Question avec demande de réponse écrite E-000281/2023/rev.1
à la Commission
Article 138 du règlement intérieur
Aurélia Beigneux (ID)
La peintre, graphiste et sculptrice suédoise Lena Birgitta Cronqvist Tunström est depuis peu exposée dans les couloirs du Parlement européen à Bruxelles. C’est à la vue de tous que les œuvres, d’un goût plus que douteux, de cette artiste à l’inspiration ouvertement malsaine sont exposées.
Les fresques se mutiplient sur les murs de Bruxelles, sur des thèmes sanglants que certains prennent pour de la povocation et un appel à la violence. Lundi, c’est un homme ligoté par les pieds et éventré qui a été peint, sans doute en référence à un tableau du peintre néerlandais Jan De Baen.
Peut-on faire mettre en scène, par des enfants, la vie de l’infanticide Marc Dutroux? L’homme de théâtre Milo Rau a décidé que oui. Les jeunes acteurs se sont glissés dans divers rôles: une victime, un policier, les parents d’une jeune fille tuée…
L’information commence à circuler sur Facebook : une nouvelle bourse aux mères porteuses se tiendra à Bruxelles, les 29 et 30 janvier, avant Paris le 31 janvier. Discrètement : pour connaître le lieu précis et s’inscrire, il faut envoyer un message privé sur la page Baby Bloom Homoparentalité. La capitale avait déjà été le théâtre d’un tel événement en mai dernier, quand l’association américaine Men Having Babies (les Hommes qui ont des enfants) avait organisé un colloque vantant la gestation pour autrui (GPA) dans une logique purement commerciale. Cette première foire aux mères porteuses avait déclenché l’indignation générale.
Pendant 6 ans, un photographe amateur pervers de la périphérie bruxelloise a filmé nus et à leur insu au moins 75 jeunes enfants invités chez lui, sous le prétexte de séances de photos pour réaliser des calendriers. Lorsque sa propre filleule de 6 ans l’a accusé de viol – le seul fait qu’il nie encore – le quadragénaire a été placé sous mandat d’arrêt durant 10 mois. Son procès a débuté hier devant le tribunal.
Depuis quelques semaines, le nom de Ronite Bitton est de plus en plus en connu, de même que le combat qu’elle mène pour son fils. Ronite est née à Rehovot. Lorsqu’elle a un an, ses parents s’installent dans la banlieue parisienne. Vivant dans un monde qu’elle décrit comme laïc, elle commence des études qui la mènent à Bruxelles dans le milieu européen. Elle y rencontre son futur mari, juriste et journaliste belge. Il devient son prince charmant… Mais le conte de fées ne dure pas : une fois mariée et enceinte, les violences psychologiques, les humiliations commencent. S’ensuivent trois années de violence contre elle et son enfant. Depuis plus de dix ans maintenant, elle va de procès en procès faits d’avancées et de retours en arrière, soumise à un véritable harcèlement juridique de la part de son ex-mari, avec au centre leur fils de 15 ans aujourd’hui. Le 22 juillet prochain Ronite sera emprisonnée pour cinq ans, condamnée par la justice israélienne pour l’enlèvement de son propre enfant. Elle témoigne dans nos colonnes pour permettre de mieux comprendre son histoire et nous dire ce qu’elle attend de nous Francophones d’Israël.
Il avait été condamné en 2004 à la perpétuité pour l’enlèvement, la séquestration et le viol en 1995-96 de six fillettes et adolescentes ainsi que la mort de quatre d’entre elles. Sa demande a très peu de chances d’aboutir.L’administration pénitentiaire et le parquet ayant rendu un avis négatif, en raison notamment des risques de récidive. « Tant que cela n’est pas purgé, pas dans des cas pareil.