Faites entrer l’accusé est une émission de télévision française créée en 2000. Lors de sa première saison, l’émission s’appelait « Histoires de ». Chaque épisode retrace l’une des grandes affaires criminelles françaises jugées: l’affaire Grégory, l’affaire Christian Ranucci, l’assassinat du juge Michel, etc.
L’émission, d’une durée d’environ 90 minutes, est présentée de juin 2000 à mai 2011 par Christophe Hondelatte puis, depuis octobre 2011, par Frédérique Lantieri. Dominique Rizet est le chroniqueur régulier de l’émission. Elle est diffusée en seconde partie de soirée (plus rarement en prime time) sur France 2. L’émission est produite par Christian Gerin (17 juin média) et réalisée par Bernard Faroux. Certaines affaires inédites sont également diffusées sur Paris Première ou rediffusées sur Planète Justice.
Diffusé les 22 mai 2005, 27 mai 2007 et 20 juillet 2010
https://youtu.be/8HpM3bpnT7Q
Normandie. Un homme pénètre dans la gendarmerie : «Je vous amène un pédophile…» Ce pédophile, c’est Marcel Lechien. Pendant 13 ans, il a été l’instituteur du village. Un maître d’école à l’ancienne, sévère, mais connu de tout le village et respecté de tous. Deux de ses anciennes élèves portent plainte contre Marcel Lechien : Monsieur Lechien. On s’aperçoit que depuis des années, la directrice de l’école, l’inspecteur, une psychologue, un médecin, avaient été alertés.
Mais il ne s’est rien passé. Le silence est retombé pendant 5 ans. Et Marcel Lechien a recommencé… Faites entrer l’accusé dresse la chronique d’un village en proie à la honte et au scandale.
Diffusé les 12 août 2004, 8 octobre 2006 et 14 mars 2010
Dans l’esprit du public, Guy Georges est l’archétype du criminel sexuel, du tueur en série. L’affaire Guy Georges est aussi celle qui a imposé, pour le public et pour le législateur, le principe du fichage ADN. Véritable révolution dans le domaine de l’investigation policière, le relevé d’empreintes ADN permit d’identifier le meurtrier. Retour sur les faits. Automne 1997. Un homme terrorise la capitale. Coup sur coup, il vient de tuer deux jeunes femmes. A chaque fois, l’homme a suivi ses victimes dans la rue avant de pénétrer de force chez elles. Le «tueur de l’Est parisien» fait la une des journaux. Martine Monteil, directrice de la P.J. et à l’époque chef de la Brigade criminelle, revient sur les péripéties de cette enquête hors du commun.
En 1994, Van Geloven a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le viol et le meurtre de deux petites filles, Ingrid et Muriel, dans la région de Perpignan. Deux meurtres d’une violence ignoble et qui auraient pu être évités. En effet, l’homme a déjà été condamné à deux reprises. Sa première condamnation remonte à 1984, pour agression sexuelle. Van Geloven ne restera cependant pas longtemps en prison. Et en 1990, il récidive. Il est cette fois condamné pour outrage public à la pudeur, mais ressort libre du tribunal. Un an plus tard, cet homme, qui se qualifie lui-même de monstre, repasse à l’acte. Cette fois-ci, il ne se contente plus de violer, mais tue également ses victimes. La justice s’est ainsi révélée impuissante à protéger les membres de la société.
Diffusé les 28 août 2003, 23 avril 2006 et 12 mai 2009
Le 15 août 1996, la Belgique et l’Europe entière découvrent le nom et le visage de Marc Dutroux. Ce jour-là, on retrouve deux fillettes : Sabine, 12 ans, et Laetitia, 14 ans, disparues l’une depuis deux mois, l’autre depuis une semaine. Elles sont vivantes, mais ont subi des abus sexuels durant leur détention dans une cave. Dutroux est déjà bien connu des services de police, notamment pour des actes de pédophilie. La liste de ses victimes est impressionnante. La Belgique s’interroge : pourquoi avoir remis en liberté Dutroux alors qu’il avait déjà, en 1989, enlevé et violé cinq jeunes filles ? Au terme d’un procès riche en rebondissements, il a été condamné à la prison à perpétuité.
Pierre Chanal avait prévenu, publiquement : «Si on me juge, je me suicide». Il l’a fait. Son procès n’aura duré qu’une seule journée. Depuis sa chambre d’hôpital à Reims où il était pourtant étroitement surveillé, l’ancien adjudant s’est ouvert l’artère fémorale à l’aide d’une lame de rasoir…