Comme certains mauvais esprits (c’est un euphémisme) mettent en doute sur le net et facebook l’existence de 12 enfants violés et indemnisés après les procès d’Outreau en 2004 et 2005 (Saint-Omer puis Paris), je vous livre ci-joint le document officiel qui en fait état.
Je vous livre mon adaptation satirique du tube de Claude François, dédiée à Florence Aubenas et Lucie Soullier après leur article « Outreau : trois semaines dans l’ombre des révisionnistes » dans le Monde de ce samedi.
Un double coup de théâtre identique à celui de Paris en 2005 dans la même affaire d’Outreau a secoué les assises des mineurs à Rennes jeudi, avec les réquisitions de l’avocat général demandant l’acquittement de Daniel Legrand fils, accusé de viol présumé sur les enfants Delay, et la décision des avocats de la défense de ne pas plaider après cette invocation de son « innocence ».
Un virulente attaque a été lancée mercredi aux assises de Rennes contre le ministère public, accusé par les avocats de la partie civile « d’arbitraire, de destruction de l’Etat de droit », et d’être « sorti de la route » dans sa conduite du procès Daniel Legrand fils dans le dossier Outreau.
Un coup de théâtre a mis fin mardi à l’audience délétère du procès Daniel Legrand fils, avec un ministère public oeuvrant à décharge, grâce à la preuve apportée par la partie civile sur un mensonge du taxi Pierre Martel, l’un des 13 acquittés, à propos de l’accusé.
Dans un tweet, vous me traitez « d’imposteur révisionniste » à propos de ma lutte en faveur de la vérité dans les procès d’Outreau, avant le procès de votre client, Daniel Legrand fils, devant les assises des mineurs à Rennes le 18 mai.
Je ne m’abaisserai pas à jouer dans votre basse-Cour, avec le facile dicton sur « la bave du crapaud etc… ». Non, je préfère vous remercier pour la publicité gratuite que vous faites ainsi à mon livre « Retour à Outreau-Contre-enquête sur une manipulation pédocriminelle ».
Oui, je suis un « contestataire » de cette abominable machination, et non pas un « révisionniste ». Je vous somme de cesser d’utiliser à mon égard ce terme réservé à ceux qui nient l’extermination massive des juifs par les nazis. Quant aux vrais imposteurs, ils se trouvent dans votre camp, celui des avocats de la défense, avec derrière eux la tache indélébile de leur atroce conduite en audience face aux enfants violés. Vous oubliez que douze d’entre ces petites victimes, reléguées dans le box des accusés ( !) aux assises de Douai en 2004, ont été reconnues comme telles et indemnisées par l’Etat. C’est pour elles et contre les mensonges que j’ai mené ce combat.
La peur vous étreint avant ce nouveau procès, et vous perdez votre sang-froid. Si j’étais un imposteur, il fallait me poursuivre en diffamation en 2013 dans les trois mois après la publication de mon enquête. Mais vous n’avez pas osé. Pourquoi donc, si ces deux ans de travail constituaient une « imposture » ? Et demandez à vos deux collègues, Eric Dupond-Moretti et Frank Berton, pourquoi ils ont décliné ma demande d’interview avant l’édition de mon livre.
A une semaine du procès du fils Daniel Legrand devant la cour d’assises des mineurs à Rennes pour des viols présumés, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) à Strasbourg étudie une requête de partie civile visant à faire condamner la France pour « procès inéquitable » lors des assises en appel à Paris en 2005 sur les viols de mineurs commis à Outreau, selon des sources proches du dossier.
Onze jours avant le nouveau procès du fils Legrand devant les Assises de Rennes (du 18 mai au 5 juin), une équipe de 4 journalistes a consacré sur France 2, chaîne du service public, une insupportable émission à sens unique pour défendre l’accusé, accuser le justice et démolir en une phrase le juge Fabrice Burgaud dans ce qui est qualifié de « fiasco d’Outreau »..
Un ancien évêque anglican, Peter Ball, passe en jugement pour viols de mineurs le 1er août, et un ancien garde du corps de Diana, Stephen Salmon, vient de prendre 4 ans de prison sous le même chef d’inculpation.
Le procès de quatre hommes pour viols, enlèvement et séquestration d’une jeune femme et de son ami en 2010 s’est ouvert ce lundi devant les Assises de Rennes. L’un des accusés est défendu par Me Eric Dupond-Moretti.