Cette interview de Monsieur Fabrice Thomas, auteur du livre Saint Laurent et moi : une histoire intime, paru début octobre 2017 aux éditions Hugo Doc, est véritablement exclusive tant la chape de plomb des médias mainstream concernant son livre choc est lourde et efficace1. Actuellement, alors que tous les médias – papier, télévision et radio – ne cessent de parler des accusations d’agressions sexuelles contre Harvey Weinstein ou Monsieur Tariq Ramadan, pas la moindre ligne n’est consacrée au livre de Monsieur Fabrice Thomas, aucune interview n’a été réalisée. On imagine que cette censure a pour cause trois points importants : on ne touche pas à Pierre Bergé qui est devenu ces dernières décennies le pape infaillible de la république ; deuxièmement, Monsieur Yves Saint-Laurent fait partie du patrimoine culturel français ; enfin, il est assez suicidaire pour ces médias de s’attaquer à Yves Saint Laurent Beauté – propriété de L’Oréal – qui représente une manne financière publicitaire très importante. À l’instar de Bernard Arnault qui n’a pas apprécié que l’on parle de ses finances dans l’enquête des « Paradise Papers » et qui a sanctionné le journal Le Monde en retirant les pages de publicité de tout le groupe LVMH dont il est le président.
Scandale. Fabrice Thomas affirme, dans un livre nauséeux, avoir été témoin d’un acte illégal dans la villa du couple, à Marrakech. Une scène qui n’avait pas choqué le couturier à l’époque.
Journaliste indépendant et fondateur du site d’investigation Panamza, je suis désormais « mis en examen » pour « diffamation publique » à la suite d’une plainte déposée par Pierre Bergé.
Jeudi 10 décembre 2015 avait lieu l’audience d’appel dans la procédure intentée par le multimillionnaire PierreBergé contre l’écrivain Alain Soral et son éditeur pour trois phrases du livre Dialogues désaccordés, co-écrit avec Éric Naulleau.
Suite à la mise en ligne, sur notre site, d’un article de Panamza qui relatait l’affaire de pédophilie impliquant certains ministres dont Luc Ferry avait fait lui-même état, sans les nommer, au Grand Journal de Canal +, M. Pierre Bergé, milliardaire, patron de médias et figure importante du lobby LGBT, a décidé de déposer plainte contre Salim LAÏBI pour diffamation et injure publique via son avocat, le très médiatique, franc-maçon et LGBT, Me Emmanuel Pierrat (le même avocat de Marc-Édouard Nabe au passage !).
A chaque fois qu’un politicien pédocriminel est mis sur la sellette, il n’est rapidement plus question que de « rumeurs », finalement il ne se passe rien et les croyants (en l’existence d’un réseau) passent pour des hystériques. Pourtant, la manière dont ces affaires sont minimisées et les victimes décrédibilisées est tellement caricaturale que cela devrait mettre la puce à l’oreille des citoyens/électeurs.
Titre d’origine: « Pourquoi Pierrat, l’avocat de Bergé, a-t-il une fascination pour Sade et la pédophilie ? »
Pierre Bergé a donc déposé plainte contre cinq sites : Fdesouche, Riposte Laïque, Delits d’image, Libre Penseur et le Poil à Gratter, coupables, entre autres, d’avoir relayé un article d’un autre site, Panamza, qui a osé évoquer le milliardaire propriétaire de journaux, Jack Lang et François Mitterrand, et d’avoir fait remarquer que ces trois noms étaient souvent associés à des scandales pédophiles.
Rapporter la mention de l’homme d’affaires Pierre Bergé -nommément évoqué- dans une enquête judiciaire sur l’existence possible de réseaux pédophiles au Maroc peut vous conduire au tribunal. Tel est mon cas.
(…) Au milieu de cette savoureuse galerie de témoins, plus étonnante encore est la présence du prêtre d’une paroisse du sud de la France. Au cours des congès passés au Maroc en 2003 puis en 2007, celui-ci aurait reçu des « confidences » indiquant qu' »au cours de séjour de français connu (…), des évènements festifs avaient été organisés dans lesquels des mineurs se seraient livrés à la prostitution ». Ses sources: « Des hoteliers et des marocains de condition modeste, qui s’étaient ouverts à lui en raison de sa position éclésiastique. » Le prêtre fait ainsi état de cas de « prostitution de mineurs à la villa Majorelle, propriété d’Yves Saint-Laurent (décédé en 2008, NDLR) et de Pierre Bergé, où Jack Lang était régulièrement invité ».