Le scandale du sexe et de la pornographie dans les livres scolaires obligatoires s’étend dans le silence des parents d’élèves, des associations de parents et des autorités religieuses. Il touche tant les écoles publiques que l’enseignement catholique.
Un support est en phase d’expérimentation à l’école maternelle pour échanger avec les enfants sur la sexualité. Il a déjà été utilisé auprès de 684 élèves de grande section de maternelle de 29 écoles.
La pièce issue du livre « Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon » est mise en scène à Toulouse au théâtre du Grand Rond et présentée dans le cadre scolaire à des élèves de primaire.
Outrepassant totalement son champ de compétences, le Parlement européen va examiner une proposition de résolution sur l’émancipation des jeunes filles par l’éducation dans l’Union européenne, qui préconise que les Etats membres promeuvent « l’égalité des genres » à l’école. Cette promotion devrait se traduire par « l’éducation de genre » dans les programmes, par la formation des professeurs, qui seraient invités à « réfléchir sur leur propre identité », la formation des parents eux-mêmes, par du « matériel pédagogique sur l’égalité des sexes », par la lutte contre le sexisme (entendez les différences hommes-femmes) présent dans la littérature, le cinéma, la musique, les jeux, (autrement dit la mise à la poubelle de toute notre culture fondée sur la différence sexuelle), etc.