Cette interview de Monsieur Fabrice Thomas, auteur du livre Saint Laurent et moi : une histoire intime, paru début octobre 2017 aux éditions Hugo Doc, est véritablement exclusive tant la chape de plomb des médias mainstream concernant son livre choc est lourde et efficace1. Actuellement, alors que tous les médias – papier, télévision et radio – ne cessent de parler des accusations d’agressions sexuelles contre Harvey Weinstein ou Monsieur Tariq Ramadan, pas la moindre ligne n’est consacrée au livre de Monsieur Fabrice Thomas, aucune interview n’a été réalisée. On imagine que cette censure a pour cause trois points importants : on ne touche pas à Pierre Bergé qui est devenu ces dernières décennies le pape infaillible de la république ; deuxièmement, Monsieur Yves Saint-Laurent fait partie du patrimoine culturel français ; enfin, il est assez suicidaire pour ces médias de s’attaquer à Yves Saint Laurent Beauté – propriété de L’Oréal – qui représente une manne financière publicitaire très importante. À l’instar de Bernard Arnault qui n’a pas apprécié que l’on parle de ses finances dans l’enquête des « Paradise Papers » et qui a sanctionné le journal Le Monde en retirant les pages de publicité de tout le groupe LVMH dont il est le président.
Jeudi 10 décembre 2015 avait lieu l’audience d’appel dans la procédure intentée par le multimillionnaire PierreBergé contre l’écrivain Alain Soral et son éditeur pour trois phrases du livre Dialogues désaccordés, co-écrit avec Éric Naulleau.
1)J’ai une question qui me vient à l’esprit: pourquoi un officier de police des RG en est arrivé à s’intéresser à la violence des sectes satanistes et à écrire un livre: « Qui veut encore tuer le Christ? »
Diffusé les 27 février 2005, 15 octobre 2006 et 21 juillet 2009
Jeudi 19 juillet 1990. Joseph Doucé, pasteur homosexuel des marginaux, des transsexuels, des sadomasochistes et aussi des pédophiles, – qu’il accueille au «Centre du Christ libérateur», un lieu de réconciliation pour les exclus du christianisme -, rentre chez lui, où il est attendu par son compagnon, Guy Bondar. Une heure plus tard, il est emmené par deux policiers. Il ne reviendra jamais. Treize jours après sa disparition, les journaux révèlent que Joseph Doucé était suivi par les Renseignements Généraux. Ils parlent de «réseaux pédophiles» et s’interrogent sur ceux qui auraient eu de bonnes raisons de vouloir le faire disparaître. On dit que Joseph Doucé aurait possédé un fichier de près de 10 000 noms. Des personnalités du monde politique et du show-business y auraient figuré.
Thierry Meyssan analyse une certaine conception nazie de l’homosexualité. La deuxième partie de cet article révèle les complicités qui ont permis, depuis des années, aux représentants en France de l’extrême droite pédophile d’échapper aux poursuites judiciaires.