Extrait du reportage: « L’affaire des poisons, les secrets de Louis XIV »
Cette affaire de la deuxième partie du XVIIe siècle français a pour origine les investigations du premier lieutenant général de police de Paris La Reynie. Il avait été chargé par Louvois le ministre de la guerre de Louis XIV d’enquêter sur le commerce criminel de poisons. Il n’était apparemment pas rare à cette époque de se débarrasser d’une personne par ce moyen. Les enquêtes débouchent sur un très grand réseau de fourniture de poisons. L’élaboration des substances avaient une connotation satanique tant pour les alchimistes que les fournisseurs (souvent des femmes) ou les clients. De nombreuses personnes sont arrêtées, dont de hauts membres de la cour, et une chambre judiciaire spéciale est créée (la chambre ardente) pour traiter cette affaire. Louis XIV semble vouloir faire le ménage. Un des fournisseurs, surnommée La Voisin, a joué un rôle clé dans ce réseau. Après qu’elle ait été exécutée, sa fille se met à parler. Elle dénonce notamment la marquise De Montespan, la maîtresse favorite du roi, qui aurait été une utilisatrice des poisons. Elle dit aussi que la marquise participait à des messes noires chez sa mère avec sacrifices d’enfants. La raison d’Etat finit par l’emporter: une condamnation de la favorite de Louis XIV pourrait ternir la réputation du roi. La partie de l’affaire mettant en cause la marquise de Montespan est donc enterrée.
Malheureusement, notre mémoire n’est pas un magnétoscope et nous avons une compréhension limitée de la façon dont elle fonctionne. Cela entraine des désaccords qui sont particulièrement virulents en ce qui concerne la bataille sur la question des souvenirs retrouvés. En effet, des mémoires enterrées concernant des événements traumatiques peuvent ressurgir, mais à quel point peuvent-elles être fiables ? Les souvenirs traumatiques sont-ils réprimés par un processus de dissociation ? Ou est-ce un simple oubli ? Le Dr Jonica Newby explore ici quelques pistes concernant les mémoires traumatiques enfouies avec le Pr. Warwick Middleton et le Pr. Richard Bryant…
Vincent Descharnes est un flic de province à l’allure ordinaire. Il y a dix ans, il a enterré une sale affaire pour sauver sa peau. Wilson et Stan ont en commun leur passion pour Déborah mais aussi un lourd secret. Il y a dix ans, ils ont subi un traumatisme dont aucun enfant ne peut se remettre. Wilson veut oublier. Stan veut parler, sans savoir qu’il met alors en marche une terrible machination…
Quelques mots au sujet de la sortie du film « Présumé Coupable » pour rappeler que les vraies victimes sont les enfants dans cette sale affaire d’Outreau. Il y a bien eu des enfants violés, martyrisés, torturés et personne n’en parle! Rossignon a insisté pour faire savoir que ce film était une fiction, qu’il soit entendu: beaucoup d’oublis dans ce film, surtout la réplique d’Alain Marécaux lors du huis clos où il avoua qu’il était coupable de ce dont son fils l’accusait !
Le film raconte le calvaire d’Alain Marécaux – « l’huissier » de l’affaire d’Outreau – arrêté en 2001 ainsi que sa femme et 12 autres personnes pour d’horribles actes de pédophilies qu’ils n’ont jamais commis. C’est l’histoire de la descente en enfer d’un homme innocent face à un système judiciaire incroyablement injuste et inhumain, l’histoire de sa vie et de celle de ses proches broyée par une des plus importantes erreurs judiciaires de notre époque.
Par Jacques Cuvillier, Ex Maître de Conférences – 31.08.11
En version papier ou sur Internet, vous êtes certainement tombé sur un article présentant ce film comme « l’événement de la rentrée ». L’information est partout, et les efforts déployés pour arriver à un tel niveau de couverture démontrent s’il en était besoin le militantisme sous-jacent.
« Aujourd’hui à Baltimore s’ouvre une conférence, avec la participation de chercheurs venant de différents milieu universitaires Etats Uniens, qui se propose de débattre des moyens pouvant amener la légalisation de la pédophilie. Ces savants vont réfléchir sur les moyens de convaincre l’Association Américaine de Psychologie de la nécessité de retirer la pédophilie de la liste des troubles psychiques, tout comme cela fut fait pour l’homosexualité . L’organisateur de la conférence est un groupe de militants pédophiles de l’institution B4U-ACT. Elle regroupe des psychiatres qui contestent le fait que les penchants sexuels d’adultes pour des enfants relèvent d’un trouble psychique devant etre soigné. Participent à cette conférence un certain nombre de représentants du monde universitaire, notamment d’Harvard et de la Johns Hopkins University ainsi que d’écoles supérieures de Louisville et de l’Illinois. …