Il comparaissait vendredi devant le tribunal correctionnel de Toulouse. L’audience a été reportée au mois prochain.
Le principal accusé de l’affaire d’Outreau, Thierry Delay – condamné en 2004 à vingt ans de prison pour viols sur ses fils – avait cette semaine de nouveau rendez-vous avec la justice. Il comparaissait ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour des faits présumés d’agressions sexuelles et de harcèlement envers l’une de ses co-pensionnaires, dans un établissement de santé de Haute-Garonne, révèle La Dépêche du Midi.
Le parquet de Grenoble a classé sans suite une enquête portant sur des accusations de pédophilie dans un institut médico-éducatif (IME) pour enfants handicapés à Voiron (Isère), mais familles et associations ne veulent pas en rester là.
Conférence de Presse le 3 Mai 2016 a 11H
PRESS CLUB, 19 rue Commandant Mouchotte 75014 paris
Après les scandales de pédophilie révélés au sein de l’Education nationale, un nouveau cas de violences sexuelles aggravées secoue un institut médico éducatif de l’Isère (IME) en charge d’enfants autistes et handicapés intellectuels.
Dans cette affaire, tout en respectant la présomption d’innocence de chacun, 3 éducateurs sont incriminés ; l’un d’eux étant mis en cause dans une autre affaire pour détention et diffusion d’images à caractère pédopornographique, pour laquelle une instruction est en cours.
Les 2 autres, après audition par les services de gendarmerie, ont repris leur place au sein de l’association gestionnaire de cette IME.
Parmi la cinquantaine d’enfants pris en charge par cet institut, 9 à ce jour, ont exprimé la violence des faits qu’ils ont subis. A cela, 9 plaintes ont été déposées par les familles. Celles-ci ne se sentant pas entendues par le milieu institutionnel, ont recherché du soutien auprès d’associations dévouées à la protection et l’écoute des enfants et leurs familles.
Ainsi, les familles, ont sollicité les associations Innocence en danger et Envol Isère Autisme (Autisme France) afin d’être soutenu dans leur combat.
Des soupçons d’actes pédophiles dans un Institut Médico Educatif (IME) à Voiron, en Isère, soulèvent la question de l’intérêt porté aux témoignages des enfants autistes ou souffrant d’un trouble mental. Les familles craignent qu’ils ne soient pas entendus et que l’affaire soit classée.
Un collectif d’associations a protesté le 4 mai 2015 contre le classement sans suite de neuf des dix plaintes qui visaient un institut pour enfants et jeunes lourdement handicapés dans le Gers, la justice n’ayant pas trouvé de preuves de maltraitance ni de détournements. L’institut médico-éducatif (IME) de Condom, « Maison d’enfants de Moussaron », s’était retrouvé en 2013 au coeur d’une vive et douloureuse controverse sur les conditions dans lesquelles étaient accueillis et traités ses pensionnaires, atteints de déficience intellectuelle ou de multiples handicaps.
La cour d’assises de Melun a condamné, vendredi 21 mars, à cinq ans de prison avec sursis Americo Carneiro, reconnu coupable du meurtre de sa fille de six ans, Johana, dont le lourd handicap lui était devenu insupportable
Depuis quelques semaines, un Institut Médico Educatif accueillant des enfants handicapés défraye la chronique : des membres du personnel dénoncent de nombreux actes de maltraitance envers les enfants. Les caméras de Zone Interdite sont les seules à avoir pu pénétrer dans cette institution et filmer la maltraitance subie par les enfants. Des images chocs dans lesquelles on peut voir des enfants attachés, enfermés dans des cages de verre, lavés en groupe, garçons et filles mélangés sans aucune intimité.
DÉCRYPTAGE – Neuf familles, dont les enfants auraient été abusés sexuellement par trois éducateurs de l’institut médico-éducatif Les Nivéoles à Voiron, lancent un nouvel appel pour demander la levée de toutes les zones d’ombre sur ces événements. Les faits se seraient déroulés en 2014 et début 2015. L’enquête préliminaire sur cette affaire compliquée n’a que trop traîné selon les familles, qui craignent un classement sans suite.