Diffusé les 12 août 2004, 8 octobre 2006 et 14 mars 2010
Dans l’esprit du public, Guy Georges est l’archétype du criminel sexuel, du tueur en série. L’affaire Guy Georges est aussi celle qui a imposé, pour le public et pour le législateur, le principe du fichage ADN. Véritable révolution dans le domaine de l’investigation policière, le relevé d’empreintes ADN permit d’identifier le meurtrier. Retour sur les faits. Automne 1997. Un homme terrorise la capitale. Coup sur coup, il vient de tuer deux jeunes femmes. A chaque fois, l’homme a suivi ses victimes dans la rue avant de pénétrer de force chez elles. Le «tueur de l’Est parisien» fait la une des journaux. Martine Monteil, directrice de la P.J. et à l’époque chef de la Brigade criminelle, revient sur les péripéties de cette enquête hors du commun.
« Il n’aura pas échappé à votre attention que notre société ne se porte pas très bien. Les gens sont mal à l’aise, nerveux et ne se sentent pas en sécurité. Parallèlement, notre vie privée revêt à nos yeux de moins en moins d’importance (…) nous confions l’ensemble de nos informations privées au système et en sommes totalement dépendants pour nos besoins monétaires et autres. Beaucoup se demandent: « Où est-ce que le monde va? Où nous mène cette route? Qu’est-ce qui nous attend encore? Comment en sommes-nous arrivés à ce chaos? »
Chaque année en France, des milliers d’enfants sont maltraités et victimes d’abus sexuels. Dans un cas sur deux, ils n’ont pas encore atteint l’âge de la puberté ; les tout-petits ne sont pas à l’abri. Deux fois sur trois, ces enfants sont abusés par l’un de leurs parents ou de leurs proches. Ils restent parfois marqués à vie : troubles psychologiques, échec scolaire, dépression, suicide, délinquance, toxicomanie, prostitution sont parmi les conséquences de ces traumatismes. Et si on ne les aide pas, ils risquent de reproduire le même comportement avec leurs propres enfants. Cet ouvrage constitue un guide très pragmatique, qui à la fois analyse sur le fond le phénomène de la maltraitance et des abus sexuels et permet aux professionnels une prise en charge de ces violences de façon concertée, au niveau social, judiciaire et thérapeutique.
Biographie de l’auteur
Frédérique Gruyer, psychothérapeute, psycho-sexologue. Martine Nisse, thérapeute familiale, éducatrice spécialisée. Dr Pierre Sabourin, psychiatre, psychanalyste.
ICW – Association à vocation sanitaire et sociale Collectif des Mères
COMMUNIQUE DE PRESSE
Infanticide et Matricide au «Pays des Droits de l’Homme» En France en 2004, nos Enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses ont pour obligation de visiter, voire de résider avec leurs pères-abuseurs. Rassemblées au sein de l’association ICW-Collectif des Mères, de nombreuses mères sur le territoire français, multiplient les démarches nécessaires pour protéger et défendre l’intégrité physique et morale de leurs enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses.
UN ANCIEN SUBSTITUT du procureur de Toulouse, Marc Bourragué, 48 ans, aujourd’hui en poste à Montauban (Tarn et-Garonne), a été identifié comme le magistrat fantôme ayant supervisé le meurtre de Line Galbardi, une prostituée assassinée en janvier 1992 dans la Ville rose. Une énigme depuis douze ans.
Trente témoins qui auraient pu parler au procès Dutroux ne sont plus de ce monde. Assassinés, sans que personne ne sache pourquoi ni par qui, suicidés ou victimes d’un accident de la route, juste avant d’être entendus ou juste après avoir déposé plainte pour menaces de mort. Longtemps avant le début du procès Dutroux, un minigénocide a eu lieu sur le banc des témoins. La justice n’a vu aucun lien entre ces trente décès. Contrairement à Douglas De Coninck, qui suit l’affaire Dutroux depuis 1996. La lenteur de la machine judiciaire aura aussi facilité la perte de mémoire organisée…