Don Luigi Villa, le « fils spirituel » de Padre Pio, est décédé le 18 novembre 2012, à l’âge de 94 ans. Prêtre originaire du nord de l’Italie, docteur en théologie, il fut directeur-fondateur du mensuel Chiesa Viva, paru la première fois en septembre 1971. En 1956, l’abbé Villa rencontra Padre Pio à San Giovanni Rotondo. Le « prêtre aux stigmates du Christ » lui demanda de se consacrer à la défense de l’Eglise contre la Franc-maçonnerie. Le pape Pie XII approuva la mission. L’abbé Villa fut placé sous la direction des cardinaux Alfredo Ottaviani, préfet du Saint-Office, Pietro Parente et Pietro Palazzini. Ces hommes d’Eglise de grande intégrité morale devaient communiquer de nombreux secrets à l’abbé Villa remplissant la fonction d’agent de renseignement contre les loges. Le 21 juin 1963, le Cardinal Montini, contre lequel Padre Pio et le Cardinal Ottaviani avaient mis en garde l’abbé Villa, fut élu Pape, sous le nom de Paul VI. Luigi Villa échappa à six tentatives d’attentat ! Il décrivit les origines juives de ce pape, et publia des photographies inédites de la tombe de sa mère Judith Montini, née Aghitsi, ornée de représentations maçonniques. Don Luigi Villa qui, en outre, n’hésitait pas à afficher des positions révisionnistes, mena son dernier et plus long combat contre la béatification de Paul VI. C’est en hommage à ce prêtre particulièrement courageux que ce dossier est proposé à partir des travaux qu’il livra dans sa trilogie contre Montini : Paolo VI. Beato ? (Paul VI. Bienheureux ?), Paolo VI. Processo a un Papa (Paul VI. Procès à un pape), La Nuova Chiesa di Paolo VI (La nouvelle Église de Paul VI) et de la parution de Chiesa Viva d’avril 2013 s’appuyant sur des témoignages d’auteurs et des enquêtes personnelles.
En 2006, le Dr Randy Engel1, grande journaliste américaine d’investigation, dans son livre The Rite of Sodomy, Homosexuality and the Roman Catholic Church (Le rite de la sodomie, l’homosexualité et l’Église catholique romaine), dénonce sans détour l’homosexualité de Montini.
Robin Bryans, écrivain irlandais et ouvertement homosexuel, indique dans son autobiographie que son ami Hugh Montgomery a été l’amant du jeune Montini, quand il reçoit le titre de pro-secrétaire d’État (affaires politiques et diplomatiques du saint Siège) de novembre 1952 à novembre 1954, sous Pie XII.
Roger Peyrefitte, écrivain français et ex-ambassadeur, aborde également l’homosexualité de Paul VI. Défenseur du « droit des homosexuels », dans un entretien accordé en 1976 à D.W. Gunn et J. Murat, représentants de Gay Sunschine Press, il divulgue la vie dissolue de l’archevêque de Milan (plus important diocèse d’Italie). De 1954 à 1963, Montini fréquente des bordels de jeunes hommes.
Cet entretien sera reproduit par la revue italienne Tempo. Le 26 avril 1976, le vicaire de Rome et la Conférence épiscopale italienne (fondée en 1952 et responsable des normes liturgiques et des tâches administratives ecclésiastiques) fixent une journée de réparation universelle, le dimanche des rameaux. De son balcon, le pape prétend qu’il est victime de calomnies sans apporter de précisions.
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