Le chanteur de raï est reconnu coupable d’avoir fait subir un avortement forcé à son ex compagne.
Cinq ans ferme. Vendredi, au tribunal correctionnel de Bobigny, Cheb Mami, chemisette blanche, visage fermé, a été reconnu coupable de tentative d’avortement forcé sur son ex-compagne. Ecroué depuis lundi à la prison de la Santé à Paris, après deux ans de fuite en Algérie, il devrait avec les remises de peine recouvrer la liberté dans un peu plus de deux ans. Une peine moins sévère que les sept ans requis la veille par la procureure, et en dessous de la peine maximale dix ans encourue. «Je regrette tout ce qui s’est passé. Je lui demande pardon, je regrette», avait lancé Cheb Mami jeudi après-midi, reconnaissant sa responsabilité mais soutenant avoir été «piégé».
Camille, qui a porté plainte contre Cheb Mami et son manager a raconté la tentative d’avortement forcé au tribunal.
L’horreur. L’horreur dans ce qu’elle a de plus moyenâgeuse et barbare. Une négation de l’être narrée à la barre du tribunal de Bobigny par Camille*. Cette dernière racontait sa séquestration et la tentative d’avortement qu’elle a subie en 2005 par le chanteur de raï Cheb Mami et plusieurs de ses proches à Alger.
Le chanteur de raï a été condamné à cinq ans de prison, après avoir reconnu devant le tribunal correctionnel de Bobigny, avoir été au courant que son entourage organisait l’avortement forcé de son ex-compagne.
La star franco-algérienne du raï Cheb Mami, 42 ans, accusé de tentative d’avortement forcé sur son ex-compagne, a reconnu sa responsabilité, avouant dans des sanglots « sa faute grave », mais dit avoir été « piégé », jeudi lors de son procès devant le tribunal correctionnel de Bobigny.
La star du raï est accusée d’avoir forcé son ex-compagne à avorter. Revenu d’Algérie, où il avait fui en 2007, il a été arrêté lundi. Il risque dix ans de prison et 150 000 euros d’amende.
La star franco-algérienne du raï Cheb Mami comparaît jeudi devant le tribunal correctionnel de Bobigny, en banlieue parisienne, pour tentative d’avortement forcé sur son ex-compagne.
Un homme de 48 ans, marié à une soeur de la ministre de la Justice, Rachida Dati, a été mis en examen le 14 mai pour atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans par un juge d’instruction du tribunal de Bourg-en-Bresse, a-t-on appris aujourd’hui de source judiciaire.
Le 29 juillet 1992, le corps de Nadjia, 4 ans, est retrouvé dans un terrain vague au sud de Lille. En 1985 et en 1990, deux petites filles ont été violées et tuées dans des circonstances similaires. En 1999, Denis Waxin, un Lillois de 31 ans, est arrêté. En janvier, il avait violé, puis relâché Julie, 6 ans. L’enfant l’a reconnu. Face aux policiers, Waxin avoue le viol et le meurtre de Nadjia, puis les viols et les meurtres de Cathy en 1990 et de Nathalie en 1985. Au juge d’instruction, il avoue encore deux viols sur des petits garçons en 1992. Il est condamné à la perpétuité avec trente ans de sûreté, mais il fait appel des deux jugements. Un an plus tard, lors de son dernier procès, la perpétuité a été confirmée et assortie de 29 ans de sûreté.
Entre 1987 et 2003, dans les Ardennes, Monique Olivier «rabat» pour son mari, Michel Fourniret, sept jeunes filles âgées de 12 à 21 ans, qu’il viole et tue. En 2003, une huitième victime leur échappe et met la police sur leurs traces. Arrêté, Michel Fourniret avoue neuf crimes, mais il est soupçonné d’en avoir commis d’autres en Belgique. A l’issue de son procès en 2008 à Charleville-Mézières, le couple est condamné à la perpétuité.
Libération révèle comment l’Elysée a fait pression pour imposer la thèse du suicide. Entretien avec la veuve du juge Borrel.
(Photo: La veuve Borrel le 18 mars à Paris (Audrey Cerdan/Rue89)
Quartorze ans bientôt que la justice cherche à savoir comment et pourquoi Bernard Borrel, magistrat détaché au service de la coopération française, est mort, dans la nuit du 18 au 19 octobre 1995, à Djibouti.
Trois dossiers judiciaires sont en cours : celui sur l’assassinat du juge (les expertises ayant prouvé l’impossibilité du suicide), celui sur une subornation de témoins (deux responsables djiboutiens ont été condamnés l’an dernier) et celui sur les pressions sur la justice.
Dans le nord du Bénin, un bébé né avec une dent, sans pleurer ou par le siège court le risque d’être tué, car la population craint qu’il ne soit maudit, selon les organisations non-gouvernementales (ONG) locales. Malgré les efforts déployés en vue de mettre fin aux infanticides liés à la sorcellerie, cette pratique subsiste.
Un ressortissant suisse, recherché en France dans une affaire de pédophilie présumée, va être prochainement expulsé par l’Indonésie, a-t-on appris jeudi de source policière.