Archives de catégorie : - Date: OK

Livre / Marie-Christine Gryson-Dejehansart Outreau, la vérité abusée

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Qu’avons-nous retenu de l’affaire d’Outreau qui a embrasé les médias, la justice et le pays tout entier ? Uniquement le visage des acquittés. Personne ne sait que douze enfants ont été reconnus victimes. Car la fiction l’a progressivement emporté sur la réalité.  » Les enfants d’Outreau par manque d’affection ont inventé des abus sexuels.  » C’est ainsi que débute une vaste campagne de désinformation. Des coupables de substitution sont alors désignés à la vindicte populaire. Assistantes maternelles, policiers, travailleurs sociaux, psychologues et magistrats : tous subissent un procès en incompétence pour avoir jugé crédible la parole des enfants.

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Extrait d'une conférence Les personnalités multiples selon le Père François Brune

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Bloc Identitaire Frédéric Mitterrand hué à Bordeaux

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(Le Monde) « La Mauvaise Vie » de Frédéric Mitterrand : les passages qui dérangent

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Extrait du livre La Mauvaise Vie, de Frédéric Mitterrand (Edition Robert Laffont, 360 p., 2005), pages 293 à 307.

« Le garçon marche dans la nuit à quelques pas devant moi. Pantalon de teinte sombre ajusté sur les hanches, étroit le long des jambes ; tee-shirt blanc qui colle au contour des épaules et à la ligne du dos ; bras nus, une Swatch au poignet, cheveux noirs avec des reflets brillants, dégagés sur la nuque. Démarche souple, allure tranquille, tout est beau, net, irréprochable. Il ne se retourne pas, il sait que je le suis et il devine sans doute que cet instant où je le regarde en profil perdu, de près et sans le toucher, me procure un plaisir violent. Il a l’habitude. C’est le quatrième depuis hier soir, j’ai voulu passer par un club que je ne connaissais pas encore avant de rentrer à l’hôtel et je l’ai aussitôt remarqué. Il n’y a que pour ceux qui ne les désirent pas qu’ils se ressemblent tous. Il se tenait comme les autres sur la petite scène, les mains croisées en arrière pour bien marquer le corps dans la lumière, en boxer short immaculé, le côté saint Jean-Baptiste qu’ils retrouvent instinctivement et que les pédés adorent, mais le visage fermement dessiné, l’expression avec du caractère, regard sans mièvrerie et sourire sans retape, un charme immédiat qui le détachait du groupe des enjôleurs professionnels. J’imaginais Tony Leung à vingt ans. Il a ri comme s’il avait gagné à la loterie quand j’ai fait appeler son numéro et lorsqu’il est venu près de moi, j’ai deviné brièvement l’odeur de sa peau, eau de Cologne légère et savon bon marché ; pas de ces parfums de duty free dont ils raffolent en général. Il avait l’air vraiment content d’aller avec moi ; j’ai senti qu’il serait vif et fraternel. Les rats qui grouillent dans la ruelle détalent à notre passage, les néons disparaissent derrière nous dans la pénombre, les remugles des poubelles s’estompent dans la chaleur poisseuse, et le vacarme assourdissant de la techno qui dégorge par les portes ouvertes de tous les autres clubs accentue cette impression de privation sensorielle où je concentre toute mon attention uniquement sur lui et sur ce que j’en attends. Mauvaise musique grossièrement frelatée au synthé sur des standards que l’on ne reconnaît plus mais dont le rythme infernal bombarde tout le quartier, fait chanceler entre excitation et hébétude et saoule le désir qui tambourine contre les tempes. Ça baisse un peu dans le souterrain qui mène au parking de l’hôtel. Il élève ses quinze étages de médiocre confort international au-dessus du flot populeux et du magma des boîtes et des gargotes, abritant une clientèle pas trop friquée de tour operators qui sort le jour en groupes serrés et tâte furtivement du grand frisson et de la rigolade à souvenirs avant de se coucher tôt derrière les doubles vitrages climatisés. Mais il plonge ses racines dans un sol autrement plus fertile : la sorte de grotte où le gang des chauffeurs de taxi se livre à des parties de cartes vociférantes dans une atmosphère de tripot pour films de kung-fu commande l’accès à une série de chambres sans fenêtre qui se louent ordinairement à l’heure, et pour longtemps, voire à perpétuité si on veut en finir et y mettre le prix. Ce n’est certainement pas le pire endroit pour mourir, anonymat et discrétion assurés. De vilains jeunes gens qui n’auraient eu aucune chance sur la rampe à numéros prennent leur revanche en s’affairant devant les caves à plaisir : ils détiennent les clefs, assurent la circulation qui peut être dense, relèvent les compteurs, font le ménage entre les passes. Plutôt sympatiques au demeurant : ils prétendent connaître tous les garçons par leurs noms et traitent les habitués à pourboires en jouant la comédie d’un service de palace. Le réduit et la salle de bains sont très propres : serviettes sous cellophane, housse en papier sur le lit sans drap, moquette neuve, ventilateur chromé, des miroirs un peu partout et même au plafond pour qui ça intéresse. Le room valet, comme il se désigne élégamment lui-même, fait une tentative pour me montrer comment marche la télévision et, jaugeant mon air apparemment défait, me propose à tout hasard des cassettes sans doute destinées à me ranimer. On rit un peu sans bien se comprendre, je lui refile les billets pour deux heures avec de quoi s’offrir une autre dent en or et il sort en chantonnant. Nous sommes seuls. Mon garçon n’a pas dit un mot, il se tient devant moi, immobile, le regard toujours aussi droit et son demi-sourire aux lèvres. J’ai tellement envie de lui que j’en tremble.

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Droit Fondamental L’affaire Polanski va-t-elle rouvrir les dossiers Coral et Zandvoort aux USA ?

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Jacqueline de Croÿ – 1er octobre 2009

Polanski a photographié la nudité d’une enfant de 13 ans, avant qu’il ne la drogue et la sodomise, ce qui présume qu’il avait une de ces « collections » qualifiées de pédopornographie. Son comité de soutien comprend plusieurs personnalités mises en cause dans le réseau Coral, dont la collection de pédopornographie était vendue par le réseau de Zandvoort. Ces dossiers comportent les plus anciennes collections européennes de photos de crimes réels sur les enfants. Polanski était en France au moment du scandale Coral. Ses amis et leurs intérêts communs pourraient inciter la justice Américaine a vérifier si la victime de Polanski figure aux cédéroms de Zandvoort.

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Multiples Pages … Dit la Neurologie (Personnalités multiples)

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Le Lettre du Continent n°576 Les conseillers français d’Obiang

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Aussi discrets qu’Hassan Hachem, le sésame du président Obiang, plusieurs conseillers officieux français œuvrent dans l’ombre du chef de l’Etat.

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Documentaire Google Baby: Bébés en kit

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Quel est le point commun entre Nayna Patel, une femme médecin en Inde, Doron, un homme d’affaires israélien, et Katerine, une mère de famille du Tennessee ? La fabrication de bébés ! Ainsi, Doron décrit le négoce assez particulier auquel il se livre. D’abord, le matériel génétique est acheté aux États-Unis – par exemple à Katerine qui, pour rénover sa maison, vend régulièrement ses ovules. Une fois les œufs fécondés, les clients de Doron sélectionnent les embryons qui les intéressent. Ceux-ci sont alors envoyés en Inde à la clinique du docteur Patel, qui insémine les mères porteuses. Neuf mois plus tard, les « parents » viennent récupérer l’enfant. Les femmes enceintes sont logées à l’hôtel, à l’écart de leur famille et de la réprobation sociale. Elles portent les bébés occidentaux contre rémunération et espèrent ainsi améliorer leur situation. Chez Doron, on explique que l’externalisation vers un pays en développement permet tout simplement de baisser les coûts…

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(AFP / Le Figaro) Un beau-frère de Dati accusé de viol (sur mineur)

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Un homme de 48 ans, marié à une soeur de la ministre de la Justice, Rachida Dati, a été mis en examen le 14 mai pour atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans par un juge d’instruction du tribunal de Bourg-en-Bresse, a-t-on appris aujourd’hui de source judiciaire.

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Reportage France 2, Faites entrer l'accusé Denis Waxin – Le prédateur

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Faites entrer l’accusé

Saison n°9 – Épisode n°13

Diffusé les 21 avril 2009 et 27 mars 2011

Le 29 juillet 1992, le corps de Nadjia, 4 ans, est retrouvé dans un terrain vague au sud de Lille. En 1985 et en 1990, deux petites filles ont été violées et tuées dans des circonstances similaires. En 1999, Denis Waxin, un Lillois de 31 ans, est arrêté. En janvier, il avait violé, puis relâché Julie, 6 ans. L’enfant l’a reconnu. Face aux policiers, Waxin avoue le viol et le meurtre de Nadjia, puis les viols et les meurtres de Cathy en 1990 et de Nathalie en 1985. Au juge d’instruction, il avoue encore deux viols sur des petits garçons en 1992. Il est condamné à la perpétuité avec trente ans de sûreté, mais il fait appel des deux jugements. Un an plus tard, lors de son dernier procès, la perpétuité a été confirmée et assortie de 29 ans de sûreté.

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Goodreads « Today I’m Alice » – Alice Jameison (autobiographie)

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Lorsque Alice était adolescente, d’étranges choses ont commencé à lui arriver. Des heures de sa vie disparaissaient. Elle entendait des voix crier, lui disant qu’elle était inutile. Des cauchemars la hantaient depuis son enfance, les scènes horribles avec des hommes abusant d’elle devenaient de plus en plus détaillées… plus réelles.

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Reportage France 2, Faites entrer l'accusé Michel Fourniret et Monique Olivier – L’alliance diabolique

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Faites entrer l’accusé

Saison n°9 – Épisode n°11

Diffusé les 24 mars 2009 et 3 octobre 2010

 Entre 1987 et 2003, dans les Ardennes, Monique Olivier «rabat» pour son mari, Michel Fourniret, sept jeunes filles âgées de 12 à 21 ans, qu’il viole et tue. En 2003, une huitième victime leur échappe et met la police sur leurs traces. Arrêté, Michel Fourniret avoue neuf crimes, mais il est soupçonné d’en avoir commis d’autres en Belgique. A l’issue de son procès en 2008 à Charleville-Mézières, le couple est condamné à la perpétuité.

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