A chaque fois qu’un politicien pédocriminel est mis sur la sellette, il n’est rapidement plus question que de « rumeurs », finalement il ne se passe rien et les croyants (en l’existence d’un réseau) passent pour des hystériques. Pourtant, la manière dont ces affaires sont minimisées et les victimes décrédibilisées est tellement caricaturale que cela devrait mettre la puce à l’oreille des citoyens/électeurs.
En mai 2011, Luc Ferry accusait sans le nommer un ex-ministre français de s’être livré à la pédophilie au Maroc. Depuis, une enquête a été diligentée et classée sans suite. « VSD » en révèle la teneur.
C’est une information RTL signée Georges Brenier : l’ancien ministre de la culture Jack Lang a été entendu comme simple témoin en novembre dernier par la Brigade de protection des mineurs de la police judiciaire parisienne dans leur enquête sur les propos de Luc Ferry. Audition libre, ultra-discrète, suivie de très près par les autorités policières et judiciaires parisiennes.
Le Parquet de Paris n’a trouvé ni victimes, ni témoins, ni preuves suite à la rumeur relayée par Luc Ferry sur un ancien ministre accusé d’actes de pédophilie.
Scandale sur Canal + ! Le 30 mai, au « Grand jury », le philosophe Luc Ferry met en cause « un ancien ministre qui s’était fait coincer à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons ». S’il est impossible de donner le nom du suspect avant une inculpation officielle, « Minute » peut déjà annoncer, en exclusivité, toutes les questions qu’ont posées les policiers chargés d’enquêter sur la fameuse soirée où ce pervers aurait fait étouffer ses abus pédophiles au nom de la raison d’Etat.
La loi du silence peut aussi couvrir des crimes à l’étranger. Il y a quelques années, des policiers de Marrakech effectuent une descente nocturne dans une villa de la palmeraie où une fête bien spéciale bat son plein. Les participants, des Français, sont surpris alors qu’ils «s’amusent» avec de jeunes garçons. Comme il se doit, la police embarque les adultes pris en flagrant délit. Parmi eux, un personnage proteste avec véhémence. Au commissariat, son identité est confirmée: il s’agit d’un ancien ministre français.