Affaire Alègre à Toulouse – AFFAIRE ALÈGRE – LE MAGISTRAT MIS EN CAUSE PAR LES EX-PROSTITUÉES ENTENDU, HIER, COMME TÉMOIN ASSISTÉ
Pour la première fois depuis que son nom est apparu dans le volet « mœurs » de l’affaire Alègre, Marc Bourragué, procureur adjoint de Montauban et ex-substitut du procureur de Toulouse, a été interrogé, hier matin, par l’un des juges d’instruction en charge de l’information judiciaire ouverte le 15 avril contre « Patrice Alègre et tous autres » pour « proxénétisme en bande organisée, viols, tortures et actes de barbarie et viols sur mineurs par personne dépositaire d’une autorité publique ».
Diffusé les 28 août 2003, 23 avril 2006 et 12 mai 2009
Le 15 août 1996, la Belgique et l’Europe entière découvrent le nom et le visage de Marc Dutroux. Ce jour-là, on retrouve deux fillettes : Sabine, 12 ans, et Laetitia, 14 ans, disparues l’une depuis deux mois, l’autre depuis une semaine. Elles sont vivantes, mais ont subi des abus sexuels durant leur détention dans une cave. Dutroux est déjà bien connu des services de police, notamment pour des actes de pédophilie. La liste de ses victimes est impressionnante. La Belgique s’interroge : pourquoi avoir remis en liberté Dutroux alors qu’il avait déjà, en 1989, enlevé et violé cinq jeunes filles ? Au terme d’un procès riche en rebondissements, il a été condamné à la prison à perpétuité.
Le prêtre pédophile avait abusé d’une centaine d’enfants.
Washington
de notre correspondant
L’ancien prêtre pédophile John Geoghan, à l’origine du scandale qui secoue depuis l’automne dernier l’Eglise catholique américaine, a été tué samedi dans sa prison du Massachusetts. Agé de 68 ans, il a, selon les enquêteurs, été étranglé par un de ses codétenus, Joseph Druce, 31 ans. Ce dernier, un néonazi haïssant les Noirs, les juifs et les homosexuels, est incarcéré à vie pour avoir tué un homme de 51 ans, il y a quinze ans. Il sera poursuivi pour ce nouveau crime, mais son sort ne devrait pas énormément changer : le Massachusetts n’exécute plus personne depuis 1947.
Diffusé les 17 juillet 2003, 7 mai 2006 et 27 janvier 2009
Le lundi 3 juin 1974, Marie-Dolorès Rambla, 8 ans, est enlevée près de chez elle, puis tuée. Un certain Christian Ranucci est interpellé et passe aux aveux après 19 heures de garde à vue. La disparition et le meurtre de l’enfant sont médiatisés à l’extrême. Alors que Ranucci est interrogé par la police, certains quotidiens annoncent d’emblée «l’arrestation du meurtrier». Et avant même son inculpation, son châtiment : la peine de mort. Le procès débute le 9 mars 1976 devant la cour d’assises d’Aix-en-Provence. Après deux jours de débats, Christian Ranucci est condamné à mort. Il est exécuté le 28 juillet 1976. En 1978, Gilles Perrault publie «Le Pull-over rouge», une minutieuse contre-enquête. Il parvient à faire naître le doute sur la culpabilité de l’accusé.
Diffusé les 10 juillet 2003, 22 janvier 2006 et 10 février 2009
Le 16 octobre 1984, un enfant de 4 ans, Grégory, était jeté pieds et poings liés dans une rivière, à Lépanges, dans les Vosges. Un mystérieux correspondant anonyme revendiquait alors ce crime commis par vengeance. L’énigme allait passionner l’opinion et déchaîner les médias. Deux interprétations allaient se disputer la faveur des journalistes, à défaut de celle de la justice : l’assassin serait l’oncle de l’enfant ou la mère elle-même, Christine Villemin. Au bout du compte, si l’on fait abstraction du drame vécu par les parents – mais le peut-on vraiment ? -, l’affaire Grégory restera dans la mémoire comme une forme moderne de procès en sorcellerie et un cas exemplaire de surenchère médiatique. Gros plan, plus de vingt ans après les faits.
L’ex-maire de Toulouse et actuel Président du CSA, Dominique BAUDIS, est mis en cause par des prostituées qui l’accusent d’avoir participé à des soirées sadomasochistes organisées par le tueur en série Patrice Alègre. Commentaire sur images factuelles,interview d’une prostituée et archives.
En présence de Laurent BAFFIE, Nadine DE ROTHSCHILD, Hélène DE FOUGEROLLES et Bruno SOLO, Thierry ARDISSON s’entretient avec Jimmy PAGE, fondateur du groupe de hard rock LED ZEPPELIN (ses propos sont traduits de l’anglais au français par une voix off).
Le parquet des mineurs de Paris a prononcé un non-lieu dans l’affaire des cédéroms pédophiles.
Sans surprise, selon les réquisitions du parquet des mineurs de Paris, un non-lieu a été rendu dans l’affaire des cédéroms pédocriminels de Zandvoort. Trois ans pour en arriver à ce qu’avait annoncé, dès le départ, le procureur des mineurs, Yvon Tallec, sur France 2 : il faut » minimiser en France la portée de cette affaire « . Elle avait fait grand bruit, après la révélation par l’Humanité, le 24 février 2000, de l’existence d’un cédérom de 8 500 clichés dont la police néerlandaise a tiré un fichier de 472 portraits de mineurs. Images parmi lesquelles des viols d’enfants, parfois de bébés, et des scènes de torture. Par la suite nous allions trouver 19 autres cédéroms, tous issus des activités d’un groupe animé par Gerrit Ulrich, un Hollandais assassiné en 1998. » Qui sont les enfants du cédérom ? » écrivions-nous. Trois ans plus tard, la question reste entière.