J’avais quatre ans et j’étais ligotée sur une chaise. Des sangles rembourrées immobilisaient mes bras, mes poignets et mes pieds, mon cou et ma tête étaient coincés dans un système empêchant tout mouvement. Une femme s’avança vers moi, en me parlant tout bas en allemand d’une voix dure. Quand je ne répondais pas correctement, elle s’approchait de moi, son visage coléreux juste au-dessus du mien terrifié. Lentement, méthodiquement, elle prenait la cigarette coincée entre ses lèvres et la dirigeait vers ma cuisse nue. Elle gardait la cigarette là pendant que je hurlais. La femme était ma mère et la petite cicatrice ronde est toujours là aujourd’hui.
Brice Taylor est une survivante d’un programme MK-ULTRA dont elle a dénoncé les abus rituels. Elle est l’auteur du livre »Thanks for the memories : the truth has set me free » (Merci aux souvenirs : la vérité m’a libérée), où elle expose les intrigues du gouvernement et l’emploi »d’esclaves sexuelles » par des gens haut placés. Elle est également propriétaire de EEG Spectrum, centre de soins par travail sur les ondes cérébrales, situé en Caroline du nord. Elle a gentiment accepté d’être interviewée pour cet article et de partager ses sentiment sur ce sujet. Ça vaut le coup de l’écouter, c’est une personne courageuse et son combat pour elle-même et sa fille est des plus inspirants.
Le Bohemian Club, créé en 1872 par cinq journalistes du San Francisco Examiner (qui en furent exclus par la suite) et situé à San Francisco en Californie, est l’un des clubs les plus fermés du monde. Véritable club néo-conservatiste1 de l’élite et des personnes d’influence, il regroupe quelques 2 000 membres (uniquement des hommes, pour la plupart des Américains qui représentent au total le quart de la fortune privée aux États-Unis, mais aussi quelques Européens et Asiatiques) qui se réunissent tous les ans lors des deux dernières semaines du mois de juillet au Bohemian Grove. La cotisation est de 25 000 $ et la liste d’attente est de 21 ans au minimum.Le Bohemian Grove est une propriété privée de 11 km² appartenant au club, située à Monte Rio en Californie. Les membres du club s’y réunissent chaque année, les deux dernières semaines de juillet.
Ils y exercent leurs talents musicaux, comiques, mais des discours y sont aussi tenus.Lors de l’été 2000, le journaliste Alex Jones a infiltré le Bohemian Grove et a filmé la cérémonie pour réaliser son documentaire Dark secrets inside Bohemian Grove2. Le documentaire est disponible ci dessous.Selon lui, des cérémonies païennes d’inspiration druidique y auraient lieu. La cérémonie du Cremation of care qui ouvre les deux semaines annuelles de séminaire au Bomemian Grove reprend des rites druidiques et babyloniens au bord d’un lac artificiel et au pied d’une statue de hibou en ciment de 12 mètres (le hibou est le symbole du club, que l’on retrouve sur son logo). Durant la cérémonie, des haut-parleurs sont posés à côté du hibou, donnant l’illusion qu’il parle, agissant ainsi en tant que maître de cérémonie. La voix enregistrée de l’ancien-journaliste Walter Cronkite, un membre Bohemian Club, est utilisée comme voix du hibou pendant la cérémonie. Les parties du manuscrit peuvent contenir des allusions aux prisonniers prétendus des druides représentant les tribus ennemies. À la fin de la cérémonie, une barque contenant un cercueil dérive jusqu’au pied du hibou. Le cercueil contient une effigie d’enfant, qui est alors brûlée sur un bûcher, ce qui fait penser au culte des démons Baal ou Moloch. L’incinération symbolise la disparition des soucis pour les membres du club.
Récemment, HJ Springer, l’éditeur de Centrex a fait une série d’interview par e-mail avec moi. Il les a publié sur son site et j’ai décidé de partager un de ces articles pour deux raisons:
La chaîne cryptée Canal Plus propose une investigation très poussée sur le dossier du cédérom dont l’Humanité avait révélé l’existence. Les réseaux pédophiles et leurs étranges protections au centre du scandale.
(Cet article est paru en page 5 de la section « Nouvelles » de Observer le dimanche 1er octobre 2000. Il a été publié sur guardian.co.uk à 01:19 BST le dimanche 1er octobre 2000)
L’article suivant pourra paraître comme du charabia pour quelqu’un qui n’a jamais entendu parler auparavant de dissociation et d’alters indépendants les uns des autres….. J’imagine que pour l’auteur de l’article (Svali – 2000), exprimer par des mots ces différentes personnalités possibles chez un être est déjà compliqué, la traduction en français l’est tout autant.
Cinq ans après le meurtre de sa fille, Claudia reçoit un coup de téléphone de celle-la, lui demandant de la délivrer. Aidée d’un ex-policier, elle part a la recherche de sa fille et va découvrir la terrifiante vérité.
Note préliminaire de Svali : J’ai voulu publier un article à la fois stimulant et courageux, écrit par un ancien Illuminatus qui est toujours en cours de guérison des sévices rituels sataniques qu’il a subis. Cet article est diffusé avec la permission de son auteur, Kim Campbell. Mon espoir est qu’il contribuera à éduquer les Chrétiens, et à donner un sujet d’espérance à d’autres victimes du satanisme. L’article lui-même a été écrit en avril 1999.
Témoignage de ma délivrance.
Je m’appelle Kim Campbell. J’ai 49 ans, et j’habite Tulsa, dans l’Oklahoma. Je suis marié et heureux de l’être. J’exerce la profession d’assistant médical, et j’appartiens à l’église Morning Star Testimony à Tulsa. Au cours des années passées, j’ai pu éprouver la réalité de ma conversion à Christ, par le choix personnel que j’avais fait.
La quatrième catégorie d’entraînement ou de programmation est orientée vers un travail au sein de la secte. Chaque personne a un travail spécifique qui lui est attribué depuis la petite enfance chez les Illuminati. On teste régulièrement l’enfant pendant ses premières années de vie pour ses aptitudes et capacités. Le statut des parents ainsi que l’intelligence de l’enfant et sa capacité à se dissocier joueront aussi un rôle dans le travail final. Les travaux possibles dans une secte sont de manière non exhaustive :
Cet article, en corrélation avec ceux déjà écrits, est très difficile pour moi. Pourquoi ? Parce qu’il aborde certaines des choses dont j’ai le plus honte dans la vie. J’étais devenue programmeuse de secte, ou »formatrice » comme ils disaient et ici je vais partager certaines choses que j’ai accomplies ou dont j’ai été à l’occasion témoin. Je suis également passée par là étant enfant, cet article est donc aussi autobiographique. Une autobiographie peut être une occasion de fanfaronner, de ressentir de la joie ou bien de la souffrance. Quant à moi, je me retrouve dans la dernière catégorie, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais j’espère de tout mon cœur que partager ma souffrance aidera d’autres à l’éviter ou aidera la société à comprendre un peu mieux ce que les survivants ont traversé.