Archives de catégorie : Groupe EBRA

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AFP / Le Journal de Saône-et-Loire La Verrière : trois mises en examen, la piste du diable s’estompe

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Trois personnes, dont l’homme qui dit avoir été pris pour le diable par ses proches, ont été mises en examen lundi dans l’enquête sur la famille qui a sauté par la fenêtre d’un appartement de La Verrière (Yvelines), provoquant la mort d’un bébé.
La fillette de quatre mois est morte suite à sa chute du deuxième étage d’un logement social de la commune aux petites heures de la matinée samedi, le parquet précisant que douze personnes avaient tenté de fuir par la fenêtre, et non onze comme il l’avait indiqué dans un premier temps.
«Il n’y aurait aucun lien avec la religion ni avec le satanisme», a d’emblée indiqué le procureur de la République Michel Desplan, lors d’une conférence de presse. Si les enquêteurs ont retrouvé des livres religieux dans l’appartement, cela «n’a rien d’exceptionnel pour une famille évangéliste», a-t-il insisté.
Cette piste du «diable» a été dans un premier temps avancée par le parquet sur la foi du témoignage de Francisco Constantin, l’homme qui a assuré aux enquêteurs avoir été pris pour Satan alors qu’il se rendait nu pour donner un biberon à un enfant. Selon lui, la famille l’aurait alors fait fuir avec un couteau, criant «on va te tuer, on va te tuer», le blessant à la main.
Mais ce scénario est battu en brèche par plusieurs autres témoignages «contradictoires» d’occupants de l’appartement, dont certains restaient hospitalisés samedi, a expliqué Michel Desplan. Ils tendent à renforcer la thèse d’une violente dispute familiale qui a dégénéré.
Selon eux, vers 4 heures du matin, Francisco serait entré dans une chambre de l’appartement où étaient regroupés ses trois belles-soeurs, un beau-frère et cinq enfants. «Armé d’un couteau», il les aurait «menacés et incités à sauter par la fenêtre», selon le procureur.
Une bagarre s’en serait suivi avec une belle-soeur, Eurydice, et un beau-frère, Benjamin Kawa.
«Dans une peur panique, poursuit Michel Desplan, les protagonistes de l’affaire auraient préféré quitter les lieux en sautant par la fenêtre. «L’une des belle-soeurs dont l’enfant se trouvait accroché à elle par un vêtement, aurait alors entraîné son enfant dans le vide, provoquant sa mort.
Cette version est notamment celle d’Eurydice et de Benjamin, qui ont été mis en examen pour «violences volontaires avec arme provoquant une ITT supérieure à huit jours».
Francisco a été mis en examen pour «coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Le parquet a requis le placement en détention de Francisco et de Benjamin et un placement sous contrôle judiciaire de la femme.
L’enquête sur cette affaire dont «on ne connaît pas l’entière vérité» selon Michel Desplan, a été confiée à la sûreté départementale des Yvelines ainsi qu’au commissariat d’Elancourt.
Elle devra notamment expliquer pourquoi, lors de cette soirée, auraient été prononcés selon des témoins des phrases à connotation religieuse, notamment par une femme qui venait de sauter : «Au nom de Jésus!» et «Remercions Dieu pour cette journée».

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Libération Le procès de Patrick Font, accusé de pédophilie. «J’aurais dû m’écarter, m’éloigner, m’en aller»

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Annecy, envoyée spéciale.

«Font, Patrick, levez-vous» Il se met debout, droit, les mains derrière le dos. Il porte un costume de ville, chemise jaune paille échancrée, T-shirt noir, gilet bordeaux. Son visage aux traits hachés, durs, sa chevelure blanche, la salle les reconnaît. C’est l’humoriste qui, vingt ans durant, est monté sur toutes les planches de France avec Philippe Val. Font et Val, à l’affiche, les blagues de Rien à Cirer sur France-Inter, le dimanche, la bande de Charlie Hedbo. C’est lui, Patrick Font, 58 ans, auteur-compositeur, comique et prévenu. La scène était triste hier. Dans la salle bondée du tribunal correctionnel d’Annecy, qui le juge pour «atteintes sexuelles», il y avait des femmes en larmes. Patrick Font est poursuivi pour avoir caressé leurs enfants, longtemps, souvent, partout. La nuit, le jour, sur la paille des granges, sur les sièges des autocars, chez lui, chez elles, en tête à tête et devant tout le monde. «12 victimes entre 1993 et 1996 se sont déclarées, mais combien y en a-t-il d’autres? Patrick Font est un pédophile», a accusé le procureur de la République en demandant huit années de réclusion criminelle et l’interdiction à vie d’exercer toute fonction sociale ou professionnelle avec des enfants.

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Bazooka & Libération « Apprenons l’amour à nos enfants »

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(Image censurée pour sa publication sur Pedopolis)

Bazooka Production dans Libération du 5 Novembre 1977

apprenons-l'amour-à-nos-enf

 

 

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