Comme promis, voici une 2ème histoire liée au Dark Web. Plus les années passent, plus les autorités tendent elles-mêmes à être de plus en plus dans « l’illégalité » pour atteindre leurs objectifs. C’est ce que nous allons voir avec l’histoire du site Childs Play, qui soulève de nombreuses questions déontologiques.
Une opération antipédophilie a permis l’arrestation de 245 personnes, pour la plupart aux États-Unis, et dans six autres pays. Les opérations ont été menées entre le 1er novembre et le 7 décembre.
Anonymous, le célèbre groupe de hackeurs activistes que l’on surnomme généralement Anon, vient d’annoncer être responsable de la chute de quarante sites à caractère pédopornographique. Le groupe affirme avoir ciblé Freedom Hosting, l’hébergeur de ces sites sur le DarkNet .onion de Tor. Il a aussi piraté le plus gros site pédophile sur ce réseau (par principe, nous omettrons de rapporter son nom) qui regroupait à lui seul plus de 100 Go de contenu. Anonymous a aussi publié la liste de 1 589 utilisateurs enregistrés sur ce site en la croisant avec d’autres listes récoltées lors de cette attaque pour offriraux autorités les noms, et parfois adresses physiques, adresses IP, compte sur divers forums et même certains comptes YouTube. L’attaque est d’un niveau technique bien plus élevé que la normale et la liste des utilisateurs du site pédophile est bien plus détaillée que d’habitude.
Affaire Alègre. Les dossiers Galbardi et Martinez retirés aux gendarmes.
Exit la cellule Homicide 31. Ce groupe d’enquête constituée, en juin 2000, autour de l’ex-adjudant Michel Roussel pour exhumer les meurtres de Patrice Alègre a vécu. Les juges Serge Lemoine et Fabrice Rives qui instruisent conjointement tous les dossiers criminels attribués à au tueur toulousain viennent de retirer aux gendarmes trois des cinq dernières affaires dont ils étaient encore chargés. Et pas les moindres. Il s’agit des assassinats de Line Galbardi, une prostituée frappée à mort en janvier 1992, dans une chambre de l’hôtel de l’Europe, de celui du travesti Claude Martinez retrouvé mort dans son studio un mois plus tard, et du viol d’une autre prostituée toujours en 1992.