Vigi Gender L’Europe envisage de préconiser la promotion active de « l’égalité des genres » à l’école

Outrepassant totalement son champ de compétences, le Parlement européen va examiner une proposition de résolution sur l’émancipation des jeunes filles par l’éducation dans l’Union européenne, qui préconise que les Etats membres promeuvent « l’égalité des genres » à l’école. Cette promotion devrait se traduire par « l’éducation de genre » dans les programmes, par la formation des professeurs, qui seraient invités à « réfléchir sur leur propre identité », la formation des parents eux-mêmes, par du « matériel pédagogique sur l’égalité des sexes », par la lutte contre le sexisme (entendez les différences hommes-femmes) présent dans la littérature, le cinéma, la musique, les jeux, (autrement dit la mise à la poubelle de toute notre culture fondée sur la différence sexuelle), etc.

Le Parlement se base pour cela sur quelques considérations à caractère idéologique, en particulier:

« considérant que la notion de « genre » est un construit social […] et que l’école contribue à la reproduction des représentations sociales liées au genre » (B). Cette considération n’est autre que le postulat de l’idéologie du genre, qui affirme que nous ne sommes qu’une construction sociale, sans aucune influence de notre corps sexué.

« considérant que la perspective de genre et l’égalité des sexes doivent être incorporées à tous les niveaux du système éducatif […]pour mettre en place une véritable parité entre hommes et femmes, aussi bien dans la sphère publique que dans la sphère privée. »(D)

Autrement dit, les différences entre garçons et filles ne seraient que culturelles. Il faudrait donc les supprimer pour arriver à une égalité-indifférenciation homme-femme dans tous les champs de la vie, y compris dans nos maisons.

Mais qu’est-ce qui les ennuie dans les différences hommes-femmes? C’est une autre considération qui nous met sur la piste: « considérant que, si les femmes disposent le plus souvent d’une formation secondaire ou universitaire, leur activité professionnelle se concentre néanmoins autour de tâches qui ont pour objet la reproduction et la continuation des structures sociales et économiques traditionnelles, et qu’il importe d’augmenter le taux de femmes dans l’enseignement technique, ainsi que dans les domaines des mathématiques, des sciences, de l’ingenierie et de la technologie« .

Un intérêt encore trop prononcé de beaucoup de femmes pour les métiers qui touchent à la vie, aux domaines sociaux, voilà donc le problème! Quel dénigrement de la femme! Non seulement cette résolution critique le fait que beaucoup de femmes osent encore choisir des métiers en rapport avec la vie et les relations humaines, dont on comprend qu’ils seraient dévalorisants, mais, de surcroît, la capacité de la femme à donner la vie est qualifiée de « reproduction », terme normalement utilisé pour les animaux. Tout cela n’est que l’expression du refus de la merveille du don de la vie humaine que la femme fait dans sa chair et qui imprègne toute sa vie.

Alors, que prévoit le projet de résolution pour peu à peu écarter les femmes des métiers qui attirent beaucoup d’entre elles ? Et bien tout simplement de rééduquer les filles dès l’école (puisque selon eux tout est construit), en y bannissant toute image, texte, pratique sportive, oeuvre d’art, qui pourrait laisser voir, ô horreur, une quelconque différence entre l’homme et la femme.

Si on peut douter de l’efficacité de telles mesures draconiennes pour rééduquer les filles, étant donné que nous ne sommes pas que le fruit de notre éducation (voir vidéo sur la Norvège , qui est revenue d’une politique ultra-égalitariste), on ne peut que s’alarmer devant les dégâts psychologiques qui en résulteraient, autant chez les filles que chez les garçons, à qui on voudrait marteler qu’il n’y a pas de différences entre eux. Petit enfant, ils ne sauront tout simplement plus qui ils sont. Les cabinets de psychologues, eux, seront surchargés. Arrivés au seuil de l’adolescence, la conséquence de cette négation sera tout simplement un développement accru de leurs attributs physiques, seule différence à laquelle ils pourront alors se raccrocher pour ne pas être un individu neutre: la fille exacerbera ses attraits féminins et par conséquent, souvent malgré elle, son pouvoir de séduction, et le garçon se concentrera sur sa force physique, que ce soit en se musclant ou de manière virtuelle et violente dans les jeux vidéo et les films porno. Le cocktail obtenu est explosif (voir à ce sujet le livre de Jeanne Larghero: Quand la philosophie se même de sexe, et le livre du Dr Léonard Sax: pourquoi les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger).

 

Quelques préconisations du projet de résolution du le Parlement européen (tout est à l’avenant)

– « estime qu’il convient d’accorder une attention particulière à la dimension de genre, sous tous ses aspects, dans les programmes, les matières, les planifications scolaires »;

– « demande la promotion de la perspective de genre dans l’éducation sur la sexualité » (sans doute pour leur dire que la sexualité entre un homme et une femme est une construction sociale, comme l’enseignent déjà les manuels de SVT de 1ère ES et L);

– « invite les garçons et les filles à expérimenter de nouveaux rôles […] et encourage la participation égale des filles et des garçons dans toutes les activités parascolaires » (l’objectif est donc autant de filles que de garçons dans toutes les activités sportives et artistiques…à quand des quotas pour y arriver?);

– demande que les enseignants soient encouragés « à lutter contre le sexisme présent dans la littérature, le cinéma, la musique, les jeux et d’autres domaines qui contribuent de manière radicale à changer les attitudes, le comportement et l’identité des garçons et des filles » (à la poubelle donc toute notre culture fondée sur la différence sexuelle, donc sexiste, selon la nouvelle définition de ce mot, que beaucoup de medias se sont appliqués à nous inculquer);

– demande à la Commission et aux Etats membres « de mettre en place des mécanismes qui permettent, tout au long du système d’enseignement, de promouvoir, de mettre en œuvre, de contrôler et d’évaluer l’égalité des sexes dans les établissements d’enseignement »;

– demande de réfléchir à un système de quotas pour les hommes dans les domaines liés au soin.

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