1ère Partie:
1) J’ai une question qui me vient à l’esprit: pourquoi un officier de police des RG en est arrivé à s’intéresser à la violence des sectes satanistes et à écrire un livre: « Qui veut encore tuer le Christ? »
1ère Partie:
1) J’ai une question qui me vient à l’esprit: pourquoi un officier de police des RG en est arrivé à s’intéresser à la violence des sectes satanistes et à écrire un livre: « Qui veut encore tuer le Christ? »
C’est un box anonyme de la banlieue parisienne, comme il en existe des milliers. Mais celui-ci abritait, dans quelques cantines métalliques bourrées de dossiers, la part la plus secrète de la présidence de François Mitterrand. L’ancien responsable de la célèbre cellule de l’Elysée, Christian Prouteau, y avait entreposé toutes ses archives, en 1995, au départ du président. Un trésor débusqué le 19 février dernier par le contre-espionnage français (DST) et qu’il a partagé, non sans réticences, avec pas moins de trois juges d’instruction.
L’ancien responsable de la sécurité élyséenne comparaît le 19 novembre pour avoir détenu deux documents secret défense
Parmi les milliers de documents ultraconfidentiels conservés par le préfet Prouteau dans un box de Plaisir (Yvelines), seuls deux lui vaudront d’être jugé le 19 novembre, à Versailles, pour « recel de documents présentant un caractère de secret de défense nationale ». Le 19 février 1997, le juge Jean-Marie Charpier perquisitionne le box de l’ancien patron de la cellule élyséenne, en présence d’un haut fonctionnaire de la DST, Jacky Debain. Ils découvrent un véritable capharnaüm, mêlant souvenirs personnels, objets divers – un gilet pare-balles, un revolver Manurhin, des pièces détachées de R 25 – mais, surtout, 8 cantines numérotées et verrouillées.