https://youtu.be/LR5sEu2BRYM
Tatiana, Mokhtaria, Marie-Hélène et Fatima ont disparu dans le quartier de la gare de Perpignan entre 1995 et 2000. Tatiana Andujar, 17 ans, a été la première, en septembre 1995. Deux ans plus tard, Mokhtaria Chaïb, 19 ans, disparaissait près du quartier de la gare. Son corps a été retrouvé mutilé non loin de là. Marie-Hélène Gonzales, 22 ans, a elle aussi disparu à Perpignan, en juin 1998. Elle a été découverte sans vie près d’un péage routier. En février 2001, c’était au tour de Fatima Idrahou d’être assassinée. Un premier suspect a été appréhendé après la disparition de Mokhtaria Chaïb. Un médecin péruvien qui avait contrefait ses diplômes. Mais le faux docteur a vite été relâché. Marc Delpech est finalement arrêté en 2001 pour le meurtre et le viol de Fatima Idrahou. Il est condamné devant la cour d’assises de Perpignan en juin 2004.
Frappant l’espace médiatique comme un coup de tonnerre, les affaires de pédophilie suscitent colère et horreur. Les crimes dont se rendent coupables certains hommes envers des enfants les font passer pour des monstres. Pourtant, les hommes n’ont pas l’apanage de ces comportements criminels : les femmes aussi se livrent à des agressions pédophiles. Si ces actes sont difficiles à imaginer, c’est que la femme jouit, dans la société, d’une image de protectrice et de mère aimante. Or, elles peuvent se montrer aussi violentes et perverses que les hommes. Victimes et experts témoignent de ce phénomène peu connu, tabou même, mais bien réel.
Accusé par la justice française de violences volontaires, séquestration et menaces sur la personne de son ex-compagne, le « prince du raï » a choisi de regagner clandestinement Oran, sans attendre son procès. Il est désormais recherché par Interpol.
Extrait 1 – Introduction rédigée par le journaliste Bruno Fouchereau, pages 32-33.
« Les tortionnaires de Samir sont en liberté. Ils continuent leurs activités de pourvoyeurs d’enfants à des pédophiles parisiens, cela j’ai pu le constater. Ils animent différentes associations d’action sociale tournées vers les mineurs. J’ai aussi rencontré d’autres enfants ayant été manipulés par Kripten. Bien qu’ils n’aient pas subi l’influence de ce réseau aussi longtemps que Samir, leurs témoignages confirment en grande partie le sien, notamment lorsqu’ils évoquent la disparition pure et simple, par l’action de cette secte, de certains d’entre eux… »
Une fois le déchaînement médiatique retombé, que reste-t-il de l’affaire du tueur en série Patrice Alègre?
Tout ou presque. Des meurtres oubliés, des procédures judiciaires engluées, des expertises bâclées, des rapports enterrés et toujours autant de questions sur la face cachée du Toulouse des années 90, mélange de débauche et d’affairisme. Toutes ces années ont été marquées par le tueur en série, prince des nuits interlopes de la Ville rose et proxénète.
Cheb Mami s’en prend à la justice, aux journaux et aux médias français. Il dit avoir été victime d’un chantage et d’un acharnement. Pour lui, derrière cette affaire, c’est la star arabe qu’est Mami qui est ciblée.
L’enquête dormait au fond d’un tiroir jusqu’à l’arrivée d’un courrier anonyme à la rédaction du Point. Dans son édition de la semaine dernière, l’hebdomadaire fait ressurgir le nom de François Mourmand dans une « autre affaire d’abus sexuels ». Mis en examen dans l’affaire d’Outreau et mort en détention en 2002 d’une surdose de médicaments, François Mourmand a aussi été accusé de viols et d’agressions sexuelles par sa fille. C’était en avril 2004. A l’époque, une enquête préliminaire avait bien été ouverte. La mère de l’adolescente de 13 ans entendue. Mais depuis, plus rien. A tel point que le parquet de Boulogne-sur-mer avait proposé de classer l’enquête en mars 2006. Ce que le procureur général de Douai s’était refusé à faire. Un an plus tard, « aucune information judiciaire n’a été ouverte, aucun juge désigné », nous confirme une source anonyme. Hasard ou coïncidence, cette affaire ressort un mois seulement après l’ouverture d’une information judiciaire qui tend à déterminer les causes de la mort de François Mourmand.
Le 27 avril 2007, dans l’émission « On n’est pas couché » animée par Laurent Ruquier, Michel Polac s’en est pris à Daniela Lumbroso car celle-ci avait plusieurs années auparavant, dans une émission littéraire sur LCI, cité le même extrait de son journal intime, dont elle jugeait le caractère pédophile (page 147). Daniela Lumbroso a pour sa part maintenu son jugement sur ce passage du journal de Michel Polac.
Cette fois-ci je ne suis pas content. Les Ballets Écarlates est le premier film qui ne sort pas dans les salles. Et pourquoi. Parce-que jadis, il y a eu une histoire qui s’appelait les ballets roses. L’aide de camps du général De Gaule convoquait des adolescentes dans un pavillon de chasse et organisait des partouzes.
Dans une petite ville de province, des notables se livrent à des pratiques pédophiles. Un soir, l’un des enfants parvient à prendre la fuite pour se réfugier chez Violaine. Cette dernière, qui a perdu son enfant des années auparavant, fait équipe avec un armurier pour retrouver les pédophiles et se venger.
C ‘est une note ultraconfidentielle, couverte par le secret médical, qui embarrasse au plus haut point le ministre de la Santé, Philippe Bas. Ce document rédigé par l’Inspection générale des affaires sanitaires et sociales (Igas), remis en février 2007 au ministre, retrace l’historique médical de quatorze des dix-sept enfants cités comme victimes dans le procès d’Outreau. Pour cinq d’entre eux, dont les parents ont été reconnus innocents, l’Igas relève des indices évocateurs d’abus sexuels. Il ne s’agit pas de preuves, mais seulement de signaux d’alerte qui justifient selon l’Inspection d’être pris en compte au nom de la protection de l’enfance. C’est d’ailleurs à ce titre que le ministre de la Santé a adressé copie de ce document hautement confidentiel au médecin responsable de la Protection maternelle et infantile (PMI) du Nord-Pas-de-Calais. Avec pour consigne de veiller de façon attentive à la santé des cinq enfants.