France 24 Scandale des crimes rituels au Gabon: Une marche pacifiste interdite à Libreville, Anonymous s’en mèle

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France 24 – Sur le Net – 15 Avril 2013:

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Alors qu’une marche pacifique contre les crimes rituels au Gabon qui devait se tenir samedi à Libreville a finalement été interdite par les autorités locales, le collectif informel de pirates du web Anonymous a décidé d’apporter son soutien au combat de la population qui dénonce la multiplication récente de ce phénomène dans le pays. Un fléau qui selon des associations locales aurait fait une vingtaine de victimes depuis le début de l’année à commencer par des enfants dont les organes sont très recherchés dans certains États d’Afrique pour leurs prétendus pouvoirs surnaturels.

Les membres d’Anonymous ont ainsi lancé l’opération Gabon dont l’objectif premier est de sensibiliser l’opinion publique internationale à la situation actuelle dans le pays et d’interpeller le gouvernement pour qu’il s’attaque rapidement à ce problème. Une campagne qui s’organise essentiellement sur les réseaux sociaux où les internautes sont invités à utiliser les mots clés #OpGabon ou #SOSGabon pour dénoncer ces crimes horribles et réclamer justice pour les victimes.

Une vidéo réalisée par les pirates du web circule également sur les sites de partage pour faire la promotion de l’opération. Un clip contenant des images difficiles dans lequel les Anonymous critiquent notamment le silence de la communauté internationale et où ils fustigent l’attitude des dirigeants gabonais qui fermeraient les yeux sur cet inquiétant phénomène.

Et si la mobilisation en ligne du collectif de hackers est importante, ils ne sont pas les seuls à mener ce combat contre les crimes rituels sur la Toile. Deux pétitions ont en effet récemment vu le jour sur les sites Avaaz.org et Change.org. Des textes signés par plusieurs milliers d’internautes qui appellent le gouvernement à agir au plus vite pour mettre un terme à ce problème.

Source: http://www.france24.com/fr/20130415-internet-hackers-anonymous-denoncent-crimes-rituels-gabon?page=216


Pétitions:

Avaaz: Stop ritual killings in Gabon! Stop aux crimes rituels au Gabon!

Change.org: STOP AUX CRIMES RITUELS AU GABON


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Voir aussi:

Le message d’Anonymous:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=2LjdBsT0tkE[/youtube]


http://gabonreview.com/wp-content/uploads/femmes-libreville-18-mai-2012-copie.jpgDes cris et des larmes contre les crimes rituels au Gabon

gabonreview – 27 Mars 2013

La persistance des crimes rituels au Gabon a fait rompre le silence à la population qui jusque-là subissait, attendant sans aucun doute la réaction des pouvoirs publics. Après le lancement d’une campagne sur Facebook et l’annonce d’une manifestation début avril, il est question de la mise aux arrêts des six présumés assassins de Marcel Mayombo.

Lire la suite: http://gabonreview.com/blog/des-cris-et-des-larmes-contre-les-crimes-rituels-au-gabon/

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http://gabonreview.com/wp-content/uploads/stop-au-crime-rituel1.jpg

Marche contre le crime rituel : qu’attendent les autorités ?

gabonreview – 9 Avril 2013

Après une campagne médiatique réussie, lancée à travers les différents réseaux sociaux, le 20 mars 2013 pour dire, d’une seule voix, non aux crimes dits rituels au Gabon, la population gabonaise acquise à cette initiative se pose des questions sur le silence accablant des autorités du pays quant à la délivrance de l’autorisation de marche sollicitée par les différentes associations qui militent pour la fin de ces pratiques macabres.

Lire la suite: http://gabonreview.com/blog/marche-contre-le-crime-rituel-quattendent-les-autorites/

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http://gabonreview.com/wp-content/uploads/manifestation-contre-le-crime-dit-rituel-Paris.jpgCrimes dit rituels : la diaspora poursuit le combat

gabonreview – 15 Avril 2013

Une semaine après la protestation des Gabonais de Lyon pour dire «non aux crimes rituels», le relais a été passé à ceux de Paris et du Canada qui ont également exprimé leur soutien aux nombreuses familles endeuillées et saisi l’occasion pour interpeller les autorités gabonaises qui semblent ne pas partager la même sensibilité face à ce phénomène qui tente d’intégrer le registre du «normal» et du «simple accident».

Lire la suite: http://gabonreview.com/blog/crimes-rituels-la-diaspora-poursuit-combat/


Témoignage d’un jeune gabonais:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=AslaBle8zc8[/youtube]


Article Le Point :

La découverte du corps d'une fillette sur une plage de Libreville le 19 mars a fait scandale et relancé le débat sur les crimes rituels au Gabon, obligeant le président Ali Bongo Ondimba à réagir face à un phénomène dont se sont emparés les réseaux sociaux.

La découverte du corps d’une fillette sur une plage de Libreville le 19 mars a fait scandale et relancé le débat sur les crimes rituels au Gabon, obligeant le président Ali Bongo Ondimba à réagir face à un phénomène dont se sont emparés les réseaux sociaux.

La jeune fille avait disparu alors qu’elle se baignait et son corps meurtri n’a été retrouvé que le lendemain à quelques centaines de mètres de là, avait alors constaté un journaliste de l’AFP.

Pratiqués par des cercles secrets adeptes de sorcellerie, les crimes rituels consistent à prélever le sang de la victime et certaines parties du corps – yeux, sourcils, oreilles, sexe, langue, lèvres, bouts de peau, cerveau – censées offrir santé, richesse, réussite et pouvoir.

« C’est de pire en pire. On a déjà compté 19 cas depuis le début de l’année », parmi lesquels 10 enfants, soupire Jean-Elvis Ebang Ondo, président-fondateur de l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR), dont le fils de 12 ans a été enlevé, tué et mutilé en mars 2005.

Le dernier rapport de l’association, qui porte sur quatre provinces, a dénombré 34 cas en 2010, et 62 en 2011. En majorité des enfants, cibles les plus recherchées.

La police ne reconnaît toutefois pas la validité de ces statistiques, estimant que certains des décès n’ont aucun rapport avec des crimes rituels. Plusieurs morts inexpliquées ont été attribuées à des crimes rituels sous prétexte que les corps étaient abîmés.

La peur de la « voiture noire »

S’il est impossible de prouver qu’il s’agit de crimes rituels, faute d’autopsie, ces meurtres font régulièrement la Une des journaux gabonais et provoquent la colère des habitants contre l’inaction des pouvoirs publics.

A Libreville, la crainte des crimes rituels a même engendré des légendes urbaines, comme celle de la « voiture noire », qui attendrait à la sortie des écoles pour kidnapper des enfants.

La polémique a encore enflé ces derniers jours après l’interdiction d’une marche de protestation pacifique qui devait se tenir samedi.

« Je juge inopportune l’organisation d’une marche tendant à dénoncer la recrudescence des crimes » rituels, a déclaré le ministre de l’Intérieur Jean François Ndongou dans une correspondance à l’ALCR du 10 avril, tout en reconnaissant que la manifestation était « saluée par la population gabonaise dans son ensemble ».

Le lendemain, des pirates informatiques se réclamant du groupe Anonymous ont voulu interpeller le gouvernement gabonais, en publiant une vidéo où s’enchaînent des images choquantes de corps mutilés et d’organes.

La campagne, baptisée Opération Gabon, se poursuit sur le réseau social Twitter où les internautes utilisent les mots clés #OpGabon ou #SOSGabon pour dénoncer les crimes rituels.

Le site du collectif militant Avaaz.org a également lancé une pétition +Stop aux crimes rituels au Gabon!+, demandant que « la justice véritable soit appliquée ».

Inédite, cette mobilisation sur les réseaux sociaux embarrasse les responsables politiques gabonais et a poussé le président Bongo à réagir.

Aucune condamnation

Il a exprimé « la préoccupation de la Haute Institution (la présidence) face au phénomène combien ignoble des crimes », selon un communiqué du 11 avril. Toutefois, l’expression de « crime rituel » n’apparaît jamais. Sans doute pour ne pas ternir l’image du « Gabon émergent » mise en avant par le pouvoir.

L’association ALCR dénonce elle « l’impunité » dont bénéficieraient les bourreaux et les commanditaires de ces crimes. « On divertit les gens avec des semblants de procès, mais personne n’a jamais été condamné », assure son responsable, M. Ebang Ondo.

Selon lui, de nombreux hommes politiques et personnalités ont recours aux crimes rituels pour en tirer, selon leurs croyances, leur puissance.

« L’Etat ne veut pas qu’on en parle, parce que ce sont des hautes personnalités qui font perdurer ces pratiques, qui se nourrissent de ça », affirme-t-il.

En octobre, l’ONG Reporters sans frontières avait déjà tiré la sonnette d’alarme, dénonçant « la multiplication des pressions sur les journalistes » gabonais qui enquêtent sur les crimes rituels et leurs liens avec les milieux politiques.

Un pas a cependant été franchi avec la récente levée de l’immunité parlementaire d’un sénateur accusé d’avoir commandité un crime rituel à des fins fétichistes. La justice est aujourd’hui libre de le convoquer pour éclaircir le meurtre d’une fillette de 12 ans en 2009.

« On attend toujours qu’il passe à la barre », rappelle M. Ebang Ondo.

Source: http://www.lepoint.fr/societe/au-gabon-la-psychose-des-crimes-rituels-ravivee-par-les-reseaux-sociaux-16-04-2013-1655690_23.php


http://www.pedopolis.com/medias/images/abominable.jpg?fx=r_550_550

ATTENTION, Personnes sensibles, abstenez vous d’aller sur cette page

UN RAPPORT ACCABLANT SUR LES VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS AU GABON – 23 Octobre 2012

Le REDDHGA (Réseau de défenseurs des Droits Humains du Gabon) est une ONG gabonaise. Ce réseau est coordonné par un citoyen gabonais très courageux du nom de Jean Elvis Ebang Ondo. Cette ONG vient de publier un rapport général sur la situation des droits de l’homme au Gabon pour la période débutant en 2009 et 2012. Comme vous pouvez le voir sur ces photos qui sont très pénibles, les autorités gabonaises ont beaucoup de comptes à rendre en ce qui concerne les droits de l’homme.

 

http://gabonenervant.blogspot.fr/2012/10/a-damning-report-about-human-rights.html

 

 


Clip – SACRI (Le Gabon dit Stop aux crimes rituels)

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=tEj4WX3S0Bc[/youtube]

Pour que les familles des victimes sachent bien qu’elles ne sont pas seules à vouloir que justice soit faite et à souhaiter que tout ça cesse un jour.
Mouvement SACRI
Stop Aux Crimes Rituels
Musique: « Ici c’est chez toi » Nephtali feat. François N’gwa
Réalisation: Enseulementquelquesmots.org

Sur Facebook: http://www.facebook.com/pages/Le-Gabon-dit-Stop-aux-Crimes-Rituels/147460385421342


Voir aussi:

http://www.pedopolis.com/medias/images/thumb-gabon-vaudou-pouvoir.jpg?fx=r_300_300

L’effet Papillon

Pouvoir et sorcellerie, enquête sur les crimes rituels au Gabon

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