Un encombrant fantôme surgi des années 1980 vient de refaire surface dans l’actualité judiciaire. Condamné pour viols et agressions sexuelles en 1983, partiellement gracié par François Mitterrand au terme d’une intense campagne médiatique, de nouveau condamné en 1992, Luc Tangorre n’avait plus fait parler de lui depuis sa sortie de prison en septembre 2000. Il a été mis en examen, mardi 12 août, pour agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans et placé sous contrôle judiciaire.