Outreau ! On pourrait croire que tout a été dit, que tout a été écrit sur Outreau. L’affaire a été jugée, rejugée, et la Justice elle-même a fait l’objet de jugements aussi bien médiatiques qu’institutionnels. C’est entendu : Outreau est le Tchernobyl judiciaire qui par la faute d’un juge coupable a envoyé en prison des innocents. Outreau est ce cri qui accuse les enfants qui fabulent. Outreau est le Plus jamais ça ! de la Justice française.
Comme Sarkozy en 2011, Hollande vient de refuser de recevoir les douze enfants d’Outreau violés, reconnus comme victimes et indemnisés après les assises de 2004 et 2005.
L’impact médiatique de mes révélations le 28 décembre sur ce meurtre présumé vient de relancer l’affaire d’Outreau avec l’ouverture d’une enquête pour vérifier la réalité de cet événement dramatique, à même de provoquer la rouverture éventuelles du dossier, conclu à l’époque par un non-lieu, sur quatre autres meurtres d’enfants à Outreau dénoncés par quatre autres mineurs.
Cet appel concerne 27 des enfants présumés victimes de viols à Outreau et devenus majeurs aujourd’hui, mais qui ne font pas partie des 12 autres présents à Saint-Omer puis Paris et indemnisés par l’Etat (30.000 euros à chacun).
J’ai choisi ce moment de l’année pour révéler le coup de théâtre annoncé sur mon site, car les pédocriminels et tous leurs complices n’ont droit à aucune trêve des confiseurs, ni à aucun répit tant qu’ils ne seront pas poursuivis et châtiés par la justice des hommes.
Outreau : ma contre-enquête sur cette imposture va être publiée par KontreKulture en janvier 2013
15 décembre 2012
« J’ai signé ce samedi le contrat avec les éditions KontreKulture pour la publication de mon livre de contre-enquête sur l’imposture des procès d’Outreau.
Ma récente investigation en France, qui explique le long silence antérieur de ma part, m’a fait rencontrer, en compagnie d’un vieil ami à moi, la jeune M., victime à Reims et ailleurs, depuis sa sixième année, de viols en série et d’autres crimes satanistes par un réseau de criminels dont j’ai les noms et les adresses.
Notre combat commun contre la pédo-criminalité vient de connaître un succès de taille ce jeudi au tribunal de Saint-Malo avec la relaxe d’Alice (son prénom d’emprunt. Tous les autres prénoms ont également été changés), cette grand-mère poursuivie pour « dénonciation calomnieuse » contre l’oncle de Marine, qu’elle accuse d’avoir violé cette fillette de dix ans.
Vous avez été cinquante-quatre mineurs à Outreau dont les noms figurent dans les 30.000 pages du dossier judiciaire, que j’ai analysées, comme présumées cibles de viols, avant les assises de Saint-Omer (2004) puis de Paris (2005). Douze d’entre vous ont finalement été reconnus victimes à Paris, et indemnisés à hauteur de 30.000 euros (sauf un seul, qui n’a reçu que 10.000 euros).