Titre d’origine: « Kubrick & The Illuminati – Don’t you want to go where the rainbow ends? »
A l’occasion de son anniversaire -Stanley Kubrick aurait eu 85 ans le 26 juillet dernier-, un joli cadeau a fait son apparition sur la toile pour tous les fans du maître Kubrick : un documentaire de 30 minutes tentant de percer les secrets d’Eyes Wide Shut. Baptisé Kubrick & The Illuminati et sous-titré « Don’t you want to go where the rainbow ends? », le film, illustré avec de nombreux extraits de films de Kubrick et autres (Nolan, Polanski, Spielberg), développe plusieurs pistes, notamment liées à la scientologie, la pédophilie, la symbolique maçonnique, et aux théories du complot (d’où le titre faisant référence à l’Illuminati). Gasface (Mathieu Rochet et Nicolas Venancio), à l’origine de ce documentaire, s’appuie sur l’analyse du scénariste et critique Laurent Vachaud, auteur de l’article Le secret de la pyramide, publié dans la revue Positif en janvier dernier. Michel Ciment participe également au film.
Le réseau pédophile d’élite en Angleterre n’est hélas pas un mythe. Dans les années 80, on a entendu parler d’un réseau pédophile installé par le MI6 au Kincora Boys Home, à Belfast. Peu après, ce sont les orphelinats du Pays de Galles qui ont fait parler d’eux. ¨Puis ceux de Londres, d‘Ecosse, et finalement c’est Jimmy Savile qui est tombé. Aujourd’hui, les grandes manœuvres continuent afin d’étouffer le plus gros du scandale : l’implication de la famille royale dans ce réseau pédophile. On va donc parler de satanisme, de pédocriminalité, et d’une sombre affaire de cérémonie qui a mal tourné dans le sud de la France.
Un rituel est une action à signification symbolique. Il peut être privé, comme l’utilisation d’un porte-bonheur lors d’un examen, ou public (socialement partagé), comme saluer le drapeau. Les rituels peuvent être réservés à des occasions rares telles que naissances, mariages, décès, changements de statut social, ou peuvent être employés quotidiennement, par exemple dire la prière du repas ou “à vos souhaits,” embrasser un enfant pour lui souhaiter bonne nuit.
Dans les années 80, beaucoup d’affaires d’abus sexuels commis dans des crèches et écoles maternelles, ou dans des foyers, ont fait surface aux Etats Unis. Systématiquement ou presque, elles ont été étouffées. D’abord une certaine presse minimisait les faits de manière répétitive. Ensuite, des « spécialistes » interviennent au tribunal, comme l’a fait Ralph Underwager, un pseudo expert qui a créé le « syndrome des faux souvenirs » dans le seul but de décrédibiliser les témoignages des enfants, qui apparaissaient par centaines.
Interview à mettre en lien avec ces deux articles:Le massacre du peuple indien passe par la destruction et l’exploitation de leurs enfantsCanada des enfants Mohawk victimes de crimes rituels dans les annees 60Et ces deux vidéos:Mk-Ultra au Canada: Dr Ewen CameronLes techniques de contrôle mental de la CIA (archive ABC News – 1979) MK – Contrôle Mental
Lynne Moss-Sharman
Wayne Morris, producteur et interviewer à Radio CKLN FM 88.1 de l’Université Polytechnique Ryerson, à Toronto, Ontario, au Canada, a eu le courage de faire une enquête très approfondie sur le problème de la programmation mentale. Pendant huit mois, entre fin 1997 et fin 1998, il a
interviewé à la radio 24 personnalités, survivants ou spécialistes de la programmation mentale.
L’affaire a défrayé la chronique outre Manche début 2011. Un dénommé Colin Batley et quelques personnes de sa « secte » ont été mises sous les verrous pour –entre autres- avoir abusé d’enfants dans un cadre rituel, pour pornographie enfantine et pour proxénétisme. Encore une fois, les services sociaux ont fermé les yeux, et la plupart des victimes et des coupables courent toujours.
Cet article est une réponse à la Commission d’Enquête sur l’Exploitation Sexuelle des Enfants dans des Groupes. (CSEGG – Office of the Children’s Commissioner Inquiry into Child Sexual Exploitation in Gangs and Groups)