Tous les articles par Alf Red

(Livre de Herwig Lerouge) Le Dossier Nihoul : Les Enjeux du procès Dutroux

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  livre-le-dossier-nihoul      Nihoul, l’homme qui s’est toujours vanté d’avoir « le bras plus long que le Danube », devra finalement comparaître au Procès Dutroux. Cette enquête démontre qu’il n’était pas qu’un simple escroc partouzeur à l’occasion mais qu’il a baigné dans tous les milieux de la criminalité : traite des êtres humains, corruptions, chantages, faux-papiers, escroqueries, trafic de drogues, de voitures et grand banditisme… Et qu’il y fréquentait des pédo-criminels, des adeptes de la pornographie, l’extrême droite, des assassins, des hommes politiques, des policiers, des gendarmes, des magistrats, des hommes d’affaires et… la bande à Dutroux. Un livre indispensable pour comprendre les enjeux du Procès d’Arlon.

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Reportage France 2, Faites entrer l'accusé Christian van Geloven – Criminel sexuel

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Faites entrer l’accusé

Saison n°4 – Épisode n°5

Diffusé les 7 mars 2004 et 26 février 2006

En 1994, Van Geloven a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le viol et le meurtre de deux petites filles, Ingrid et Muriel, dans la région de Perpignan. Deux meurtres d’une violence ignoble et qui auraient pu être évités. En effet, l’homme a déjà été condamné à deux reprises. Sa première condamnation remonte à 1984, pour agression sexuelle. Van Geloven ne restera cependant pas longtemps en prison. Et en 1990, il récidive. Il est cette fois condamné pour outrage public à la pudeur, mais ressort libre du tribunal. Un an plus tard, cet homme, qui se qualifie lui-même de monstre, repasse à l’acte. Cette fois-ci, il ne se contente plus de violer, mais tue également ses victimes. La justice s’est ainsi révélée impuissante à protéger les membres de la société.

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L'Humanité Pédocriminalité: la France épinglée par l’ONU

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Un rapport sur les droits de l’enfant de l’organisation internationale relève les  » carences  » de la justice française concernant les violences sexuelles sur mineurs.Urgence, carences de la justice. En des termes certes diplomatiques mais cinglants, l’ONU invite la France à changer d’attitude vis-à-vis de la pédocriminalité.  » Le rapporteur tient à recommander à nouveau qu’un organe indépendant mène de toute urgence une enquête sur les carences de la justice (française – NDLR) à l’égard des enfants victimes de sévices sexuels et des personnes essayant de les protéger.  » Ce point 89 du rapport définitif de l’ONU sur les droits de l’enfant (1) résume parfaitement l’opinion de Juan Miguel Petit, rapporteur spécial sur la vente, la prostitution des enfants et la pédopornographie, après la visite qu’il a effectuée en France en novembre 2002.Au moment où le procès Dutroux nous rappelle que l’inimaginable n’est pas forcément imaginaire, le rapport stigmatise la négation qui prévaut dans les milieux de la justice dès qu’on parle de réseaux pédocriminels :  » De nombreuses personnes ayant une responsabilité dans la protection des droits de l’enfant, en particulier dans le système judiciaire, continuent de nier l’existence et l’ampleur  » des sévices sexuels sur des enfants, et notamment ceux commis  » aux fins de production de matériel pornographique  » (point 81). En clair, il s’agit de viols d’enfants, photographiés, filmés et diffusés via Internet. On découvre, au cours de la lecture des 23 pages du rapport, que la brigade des mineurs de Paris  » émet des doutes sur l’existence de réseaux pornographiques « , tout en reconnaissant que  » nombre d’adultes sur lesquels elle avait enquêté pour possession et distribution d’images pornographiques avaient des relations sociales très influentes « . Dans ce contexte, la décision du parquet de Paris de classer sans suite l’affaire du cédérom de Zandvoort (2) choque le rapporteur de l’ONU :  » Les autorités françaises ont conclu que (les images du cédérom) dataient des années soixante-dix. Toutefois, certains parents contestent cette conclusion, faisant valoir que certaines des photos contiennent des preuves montrant clairement qu’elles ont été prises récemment.  » Le rapporteur spécial demande (point 88)  » que le gouvernement français. transmette officiellement le cédérom Zandvoort à Interpol aux fins d’examen « .

Dans de nombreux dossiers dans lesquels des enfants sont victimes de violences sexuelles,  » la plupart des juges ne sont guère enclins à entendre les enfants  » (point 85), et la France se voit rappeler l’article 12 de la convention des droits de l’enfant, qui assure à tout mineur  » la possibilité d’être entendu dans toute procédure judiciaire ou administrative l’intéressant « . Le constat est tel que l’ONU préconise l’affectation  » des ressources adéquates à l’appareil judiciaire aux fins de la formation relative aux droits de l’enfant « . De même, le Conseil de l’ordre des médecins est invité à revoir  » de toute urgence ses procédures de façon à soutenir au lieu de condamner les médecins qui font part de leurs soupçons de sévices à enfant  » (point 59). Il n’a pas échappé au rapporteur de l’ONU que ledit Conseil ordinal a poursuivi une centaine de médecins  » coupables  » d’avoir effectué un signalement assimilé à une  » dénonciation calomnieuse « . La grande discrétion accordée à la publication de ce rapport en France en dit long sur les réticences à remettre en question le dogme qui prévaut dans la majorité des prétoires : l’enfant est, a priori, présumé menteur. Ce sont les catastrophes judiciaires et humaines qui en découlent qui avait motivé la visite du rapporteur spécial de l’ONU en France, fin 2002.

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L'Humanité La pédocriminalité via Internet

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Un colloque dans l’enceinte du Parlement européen.

En marge de l’affaire Dutroux, un colloque sur la pédocriminalité s’est tenu dans l’enceinte du Parlement européen à Bruxelles, le 28 janvier 2004, à l’initiative du groupe des Gauches unitaire européenne-Gauche Verte nordique. Eurodéputée communiste et coorganisatrice, Sylviane Ainardi dénonce une véritable forme de négationnisme :  » La pédocriminalité est niée par beaucoup de personnes honnêtes, parce c’est quelque chose qui dérange, qui dépasse l’entendement. Ça m’a renvoyé à mon histoire familiale. Mes parents ont été déportés, mais la réalité des camps de concentration a été niée jusqu’au retour des rescapés. Parce que cela touche à l’indicible.  »

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L'Humanité Pédophilie. La Marche blanche pour une vraie justice

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Arborant ballons et vêtements blancs, 300 000 personnes submergent Bruxelles le 20 octobre 1996. Un Belge sur dix dans la rue ! Transposée en France, il faudrait imaginer une manifestation de six millions de personnes. Tous affichent leur émotion, leur solidarité avec les parents des victimes. Ils protestent contre les graves dysfonctionnements de la justice. Le dessaisissement du juge Connerotte qui privilégiait la piste du réseau donne l’impression qu’on veut étouffer l’affaire. La Marche blanche n’est pas révolutionnaire. Elle exige simplement que les institutions fonctionnent dans ce royaume curieusement fédéral, divisé par le bilinguisme.Face à une justice éparpillée en ressorts plutôt étanches, la gendarmerie unifiée sur tout le pays s’estimait-elle au-dessus des juges ? Est-ce pour cela que cette dernière n’a pas transmis à la juge compétente les informations qui auraient permis d’arrêter Dutroux un an plus tôt ? Les pandores se préparaient à l’épingler en flagrant délit dans le cadre d’un trafic de voitures. Il ne fallait pas qu’une magistrate sabote leur opération  » pro-active  » sous prétexte qu’elle recherchait des gamines disparues. Cette bavure s’ajoutait à la longue liste des affaires mal ou non élucidées au nom de la raison d’Etat : l’assassinat du ministre André Cools en 1991, les mitraillages apparemment aberrants de clients d’hypermarchés par les Tueurs fous du Brabant, sans oublier les affaires de corruption, le scandale Augusta qui entraînera la chute de Willy Claes, patron belge de l’OTAN. L’affaire Dutroux achève de ruiner la confiance entre les citoyens – sujets de sa majesté – et les pouvoirs publics. Mais l’électrochoc Dutroux agit au-delà des frontières belges. Jusqu’en 1996, la pédocriminalité organisée était totalement niée en Europe. À titre d’exemples, l’Humanité Dimanche avait révélé en 1986 des  » ballets bleus sur minitel  » et une organisation de pédopornographie sise à Paris à proximité du Sénat, dans une indifférence totale. Quand un enfant disparaissait, il s’agissait soit d’une fugue, soit d’un viol suivi de meurtre commis par un détraqué et de toute façon il était trop tard.

Bref, ce n’était jamais une priorité. En Belgique, les parents de Julie et de Mélissa, puis la grande masse des citoyens en imposant leur parole dans la rue, signifiaient aux gouvernements européens qu’ils n’acceptaient plus la désinvolture de l’État face aux crimes commis sur les enfants. Dans ce mouvement, 1996 est aussi une date clé dans la révélation des incestes et des agressions sexuelles commis sur des mineurs au sein des familles. Personne ne soupçonnait l’ampleur du phénomène, dans tous les milieux sociaux. Coup sur coup, trois réseaux sont démantelés de façon hypermédiatisée, en France : Toro Bravo, Achille, Ado 71. Il s’agit de calmer l’opinion, en démontrant qu’en France une affaire Dutroux était impossible. Pourtant sept jeunes filles handicapées mentales avaient disparu dans l’Yonne dans les années soixante-dix, sans susciter de réaction de la Justice. Le réseau franco-colombien Toro Bravo était organisé par ceux que nous avions dénoncés dix ans auparavant, derrière la galerie de photo qui jouxtait le Sénat. Après 1998, le naturel judiciaire a repris le dessus. Les réseaux ? quels réseaux ? Des fantasmes de journalistes. Des tribunaux ont jugé des affaires impliquant des dizaines de personnes comme s’il s’agissait d’individus sans liens organisés. La mondialisation et l’Internet dopaient la pédocriminalité partout, sauf en France où l’on continue d’opposer les violences sexuelles intrafamiliale (90 % dit-on) aux réseaux. Un clivage qui ne correspond plus à la réalité. Dire cela, ce n’est pas minimiser l’importance de l’inceste. Mais dans de nombreuses affaires, on retrouve des noyaux familiaux et des échanges ou des ventes d’enfants, de matériels pédopornographiques, via le Web.

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ICW Présentation de l’association ICW-Collectif des mères

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ICWL’association International Children Welfare – Collectif des Mères, déclarée le 29 Mars 2001 puis est parue au J.O le 21 avril 2001, est née d’un constat grave : la défaillance criminelle de l’Etat français vis-à-vis des enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses et de leurs mères qui assument dignement leurs devoirs de représentantes légales.

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ICW - Collectif des Mères MANIFESTE – Agressions sexuelles incestueuses

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« Quiconque se tait et ferme les yeux est coupable de complicité  et de non-assistance à personne en danger »

Au nom d’une conception de la famille que nous refusons parce qu’elle maintient le secret sur les agressions sexuelles incestueuses, Femmes devenues mères, nous témoignons de l’injustice que nous vivons conjointement avec nos enfants.

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Au Troisième Oeil Affaire Alègre : les terribles aveux du gendarme Michel Roussel

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Le snuff de Julie et Melissa

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Extrait de la lettre d’Albert Mahieu au président de la Cour d’Assises d’Arlon à propos de l’affaire Dutroux…

Jeudi 15 janv. 2004

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X « Vivre l’enfer » – Abus rituels sataniques en Allemagne

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http://www.fichier-pdf.fr/2013/06/18/rapport-sur-abus-rituel-et-contro-le-mental/rapport-sur-abus-rituel-et-contro-le-mental.pdf

http://mk-polis.e-monsite.com/pages/les-abus-rituels/

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Sisyphe & Collectif féministe contre le viol Protéger son enfant contre un père agresseur est souvent un long et vain combat pour la mère

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Extrait du Dossier « Agressions sexuelles incestueuses dans un contexte de séparation des parents : dénis de justice ? » @ Copyright Collectif Féministe Contre le Viol – VIOLS FEMMES INFORMATIONS, numéro vert : 0 800 05 95 95
(appel confidentiel et gratuit pour la France métropolitaine, du lundi au vendredi, de 10h à 19h) – Site Internet.

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(Le Bouclier ) Non elles ne sont pas folles les mamans qui se battent pour leurs enfants !

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dossier | Libre expression
Nous n´avons pas pour habitude de mélanger les genres. Nous avons suffisamment soutenu les magistrats et nous continuons d´ailleurs sans peine à le faire, comme nous le ferons, chaque fois que nous estimerons devoir le faire. Cela ne plait généralement pas à toute une faune associative pour laquelle « la justice est pourrie » , faune qui se garde bien cependant d´attaquer de front les faits et les décisions iniques de certains juges.
Personne ne les ignore ces décisions iniques, pas plus le monde associatif que magistrats, policiers, ministères et parlementaires, mais chacun se borne à faire la prude, sans jamais oser mettre les pieds dans le plat.


A ce jour, ce sont des centaines de femmes qui se battent dans une indifférence totale contre des décisions de justices contestables quand des médecins ont signalé des violences sexuelles sur leur enfant, de la part d´un mari ou d´un conjoint incestueux et pédophile. A chaque fois, c´est toujours le même chef d´orchestre qui mobilise des moyens contre elles, montrant au passage et si besoin était que les femmes sont encore maintenues dans des dépendances économiques et un isolement qui colle mal avec les rond de jambe de la « journée de la femme ».


LE SCENARIO EST IMMUABLE

 

Une femme a de forts soupçons d´abus sexuel sur son enfant.

 

Un médecin constate, la conforte dans ce soupçon et alerte la justice.

 

Le procureur prend les mesures de protection de l´enfant.

 

Un ou une juge suit le procureur et protège l´enfant.

 

Un second médecin confirme le diagnostic du premier.

 

Un ou une autre juge balaye les certificats médicaux et confie l´enfant au père soupçonné qui entre temps a reçu le soutien d´une officine spécialisée.

 

Le ou la juge commet un expert psychiatre ou un psychologue qui rend un avis exactement contraire à celui des médecins spécialisés.

 

La maman n´en peut plus.

 

Elle déprime et se bat dans toutes les directions et on la dit « folle »

 

Les associations censées l´aider lui réclament le remboursement des frais d´avocat ou l´entraîne dans des aventures aussi rocambolesques que celle des « mères en fuite en Suisse ».

 

Il arrive que la maman s´enfuit avec l´enfant.

 

Là elle est vite retrouvée, les prédateurs lâchent rarement leurs victimes, et elle est condamnée à de la prison pour non présentation d´enfant.

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