Pour assurer la défense de Cheb Mami et demander la remise en liberté du chanteur algérien emprisonné à Paris, un collectif s’est formé hier autour d’un éminent spécialiste du droit pénal.
Le prêtre pédophile avait abusé d’une centaine d’enfants.
Washington
de notre correspondant
L’ancien prêtre pédophile John Geoghan, à l’origine du scandale qui secoue depuis l’automne dernier l’Eglise catholique américaine, a été tué samedi dans sa prison du Massachusetts. Agé de 68 ans, il a, selon les enquêteurs, été étranglé par un de ses codétenus, Joseph Druce, 31 ans. Ce dernier, un néonazi haïssant les Noirs, les juifs et les homosexuels, est incarcéré à vie pour avoir tué un homme de 51 ans, il y a quinze ans. Il sera poursuivi pour ce nouveau crime, mais son sort ne devrait pas énormément changer : le Massachusetts n’exécute plus personne depuis 1947.
Ottis Toole commet son premier crime à l’age de 14 ans. Il a une enfance absolument atroce, puisque dès l’age de 5 ans il accompagne par exemple sa grand-mère qui est une sataniste convaincue, pour aller déterrer des cadavres, pour fabriquer des potions à partir des morceaux de cadavres.
Aux portes de l’an 2000, avec la mise en carte » des individus, ce n’est pas la peste que nous redoutons, mais l’embrigadement idéologique et le conditionnement mental de nos sociétés. L’auteur braque ici ses projecteurs sur la CIA, cadre principal de l’Opération Mind Control : plus de vingt-cinq ans durant, la CIA a développé une effrayante technologie de contrôle mental, apparemment plus poussée que les méthodes mises au point par les chercheurs soviétiques. Elle dispose aujourd’hui de moyens extrêmement sophistiqués qui lui permettent, notamment, de programmer des individus pour toute mission d’espionnage ou d’assassinat qu’ils réaliseront, même contre leur volonté, même contre une loi naturelle aussi fondamentale que l’instinct de conservation. Fondé sur un matériau de plus de deux mille documents issus de la CIA et mille deux cents pages de témoignages, ce livre raconte l’histoire de ceux qui ont été « ratés » par la cryptocratie américaine : en dépit des techniques d’effacement de la mémoire, ils sont nombreux à se souvenir et à dénoncer les détails horribles de leur expérience.
Les réseaux pédophiles tels que les a révélés l’affaire Dutroux sont parfois patronnés par des sectes d’inspiration satanique. Elles se livrent sur les enfants que leur procurent des rabatteurs à des rituels sadiques qui peuvent aller jusqu’à la mise à mort. Ces horreurs ont été vécues par le jeune Samir, enlevé à Paris par la secte Kripten. Elles sont rapportées en détail dans un livre bouleversant, « L’enfant sacrifié à Satan », qui viens de paraître aux éditions Filipacchi. Le jeune Samir a entre-temps été entendu par la justice belge. Notre collaborateur Michel Peyrard a interviewé l’auteur du livre.