Le cinéaste est accusé de douze agressions sexuelles
Ce vendredi 28 février, Roman Polanski a remporté le César du Meilleur réalisateur. Un prix controversé qui a déclenché le départ fracassant d’Adèle Haenel, Céline Sciamma, Aïssa Maïga et d’autres personnalités du cinéma de la salle Pleyel à Paris, où se déroulait la cérémonie.
Pour la première fois dans le monde francophone, un livre tente d’explorer les sujets complexes que sont les abus rituels traumatiques et le contrôle mental qui en découle. Il s’agit ici d’approfondir la lourde question de la pédocriminalité élitiste, aussi appelée le pédo-satanisme.
Mars 1977, Californie. Roman Polanski conduit une Mercedes le long de Mulholland Drive en direction de la maison de Jack Nicholson. Assise à côté de lui, une actrice en herbe, Samantha Geimer, treize ans. Tout le monde a eu un avis sur ce qui s’est passé ensuite. Pourtant, même si l' » affaire Polanski » a longtemps fait la une des journaux du monde entier, une grande partie de cette journée et » la fille » même qui se trouve au cœur de cette histoire restent un mystère. Qui était le prédateur ? Qui était la proie ? » La fille » était-elle une victime innocente ou une Lolita utilisée par sa mère ? Comment le système judiciaire a-t-il pu négliger les deux parties concernées de manière aussi spectaculaire ?
Samantha Geimer, la jeune fille dont le réalisateur Roman Polanski avait abusé en 1977 alors qu’elle avait 13 ans, raconte pour la première fois son histoire. Le récit-témoignage sortira en France en octobre.