(…) Au milieu de cette savoureuse galerie de témoins, plus étonnante encore est la présence du prêtre d’une paroisse du sud de la France. Au cours des congès passés au Maroc en 2003 puis en 2007, celui-ci aurait reçu des « confidences » indiquant qu' »au cours de séjour de français connu (…), des évènements festifs avaient été organisés dans lesquels des mineurs se seraient livrés à la prostitution ». Ses sources: « Des hoteliers et des marocains de condition modeste, qui s’étaient ouverts à lui en raison de sa position éclésiastique. » Le prêtre fait ainsi état de cas de « prostitution de mineurs à la villa Majorelle, propriété d’Yves Saint-Laurent (décédé en 2008, NDLR) et de Pierre Bergé, où Jack Lang était régulièrement invité ».
Rabat : Phénomène locale et dommage collatérale d’un tourisme sexuel inavoué, les crimes sexuels sur enfants se multiplient au Maroc, en l’absence de dispositions légales à la hauteur de la gravité de ce crime devenu phénomène.
A Marrakech, Rabat, Tanger et dans plusieurs autres régions du royaume, des scandales de pédophilie ont éclaté.
Des touristes européens, parents, enseignants ou même des imams, ont été impliqué dans des cas de viols d’enfants, garçons et filles, débusqués par la justice.
Le Maroc abrite des oasis paradisiaques qui ne recèlent pas que des trésors de beauté, elles cachent également des secrets d’alcôve sordides et répréhensibles, où les maîtres des lieux, souvent occidentaux et nantis, se révèlent être de terribles prédateurs sexuels.
Le 28 septembre, le procès par contumace d’un dirigeant français d’une chaîne hôtelière de luxe dans une affaire de pédophilie a débuté à Marrakech. Longtemps accusées de laxisme, les autorités marocaines ont durci le ton face aux prédateurs sexuels étrangers. Certains continuent malgré tout à passer au travers des mailles du filet. Le point avec Najat Anwar, présidente de l’association « Touche pas à mon enfant ».
En septembre 2012, le scandale éclate ; il vise des viols filmés de mineurs dans un riad appartenant au français Patrick-Denis Finet, directeur de l’ hôtel Jnan Rhama, à Marrakech, de la prestigieuse chaîne Mandarin Oriental. Il réussit à sortir du Maroc malgré le mandat d’arrêt lancé contre lui. Le 28 septembre 2012, s’est ouvert le procès des deux chauffeurs qui rabattaient les mineurs dans la rue. Finet, lui, n’a jamais été convoqué par la justice marocaine ni entendu dans le cadre d’une enquête.
– « Pourquoi ne pas, ne serait-ce que pour démentir la rumeur, nous raconter l’histoire de la chambre de la Mamounia que vous auriez dévastée avec Philippe Douste-Blazy ?