« – Mon père me caressait dans tous les sens ; j’avais failli être violée par un de ses meilleurs amis qui avait le même goût pour les petites filles.
Mon père, j’aimais bien ; mais l’autre il était saoul, il m’a fait très peur.
Il a sorti son kiki de son truc, j’étais affolée… » (Claude Sarraute).
Vous comprendrez combien le temps m’a manqué hier soir à la télé (LCP) pour révéler en quelques minutes ce qui m’a pris 24 mois à découvrir dans une horreur quotidienne, y compris ces tentatives de suicide de petites victimes.
Maintenant que la médiatisation de mon livre est lancée, grâce à l’émission télé d’hier soir sur LCP, le torrent des nouvelles révélations dans ma manche ne s’assèchera plus, avec en priorité ce jour le scandale de l’affaire Daniel Legrand fils.
Dans cette nouvelle vidéo, Salim Laïbi évoque son procès contre Pierre Bellanger le 28 mars prochain, la séance de dédicaces organisée le soir même, et commente l’actualité : Chypre et l’Union européenne, la plainte de Michel Neyret contre François Cluzet, la mise en examen de l’Agence du médicament dans l’affaire du Mediator, la mise en examen de Nicolas Sarkozy, le film Outreau, l’autre vérité, l’« affaire » Patrick Cohen-Frédéric Taddeï, l’omerta contre Dieudonné et Alain Soral…
Après dix heures de délibéré, le fondateur de l’Ecole en bateau, Léonide Kameneff, a été condamné à 12 ans de prison pour abus sexuels sur neuf enfants ayant suivi les cours dans les années 80 et 90 à bord du bateau de l’Association.
La cour d’assises des mineurs de Paris a condamné vendredi 22 mars dans la soirée le fondateur du projet pédagogique l’Ecole en bateau, Léonide Kameneff, à 12 ans de réclusion criminelle pour viols contre des enfants, à l’issue de trois semaines d’audience.
Accusé d’abus sexuels sur mineurs, Léonid Kameneff s’est défendu en rappelant que la pédophilie pouvait être considérée comme une cause défendable jusque dans les années 1990. Si cela n’excuse rien, l’existence d’un mouvement propédophile en France est confirmée par un ouvrage de sociologie publié mercredi.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Outreau : le film de Serge Garde, « Ouvreau, l’autre vérité« . On ne vous a pas tout dit », sorti en salles le 6 mars dernier, jette un pavé dans la mare. Et pour cause, le documentaire, très controversé, crée la polémique et revient sur une affaire qui dérange : le procès d’Outreau, qui avait abouti en décembre 2005 à l’acquittement de treize personnes parmi les dix sept accusées de viols et de maltraitance sur douze enfants.
LCP (La chaîne parlementaire) m’a invité dans le programme en direct « Ca vous regarde », dirigé par Arnaud Ardoin, ce jeudi à 20H45, pour parler de mon livre « Retour à Outreau : contre-enquête sur une manipulation pédocriminelle ».
Que les vérités judiciaires, celle des acquittés et celle des enfants des procès d’Outreau soient apparemment incompatibles, c’est un constat qui a pu être fait, dès la date du verdict en Juin 2004. Les médias ont occulté cette seconde vérité judiciaire et sa mise en lumière reste encore problématique en 2013, comme le démontrent les réactions au film de Serge Garde « Outreau, une autre vérité » qui met l’accent sur le statut de victimes de 12 enfants.
Invitée à l’avant première du film « Outreau, l’autre vérité » le 26 février, j’ai été agréablement surprise par le fait que ce film, malgré une obligatoire censure, amène le public à se poser des questions à propos de cette affaire qui finalement, est bien moins claire que certains ne veulent bien le dire. (De la Journaliste Donde Vamos Lire l’article)