En pleine guerre froide, la CIA sous le nom de code « KUBARK » – rédige un manuel d’interrogatoire secret destiné à ses agents.
Mobilisant les résultats de recherche en psychologie expérimentale, les auteurs formulent les principes d’une pratique scientifique de l’interrogatoire à la violence aseptisée. Au-delà des coups ou de la douleur, il s’agit de manipuler le psychisme du sujet pour le faire craquer. A cette fin, ils énoncent, à l’échelle individuelle, les principes de ce que Noami Klein a appelé « la stratégie du choc », ensuite appliquée par le néolibralisme à l’échelle des sociétés : provoquer brusquement chez le sujet un état de régression psychique afin de le placer sous emprise. Cette contre doctrine contre-insurrectionnelle a ensuite inspiré au travers de la School of Americas de triste mémoire, les tortionnaires des dictatures sud-américaines, mais aussi plus récemment les pratiques d’interrogatoire américaines à Abou Ghraib et Guantanamo.
Des dessins animés Walt Disney à la musique Rock, un code culturel universel dérivant de la culture de mort s’est définitivement imposé dans nos sociétés. Dans ce credo consensuel, la pornographie et les stupéfiants ont affecté les valeurs fondamentales de plusieurs générations. Les concerts sont devenus un lieu d’écoulement de drogues, alors qu’ils sont souvent organisés par de grands cartels pharmaceutiques comme Sandoz.
Concernant l’homoparentalité, une nouvelle étude de sociologie américaine nous met en garde contre l’usage abusif des science sociales dans le débat public, tout en offrant un bon aperçu de l’expérience d’avoir eu un parent homosexuel pour la génération aujourd’hui adulte. Cette étude va dans le sens de ce qui a longtemps été une évidence, et qui fait aujourd’hui l’objet de controverses : en moyenne, un enfant s’en sort mieux lorsque son père et sa mère restent mariés.