Archives de catégorie : Europe

(Livre de pensable Martine Nisse, Frédérique Gruyer et Docteur Pierre Sabourin) La violence impensable : Inceste et maltraitance

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 livre-la-violence-impensable       Chaque année en France, des milliers d’enfants sont maltraités et victimes d’abus sexuels. Dans un cas sur deux, ils n’ont pas encore atteint l’âge de la puberté ; les tout-petits ne sont pas à l’abri. Deux fois sur trois, ces enfants sont abusés par l’un de leurs parents ou de leurs proches. Ils restent parfois marqués à vie : troubles psychologiques, échec scolaire, dépression, suicide, délinquance, toxicomanie, prostitution sont parmi les conséquences de ces traumatismes. Et si on ne les aide pas, ils risquent de reproduire le même comportement avec leurs propres enfants. Cet ouvrage constitue un guide très pragmatique, qui à la fois analyse sur le fond le phénomène de la maltraitance et des abus sexuels et permet aux professionnels une prise en charge de ces violences de façon concertée, au niveau social, judiciaire et thérapeutique.

Biographie de l’auteur

Frédérique Gruyer, psychothérapeute, psycho-sexologue. Martine Nisse, thérapeute familiale, éducatrice spécialisée. Dr Pierre Sabourin, psychiatre, psychanalyste.

  • Broché : 263 pages
  • Editeur : Nathan; Édition : 2e éd (10 juin 2004)
  • Collection : Famille
  • Langue : Français
  • ISBN-10 : 2091840971
  • ISBN-13 : 978-2091840970
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    ICW - Collectif des Mères Infanticide et Matricide au «Pays des Droits de l’Homme»

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    ICW – Association à vocation sanitaire et sociale
    Collectif des Mères

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Infanticide et Matricide au «Pays des Droits de l’Homme» En France en 2004, nos Enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses ont pour obligation de visiter, voire de résider avec  leurs  pères-abuseurs.  Rassemblées  au  sein  de  l’association  ICW-Collectif  des  Mères,  de  nombreuses  mères  sur  le territoire français, multiplient les démarches nécessaires pour protéger et défendre l’intégrité physique et morale de leurs enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses.

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    Le Parisien Toulouse: un rapport gênant pour le procureur Bourragué

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    UN ANCIEN SUBSTITUT du procureur de Toulouse, Marc Bourragué, 48 ans, aujourd’hui en poste à Montauban (Tarn et-Garonne), a été identifié comme le magistrat fantôme ayant supervisé le meurtre de Line Galbardi, une prostituée assassinée en janvier 1992 dans la Ville rose. Une énigme depuis douze ans.

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    Antiogre Qu’est-il arrivé à Marion Wagon?

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    Lettre de Mahieu au président de la Cour d’Assise d’Arlon

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    Juliemelissa121

    Bruxelles, le 6 mai 2004.

    Monsieur Paul DE GRY SE

    Procureur du Roi

    Annexe du Palais de Justice

    Rue des Quatre-bras 13

    B – 1000 Bruxelles

    Monsieur le Président,

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    Reportage France 2, Faites entrer l'accusé Francis Heaulme : Le routard du crime

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    Faites entrer l’accusé

    Saison n°4 – Épisode n° 6

    Diffusé les 25 avril 2004, 5 mars 2006 et 14 juillet 2009

    Entre son premier meurtre, commis le 5 novembre 1984, et le 7 janvier 1992, date de son arrestation, Francis Heaulme a tué neuf fois. Grâce à une méthode proche de celle des profilers, Jean-François Abgrall, maréchal des logis, chef de la brigade de recherche de Rennes, a pu reconstituer le parcours du meurtrier. Heaulme est un enfant de la misère et de la violence, né d’un père alcoolique et d’une mère possessive. Christine, sa soeur, raconte leur enfance difficile. A 45 ans, Francis Heaulme cumule six condamnations pour meurtre et par deux fois les jurés ont prononcé la réclusion criminelle à perpétuité à son encontre.

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    Au Troisième Oeil Reportage sur les dysfonctionnements de l’affaire des Disparus de Mourmelon

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     » Les avocats des familles de victimes vont déposer plainte contre l’état pour faute lourde.

    Les avocats dénoncent une suite de 20 ans de dysfonctionnement judiciaires.

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    (Livre de Herwig Lerouge) Le Dossier Nihoul : Les Enjeux du procès Dutroux

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      livre-le-dossier-nihoul      Nihoul, l’homme qui s’est toujours vanté d’avoir « le bras plus long que le Danube », devra finalement comparaître au Procès Dutroux. Cette enquête démontre qu’il n’était pas qu’un simple escroc partouzeur à l’occasion mais qu’il a baigné dans tous les milieux de la criminalité : traite des êtres humains, corruptions, chantages, faux-papiers, escroqueries, trafic de drogues, de voitures et grand banditisme… Et qu’il y fréquentait des pédo-criminels, des adeptes de la pornographie, l’extrême droite, des assassins, des hommes politiques, des policiers, des gendarmes, des magistrats, des hommes d’affaires et… la bande à Dutroux. Un livre indispensable pour comprendre les enjeux du Procès d’Arlon.

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    Reportage France 2, Faites entrer l'accusé Christian van Geloven – Criminel sexuel

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    Faites entrer l’accusé

    Saison n°4 – Épisode n°5

    Diffusé les 7 mars 2004 et 26 février 2006

    En 1994, Van Geloven a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le viol et le meurtre de deux petites filles, Ingrid et Muriel, dans la région de Perpignan. Deux meurtres d’une violence ignoble et qui auraient pu être évités. En effet, l’homme a déjà été condamné à deux reprises. Sa première condamnation remonte à 1984, pour agression sexuelle. Van Geloven ne restera cependant pas longtemps en prison. Et en 1990, il récidive. Il est cette fois condamné pour outrage public à la pudeur, mais ressort libre du tribunal. Un an plus tard, cet homme, qui se qualifie lui-même de monstre, repasse à l’acte. Cette fois-ci, il ne se contente plus de violer, mais tue également ses victimes. La justice s’est ainsi révélée impuissante à protéger les membres de la société.

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    L'Humanité Pédocriminalité: la France épinglée par l’ONU

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    Un rapport sur les droits de l’enfant de l’organisation internationale relève les  » carences  » de la justice française concernant les violences sexuelles sur mineurs.Urgence, carences de la justice. En des termes certes diplomatiques mais cinglants, l’ONU invite la France à changer d’attitude vis-à-vis de la pédocriminalité.  » Le rapporteur tient à recommander à nouveau qu’un organe indépendant mène de toute urgence une enquête sur les carences de la justice (française – NDLR) à l’égard des enfants victimes de sévices sexuels et des personnes essayant de les protéger.  » Ce point 89 du rapport définitif de l’ONU sur les droits de l’enfant (1) résume parfaitement l’opinion de Juan Miguel Petit, rapporteur spécial sur la vente, la prostitution des enfants et la pédopornographie, après la visite qu’il a effectuée en France en novembre 2002.Au moment où le procès Dutroux nous rappelle que l’inimaginable n’est pas forcément imaginaire, le rapport stigmatise la négation qui prévaut dans les milieux de la justice dès qu’on parle de réseaux pédocriminels :  » De nombreuses personnes ayant une responsabilité dans la protection des droits de l’enfant, en particulier dans le système judiciaire, continuent de nier l’existence et l’ampleur  » des sévices sexuels sur des enfants, et notamment ceux commis  » aux fins de production de matériel pornographique  » (point 81). En clair, il s’agit de viols d’enfants, photographiés, filmés et diffusés via Internet. On découvre, au cours de la lecture des 23 pages du rapport, que la brigade des mineurs de Paris  » émet des doutes sur l’existence de réseaux pornographiques « , tout en reconnaissant que  » nombre d’adultes sur lesquels elle avait enquêté pour possession et distribution d’images pornographiques avaient des relations sociales très influentes « . Dans ce contexte, la décision du parquet de Paris de classer sans suite l’affaire du cédérom de Zandvoort (2) choque le rapporteur de l’ONU :  » Les autorités françaises ont conclu que (les images du cédérom) dataient des années soixante-dix. Toutefois, certains parents contestent cette conclusion, faisant valoir que certaines des photos contiennent des preuves montrant clairement qu’elles ont été prises récemment.  » Le rapporteur spécial demande (point 88)  » que le gouvernement français. transmette officiellement le cédérom Zandvoort à Interpol aux fins d’examen « .

    Dans de nombreux dossiers dans lesquels des enfants sont victimes de violences sexuelles,  » la plupart des juges ne sont guère enclins à entendre les enfants  » (point 85), et la France se voit rappeler l’article 12 de la convention des droits de l’enfant, qui assure à tout mineur  » la possibilité d’être entendu dans toute procédure judiciaire ou administrative l’intéressant « . Le constat est tel que l’ONU préconise l’affectation  » des ressources adéquates à l’appareil judiciaire aux fins de la formation relative aux droits de l’enfant « . De même, le Conseil de l’ordre des médecins est invité à revoir  » de toute urgence ses procédures de façon à soutenir au lieu de condamner les médecins qui font part de leurs soupçons de sévices à enfant  » (point 59). Il n’a pas échappé au rapporteur de l’ONU que ledit Conseil ordinal a poursuivi une centaine de médecins  » coupables  » d’avoir effectué un signalement assimilé à une  » dénonciation calomnieuse « . La grande discrétion accordée à la publication de ce rapport en France en dit long sur les réticences à remettre en question le dogme qui prévaut dans la majorité des prétoires : l’enfant est, a priori, présumé menteur. Ce sont les catastrophes judiciaires et humaines qui en découlent qui avait motivé la visite du rapporteur spécial de l’ONU en France, fin 2002.

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    L'Humanité La pédocriminalité via Internet

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    Un colloque dans l’enceinte du Parlement européen.

    En marge de l’affaire Dutroux, un colloque sur la pédocriminalité s’est tenu dans l’enceinte du Parlement européen à Bruxelles, le 28 janvier 2004, à l’initiative du groupe des Gauches unitaire européenne-Gauche Verte nordique. Eurodéputée communiste et coorganisatrice, Sylviane Ainardi dénonce une véritable forme de négationnisme :  » La pédocriminalité est niée par beaucoup de personnes honnêtes, parce c’est quelque chose qui dérange, qui dépasse l’entendement. Ça m’a renvoyé à mon histoire familiale. Mes parents ont été déportés, mais la réalité des camps de concentration a été niée jusqu’au retour des rescapés. Parce que cela touche à l’indicible.  »

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    L'Humanité Pédophilie. La Marche blanche pour une vraie justice

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    Arborant ballons et vêtements blancs, 300 000 personnes submergent Bruxelles le 20 octobre 1996. Un Belge sur dix dans la rue ! Transposée en France, il faudrait imaginer une manifestation de six millions de personnes. Tous affichent leur émotion, leur solidarité avec les parents des victimes. Ils protestent contre les graves dysfonctionnements de la justice. Le dessaisissement du juge Connerotte qui privilégiait la piste du réseau donne l’impression qu’on veut étouffer l’affaire. La Marche blanche n’est pas révolutionnaire. Elle exige simplement que les institutions fonctionnent dans ce royaume curieusement fédéral, divisé par le bilinguisme.Face à une justice éparpillée en ressorts plutôt étanches, la gendarmerie unifiée sur tout le pays s’estimait-elle au-dessus des juges ? Est-ce pour cela que cette dernière n’a pas transmis à la juge compétente les informations qui auraient permis d’arrêter Dutroux un an plus tôt ? Les pandores se préparaient à l’épingler en flagrant délit dans le cadre d’un trafic de voitures. Il ne fallait pas qu’une magistrate sabote leur opération  » pro-active  » sous prétexte qu’elle recherchait des gamines disparues. Cette bavure s’ajoutait à la longue liste des affaires mal ou non élucidées au nom de la raison d’Etat : l’assassinat du ministre André Cools en 1991, les mitraillages apparemment aberrants de clients d’hypermarchés par les Tueurs fous du Brabant, sans oublier les affaires de corruption, le scandale Augusta qui entraînera la chute de Willy Claes, patron belge de l’OTAN. L’affaire Dutroux achève de ruiner la confiance entre les citoyens – sujets de sa majesté – et les pouvoirs publics. Mais l’électrochoc Dutroux agit au-delà des frontières belges. Jusqu’en 1996, la pédocriminalité organisée était totalement niée en Europe. À titre d’exemples, l’Humanité Dimanche avait révélé en 1986 des  » ballets bleus sur minitel  » et une organisation de pédopornographie sise à Paris à proximité du Sénat, dans une indifférence totale. Quand un enfant disparaissait, il s’agissait soit d’une fugue, soit d’un viol suivi de meurtre commis par un détraqué et de toute façon il était trop tard.

    Bref, ce n’était jamais une priorité. En Belgique, les parents de Julie et de Mélissa, puis la grande masse des citoyens en imposant leur parole dans la rue, signifiaient aux gouvernements européens qu’ils n’acceptaient plus la désinvolture de l’État face aux crimes commis sur les enfants. Dans ce mouvement, 1996 est aussi une date clé dans la révélation des incestes et des agressions sexuelles commis sur des mineurs au sein des familles. Personne ne soupçonnait l’ampleur du phénomène, dans tous les milieux sociaux. Coup sur coup, trois réseaux sont démantelés de façon hypermédiatisée, en France : Toro Bravo, Achille, Ado 71. Il s’agit de calmer l’opinion, en démontrant qu’en France une affaire Dutroux était impossible. Pourtant sept jeunes filles handicapées mentales avaient disparu dans l’Yonne dans les années soixante-dix, sans susciter de réaction de la Justice. Le réseau franco-colombien Toro Bravo était organisé par ceux que nous avions dénoncés dix ans auparavant, derrière la galerie de photo qui jouxtait le Sénat. Après 1998, le naturel judiciaire a repris le dessus. Les réseaux ? quels réseaux ? Des fantasmes de journalistes. Des tribunaux ont jugé des affaires impliquant des dizaines de personnes comme s’il s’agissait d’individus sans liens organisés. La mondialisation et l’Internet dopaient la pédocriminalité partout, sauf en France où l’on continue d’opposer les violences sexuelles intrafamiliale (90 % dit-on) aux réseaux. Un clivage qui ne correspond plus à la réalité. Dire cela, ce n’est pas minimiser l’importance de l’inceste. Mais dans de nombreuses affaires, on retrouve des noyaux familiaux et des échanges ou des ventes d’enfants, de matériels pédopornographiques, via le Web.

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