Trafic de bébés volés, l’heure des comptes
Pendant longtemps, l’adoption internationale a fait l’objet d’odieux trafics : enfants volés, documents falsifiés, mères abusées… Ce business du bébé a enrichi des filières criminelles, alimenté par une forte demande occidentale auprès de pays pauvres et instables comme le Sri Lanka, le Brésil, le Liban, la Corée, etc. La Suisse y a participé, les autorités ayant choisi de fermer les yeux. Entre 1980 et 2000, près de 14’000 enfants étrangers ont été adoptés en Suisse. Aujourd’hui ils demandent des comptes.