Voici nos 25 propositions pour venir à bout du véritable fléau social que représente la pédocriminalité. Un enfant sur cinq en est victime. Et si un adulte sur cinq, voir deux (ou tous) s’engageait pour le défendre ? C’est aujourd’hui qu’il faut agir. C’est une pandémie, et on a le vaccin ! On attend quoi ? Plus vous serez nombreux à soutenir ces propositions plus vite elles se transformeront en lois.
Je ne peux pas laisser passer cette rentrée scolaire, avec le ministre de l’Éducation nationale que nous attendions tous, sans vous alerter à propos d’une information très préoccupante reçue le 7 juin 2017.
C ‘est une note ultraconfidentielle, couverte par le secret médical, qui embarrasse au plus haut point le ministre de la Santé, Philippe Bas. Ce document rédigé par l’Inspection générale des affaires sanitaires et sociales (Igas), remis en février 2007 au ministre, retrace l’historique médical de quatorze des dix-sept enfants cités comme victimes dans le procès d’Outreau. Pour cinq d’entre eux, dont les parents ont été reconnus innocents, l’Igas relève des indices évocateurs d’abus sexuels. Il ne s’agit pas de preuves, mais seulement de signaux d’alerte qui justifient selon l’Inspection d’être pris en compte au nom de la protection de l’enfance. C’est d’ailleurs à ce titre que le ministre de la Santé a adressé copie de ce document hautement confidentiel au médecin responsable de la Protection maternelle et infantile (PMI) du Nord-Pas-de-Calais. Avec pour consigne de veiller de façon attentive à la santé des cinq enfants.