Très peu de public dans la salle en ce deuxième jour de procès: en soutien à l’avocate qui avait été séquestrée, sur les bancs derrière les parties civiles, une dizaine d’individus de très bonne humeur. Derrière Chantal Clos trois personnes (MAJ) dont sa fille, ainsi qu’un homme assis derrière. Ce dernier avait été voir la Présidente hier pour comparaître comme témoin dans ce procès, mais il était trop tard pour y participer selon les modalités habituelles. Aujourd’hui il est retourné voir la Présidente invoquant qu’elle use de son pouvoir discrétionnaire, en accord avec l’avocate de Chantal, pour qu’il puisse témoigner avant la fin du procès.
Les procès se suivent et se ressemblent en ce doux pays … Comme d’accoutumée, la carte des faux souvenirs a été brandie avec insistance pour contrecarrer des accusations d’inceste remontant aux années 90 que Anouk, la fille de Chantal, a renouvelé ce jour devant la Cour. Comme d’accoutumée aussi sa maman qui avait réagi à ces révélations par une réaction de protection serait selon l’Accusation une manipulatrice, induisant le « classsique » Syndrome d’Aliénation Parentale (SAP) chez sa fille.
Jeudi, le 23 juin à 18h30, ICW – Collectif des Mères et le Collectif National pour les Droits des Femmes organisent un rassemblement devant le ministère de la Justice, place Vendôme, Paris, pour soutenir les femmes poursuivies pour non représentation d’enfants.
ICW – Association à vocation sanitaire et sociale Collectif des Mères
COMMUNIQUE DE PRESSE
Infanticide et Matricide au «Pays des Droits de l’Homme» En France en 2004, nos Enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses ont pour obligation de visiter, voire de résider avec leurs pères-abuseurs. Rassemblées au sein de l’association ICW-Collectif des Mères, de nombreuses mères sur le territoire français, multiplient les démarches nécessaires pour protéger et défendre l’intégrité physique et morale de leurs enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses.
L’association International Children Welfare – Collectif des Mères, déclarée le 29 Mars 2001 puis est parue au J.O le 21 avril 2001, est née d’un constat grave : la défaillance criminelle de l’Etat français vis-à-vis des enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses et de leurs mères qui assument dignement leurs devoirs de représentantes légales.
« Quiconque se tait et ferme les yeux est coupable de complicité et de non-assistance à personne en danger »
Au nom d’une conception de la famille que nous refusons parce qu’elle maintient le secret sur les agressions sexuelles incestueuses, Femmes devenues mères, nous témoignons de l’injustice que nous vivons conjointement avec nos enfants.