ne sont guère enclins à entendre les enfants » (point 85), et la France se voit rappeler l’article 12 de la convention des droits de l’enfant, qui assure à tout mineur » la possibilité d’être entendu dans toute procédure judiciaire ou administrative l’intéressant « . Le constat est tel que l’ONU préconise l’affectation » des ressources adéquates à l’appareil judiciaire aux fins de la formation relative aux droits de l’enfant « . De même, le Conseil de l’ordre des médecins est invité à revoir » de toute urgence ses procédures de façon à soutenir au lieu de condamner les médecins qui font part de leurs soupçons de sévices à enfant » (point 59). Il n’a pas échappé au rapporteur de l’ONU que ledit Conseil ordinal a poursuivi une centaine de médecins » coupables » d’avoir effectué un signalement assimilé à une » dénonciation calomnieuse « . La grande discrétion accordée à la publication de ce rapport en France en dit long sur les réticences à remettre en question le dogme qui prévaut dans la majorité des prétoires : l’enfant est, a priori, présumé menteur. Ce sont les catastrophes judiciaires et humaines qui en découlent qui avait motivé la visite du rapporteur spécial de l’ONU en France, fin 2002.
L'Humanité La pédocriminalité via Internet
En marge de l’affaire Dutroux, un colloque sur la pédocriminalité s’est tenu dans l’enceinte du Parlement européen à Bruxelles, le 28 janvier 2004, à l’initiative du groupe des Gauches unitaire européenne-Gauche Verte nordique. Eurodéputée communiste et coorganisatrice, Sylviane Ainardi dénonce une véritable forme de négationnisme : » La pédocriminalité est niée par beaucoup de personnes honnêtes, parce c’est quelque chose qui dérange, qui dépasse l’entendement. Ça m’a renvoyé à mon histoire familiale. Mes parents ont été déportés, mais la réalité des camps de concentration a été niée jusqu’au retour des rescapés. Parce que cela touche à l’indicible. »
L'Humanité Pédophilie. La Marche blanche pour une vraie justice
Bref, ce n’était jamais une priorité. En Belgique, les parents de Julie et de Mélissa, puis la grande masse des citoyens en imposant leur parole dans la rue, signifiaient aux gouvernements européens qu’ils n’acceptaient plus la désinvolture de l’État face aux crimes commis sur les enfants. Dans ce mouvement, 1996 est aussi une date clé dans la révélation des incestes et des agressions sexuelles commis sur des mineurs au sein des familles. Personne ne soupçonnait l’ampleur du phénomène, dans tous les milieux sociaux. Coup sur coup, trois réseaux sont démantelés de façon hypermédiatisée, en France : Toro Bravo, Achille, Ado 71. Il s’agit de calmer l’opinion, en démontrant qu’en France une affaire Dutroux était impossible. Pourtant sept jeunes filles handicapées mentales avaient disparu dans l’Yonne dans les années soixante-dix, sans susciter de réaction de la Justice. Le réseau franco-colombien Toro Bravo était organisé par ceux que nous avions dénoncés dix ans auparavant, derrière la galerie de photo qui jouxtait le Sénat. Après 1998, le naturel judiciaire a repris le dessus. Les réseaux ? quels réseaux ? Des fantasmes de journalistes. Des tribunaux ont jugé des affaires impliquant des dizaines de personnes comme s’il s’agissait d’individus sans liens organisés. La mondialisation et l’Internet dopaient la pédocriminalité partout, sauf en France où l’on continue d’opposer les violences sexuelles intrafamiliale (90 % dit-on) aux réseaux. Un clivage qui ne correspond plus à la réalité. Dire cela, ce n’est pas minimiser l’importance de l’inceste. Mais dans de nombreuses affaires, on retrouve des noyaux familiaux et des échanges ou des ventes d’enfants, de matériels pédopornographiques, via le Web.
ICW Présentation de l’association ICW-Collectif des mères
L’association International Children Welfare – Collectif des Mères, déclarée le 29 Mars 2001 puis est parue au J.O le 21 avril 2001, est née d’un constat grave : la défaillance criminelle de l’Etat français vis-à-vis des enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses et de leurs mères qui assument dignement leurs devoirs de représentantes légales.