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Projection du film « Outreau l’autre vérité » organisée par CNA avec pour invités Serge Garde, Michel Gasteau, Bernard de la Villardière et la présence exceptionnelle et inédite du juge Burgaud.
Et pourquoi ne pas offrir une poupée à un petit garçon et un camion de pompier à une fillette ? C’est une nouvelle tendance : pour lutter contre les préjugés sexistes, certains parents ont décidé de traiter le problème à la racine, en élevant leur enfant comme si il n’avait pas de sexe. C’est en Suède que ce mouvement est né. Là-bas, certaines familles autorisent leur petit garçon à porter des vêtements de filles ; et dans les maternelles, les contes de fée où le prince charmant vient délivrer la princesse endormie sont proscrits. Un pronom neutre, qui n’existait pas, a même été inventé dans la langue suédoise pour ne pas devoir différencier féminin et masculin. En France, une crèche pilote tente cette expérience controversée en faisant la chasse aux réflexes sexistes.
Émilie Renavand
Photo prise à l’issue du débat après la présentation du film « Outreau, l’autre vérité » de Serge Garde au cinéma de Bourg-en-Bresse le 23 mars 2013. Auteur du livre « Retour à Outreau-contre-enquête sur une manipulation pédocriminelle » (KontreKulkture), Jacques Thomet a animé le débat auquel ont participé les trois frères Delay, devenus adultes. Ils font partie des douze enfants reconnus comme victimes de viols à Outreau et indemnisés par l’Etat.
Arguments à la disposition de ceux et celles qui veulent défendre le film de Serge Garde produit par Bernard de la Villardière.
Les critiques qu’on peut lire et entendre sur ce film constituent un cas d’école qui va nous permettre un intéressant décryptage de la manipulation de l’opinion via une désinformation savamment orchestrée. Cette manipulation de l’opinion procède d’éléments de langage en termes d’arguments fallacieux pour le fond (donnés par S. Durand-Soufflant et Karine Duchochois) et d’une invective répulsive sans arguments pour la forme (Le job habituel de Eric Dupond Moretti ). Il est intéressant de constater que des procédés identiques ont été utilisées à partir de 2004 associés à une synergie d’intérêts, sans ignorer la malchance du hasard, qui ont abouti à la plus grand mystification de l’histoire de notre Justice française.
Un documentaire intitulé « Outreau, l’autre vérité » fait du bruit. Serge Garde, le réalisateur, adopte délibéremment un tout autre point de vue que celui du fiasco judiciaire. Un révisionisme qui surprend et laisse une impression de malaise 12 ans après cette affaire.
Nous avons tous été sur-informés pendant l’affaire dite d’Outreau. Elle a traumatisé les consciences et déstabilisé l’institution judiciaire. Jamais une affaire retentissante n’avait aussi peu divisé l’opinion publique. Comme si l’esprit critique avait été anesthésié. Pourquoi ?
Dix ans après, il est temps de s’interroger, de façon dépassionnée, sur ce phénomène qui nous a submergés.
Outreau, un symbole de l’erreur judiciaire ? Que treize des dix-sept accusés aient été acquittés après un ou deux procès, n’est-ce pas le fonctionnement normal de la justice ? Le véritable problème n’est-il pas celui de la détention provisoire ? Outreau, un fiasco judiciaire ? Oui, mais ce n’est pas celui qui a été dit.
C’est à ce décryptage qu’« Outreau, l’autre vérité » vous invite. Un film qui ne laisse aucune place à la fiction. Un film qui repose exclusivement sur des documents et sur de nombreux témoignages, tous inédits.
« Le documentaire sort demain, il a été tourné par Serge Garde, il est produit par Bernard de la Villardière avec la société « Ligne de Front »; Alors on va essayer de prendre les choses dans l’ordre, avant d’en venir au fond du documentaire et d »expliquer pourquoi il déclenche la polémique, moi je voudrais comprendre pourquoi est-ce qu’il sort au cinéma Bernard ?