1. Brigitte Bonnaffé
Psychologue, qui a expertisé les enfants Delay en juin 2004, en urgence et pendant le procès de Saint-Omer. Car les autres experts ont été tellement attaqués que le tribunal a mandaté de nouveaux experts au dernier moment.
1. Brigitte Bonnaffé
Psychologue, qui a expertisé les enfants Delay en juin 2004, en urgence et pendant le procès de Saint-Omer. Car les autres experts ont été tellement attaqués que le tribunal a mandaté de nouveaux experts au dernier moment.
Ce témoignage a été réalisé par des citoyens lambda qui se sont simplement interrogés sur le véritable sens de ce « fiasco judiciaire ». Sans étiquette associative, politique ou religieuse, notre démarche est sincère et désintéressée. Aussi, nous semblait-il primordial de remettre au cœur de l’affaire ces enfants victimes, les Oubliés d’Outreau et de leur permettre de s’exprimer librement.
Les enfants n’ont pas menti, nous en avons aujourd’hui la certitude. A vous de vous faire votre propre opinion, en votre âme et conscience, et peut-être ainsi rétablir la Vérité par la réinformation. Merci à Jonathan et à ses frères pour cette leçon de courage et d’humilité qu’ils nous donnent tous les jours.
Depuis quinze jours les assises de Rennes jugent Daniel Legrand, mis en cause dans des faits de viols présumés quand il était mineur. Et depuis quinze jours, nous constatons dans les médias la même omniprésence médiatique des avocats de la défense qui, à grand renfort de mises en scène théâtrale, répètent inlassablement la stratégie qui leur a permis d’obtenir lors du procès en appel de Paris l’acquittement de la plupart de leurs clients (après l’intervention hors de tout respect des procédures, du Procureur général Yves Bot présentant en conférence publique ses excuses aux mis en cause avant même le rendu du délibéré du jury de la Cour d’assises le lendemain).
1. M. Ringot
Le début de matinée a été consacré, près d’une heure durant, à l’audition d’un surveillant qui se trouvait à la prison de Loos et qui a recueilli les « confidences » de Daneil legrand sur ses aveux bidons.
Pour Me Patrice Reviron, avocat de Jonathan Delay, un des enfants victimes d’Outreau, la thèse selon laquelle le juge Burgaud aurait «jeté en pâture» le nom de Daniel Legrand à Myriam Badaoui «a du plomb dans l’aile».
Myriam Badaoui, entendue comme témoin, est arrivée libre à la barre, par une porte dérobée.
La tête couverte d’un foulard – qu’elle n’a pas eu à ôter -, vêtue d’un survêtement gris, la femme de 46 ans a beaucoup changé depuis sa condamnation, en 2004, à quinze ans de prison, pour les viols, agressions sexuelles, proxénétisme et corruption de mineurs de ses quatre garçons et des huit autres petites victimes officielles, absentes à ce procès. Libérée aux deux tiers de sa peine, elle a considérablement maigri. Mais le public n’a pu se faire une idée sur sa coupe de cheveux.
Il y avait foule au Parlement de Bretagne, le tribunal où se déroule le procès de Daniel Legrand. Ce jour, la star c’était résolument Myriam Badaoui.
On aurait pu estimer le meilleur de la rencontre de l’avocat d’assises Eric Dupont-Moretti, surnommé à juste titre « Acquittator » dans les prétoires, avec le chroniqueur judiciaire Stéphane Durand-Souffland (Figaro). Mais les meilleures idées sur le papier sont parfois issues d’une défense trouble, voire malhonnête. L’avocat exerce à nouveau ses talents pour défendre son client Daniel Legrand (fils). Qu’en est-il de la vérité ?
Ce mardi matin, il y avait comme une ambiance de fête de famille au procès de Daniel Legrand: on se salue longuement entre confrères journalistes, les avocats de défense saluent chauement leurs porte plumes, et Daniel Legrand serre la main aux journalistes puis à ses avocats. Il faut dire que tout le monde se connaît à force.