Rappel : Sophie Abida s’est déjà faite volée ses 3 premiers enfants
Vidéo n°1 :
Témoignage de Sophie Abida:
A 9h30 ce matin, 6 gendarmes ont défoncé la porte de mon domicile.
Mon bébé venant de se réveiller, j’ai demandé autorisation à lui préparer ses tartines ils m’ont dit : non on a pas le temps. Mon bébé tremblant dans mes bras et pleurant, ils me menacent de me l’arracher si je ne la pose pas. Je cherche un yahourt à boire que je donne à mon bébé, et là une gendarme me plaque sur l’îlot central de ma cuisine, me menotte devant mon bébé qui regardait la scène traumatisée. Je leur demande ce qu’ils vont faire de ma fille ils me répondent qu’elle sera donné au père ( telle une marchandise tant convoitée ).
ils me confisquent mon téléphone qu’ils gardent N’ayant pas le droit d’informer mon avocate.
Je suis déférée au tribunal d’Orleans devant le juge d’application des peines.
Je demande à plusieurs reprises d’appeler mon avocate en vain. Je suis mise en cellule en attendant d’être reçue par la juge.
Je suis sidérée, sous le choc, je tente une einieme fois de m’expliquer, je répète encore et encore.
Je suis menacée d’être incarcérée à nouveau, menacée de fermer mon compte Instagram car cela agace des magistrats. Je subis des représailles du fait que j’use de mon droit à la liberté d’expression.
Je rentre à mon domicile et je découvre qu’on a fouillé, toutes mes affaires tout est dessus, dessous. Des affaires sont volées.
Mon téléphone a été forcé, réinitialisé avec suppressions de preuves !!!!
Suite aux réquisitions lourdes du procureur : 15 mois de sursis dont 9 mois fermes avec 2 ans de sursis probatoire.
Les juges ont statué à 10 mois de prison avec sursis probatoire pour le délit de soustraction d’enfant, et la remise de la petite dernière, au père.
J’aimerais attirer votre attention sur le fait que Sophie ADIBA, n’a fait que protéger ses enfants et dénoncer les violences qu’ils-elles subissent quotidiennement.
En remettant ses 4 enfants au père, et en lui collant un sursis probatoire : le tribunal de Chartres la musèle définitivement… Pour voir ses enfants et ne pas finir en détention, Sophie va devoir se taire, en priant qu’au pénal, l’affaire ne soit pas classée. Et jouer le jeu de son ex-bourreau et du présumé agresseur de ses 4 enfants.
Désormais, quelques heures de visites médiatisées lui seront accordées, si elle est coopérative.
( et elle le sera. Parce qu’elle aime ses enfants plus que tout…)
Selon les juridictions, une mère qui dénonce des faits d’inceste et d’agressions sexuelles a plus de chance de finir derrière les barreaux pour soustraction d’enfants, qu’un père de famille, présumé coupable
(une enquête pénale est tjrs en cours) déjà condamné pour des faits de violences.
La parole des enfants n’est pas entendue. Le principe de précaution est violé et piétiné. C’est la violence de la loi des pères…
Le combat continue …
Merci aux militantes présentes a Chartres hier, et celles toujours aux côtés de Sophie ❤️… Reposez-vous bien