Il y a 60 ans, un docteur américain financé par la CIA utilisait ses patientes et patients québécois comme cobayes. Les proches de ses victimes, qui ont vu leur vie brisée, entament aujourd’hui une poursuite contre le gouvernement canadien. Le documentaire MK-ULTRA : la fin du silence raconte un épisode honteux de la guerre froide qui s’est joué à Montréal et fait état des conséquences des expériences secrètes de lavage de cerveau menées à l’Institut Allan Memorial.
Le projet pseudo-médical MK-Ultra, pendant la Guerre froide, refait surface à Montréal. Des victimes ont déposé plainte.
L’histoire
Dans les années 1950-1960, le projet MK-Ultra, projet de la puissante CIA américaine, cherchait à contrer les « avancées » soviétiques en matière de lavage de cerveaux. Injections de LSD, électrochocs … Tout ou presque a été administré à des milliers de cobayes, sous couvert de traitements expérimentaux, dans plus de 80 institutions en Amérique du nord. Au Canada, ces tests sadiques portent le nom de Montreal Experiment et se déroulaient à l’hôpital Royal-Victoria ou à l’institut Allan Memorial, de l’université McGill. Avec le feu vert et l’argent du gouvernement canadien de l’époque, aux bottes du grand frère américain. Après les révélations du New York Times, en 1974, la CIA a indemnisé 9 patients canadiens atteints de graves séquelles. Dans les années 1990, le Canada en a indemnisé soixante-dix-sept, sans reconnaitre de « responsabilité »
Les cobayes de la CIA est un film historique, accusateur, et documenté sur la face occulte de ce qui s’est passé dans les années 50, 60 et 70 aux Etats-Unis. Sous prétexte de recherches sur le cerveau humain, des dizaines de milliers de personnes vont servir de cobayes non volontaires et devenir des de laboratoires au service d’un programme de recherche top secret de la CIA. Ces cobayes étaient recrutés parmi les indigents, les déshérités, dans les prisons, les hôpitaux, les casernes et même les orphelinats. But de la manœuvre : effacer la mémoire, trouver un moyen pour faire avouer un ennemi, fabriquer une machine humaine prête à tuer contre son gré.
Publié pour la première fois dans Journal of OrthomolecularMedicine, Vol.5, no 1, 1990
Traduction Google
Introduction
L’hypothèse adrénochrome de la schizophrénie (Hoffer, Osmond et Smythies, 1954), a été stimulée par les travaux d’Osmond et Smythies (1952) qui se sont concentrés sur les dérivés méthylés de l’adrénaline en tant que possibles schizophrénogènes en dogènes. Ils ont montré que l’expérience qui a suivi l’ingestion de la mescaline était à bien des égards similaire à l’expérience induite par la schizophrénie chez des personnes normales. Cela a attiré l’attention sur les dérivés de l’adrénaline (et de toutes les amines sym-pathomimétiques et de leurs précurseurs) comme facteurs étiologiques. Cependant, en 1952, très peu de ces composés avaient été étudiés. Avec nos ressources, nous avons été contraints de limiter nos études à un seul dérivé, l’adrénochrome, un dérivé oxydé et coloré de l’adrénaline. La chimie était si peu connue qu’il n’était pas surprenant que les chimistes aient conclu, à tort, qu’elle était intrinsèquement instable et difficile à étudier. Nous avons consacré une grande partie de nos recherches chimiques à cette substance intéressante. En conséquence, sous la direction du Dr R. Heacock (1959, 1965), un énorme corpus de données a été recueilli et publié détaillant la chimie de l’adrénochrome, sa synthèse, son métabolisme, sa conversion en d’autres produits et ses réactions avec des substances comme l’acide ascorbique.