Le portrait de Jacques Bouthier se dessine peu à peu. Derrière la façade de l’entrepreneur, c’est un tout autre personnage qui se révèle. L’assureur de 75 ans a été mis en examen et écroué pour avoir recruté des adolescentes afin d’assouvir ses penchants pédophiles. Il aurait également monté des machinations pour faire disparaître les preuves. Qui sont les victimes ? On en débat avec : Me Margaux Bourbier, avocate pénaliste au barreau de Paris – elle a traité des dossiers de prostitution de mineurs et de traites d’êtres humains. Homayra Sellier Fondatrice et Présidente de l’ONG « Innocence en danger » – l’association “Innocence en danger” va se constituer partie civile sur le dossier. Laurent Valdiguié, journaliste d’investigation à Marianne, co-auteur avec François Vignolle de « Gérald Darmanin, le baron noir du Président » aux éditions Robert Laffont. Et Cécile Ollivier, cheffe du service police-justice BFMTV.
L’avocate Marie Grimaud ose parler des racailles du haut : « Ce qui est moins révélé aux yeux du public, mais qui reste une réalité, est celle de ces réseaux dans les plus hautes sphères financières, politiques et autre, de notre pays »
Au total, six personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire.
Le PDG d’un groupe d’assurances a été mis en examen et placé en détention samedi 21 mai, notamment pour traite d’êtres humains à l’égard de mineur, viols sur mineur de plus de 15 ans et recours à la prostitution de mineur, a appris franceinfo de source judiciaire lundi 23 mai, confirmant une information de RTL. Selon les informations de franceinfo, il s’agit du PDG d’Assu 2000 Jacques Bouthier.
Encore une fois, une femme, une mère, est la victime ultime d’une décision judiciairre .
Cette officier de gendarmerie mère d’un enfant de 5 ans, apprend qu’elle en a perdu la garde, et elle se donne la mort en s’immolant par le feu. Ses collègues ne tarissent pas d’éloge sur elle, qu’a t-il pu se passer ? Une décision de justice dont personne n’a connaissance est en tout cas à l’origine du drame.
Il convient donc de rapprocher ce drame du nombre de drames ou de situations de souffrances similaires. Souvent, bien trop souvent, des mères sont privées de leur(s) enfant(s) par la justice pour des motifs aberrants et sur le fondement de mensonges ou de rapports d’expertise totalement biaisés.
La justice ne voit pas venir le drame, la justice le précipite ! La connaissance de trop nombreux dossiers dans lesquels le lien maternel est détruit par l’intervention judiciaire qui se rend complice du père maltraitant ou du conjoint violent nous fait penser que la justice perd les pédales dans ses valeurs et dans son fonctionnement.
La disqualification des mères sous n’importe quel prétexte et la destruction de la femme par les conjoints ou ex-conjoints est un fléau auquel la Justice prête sa collaboration inconsciemment ou par manque de compétence ou par idéologie.
Un lien mère – enfant, se crée avant même que l’enfant ne vienne au monde. Il est indispensable au développement et à l’équilibre de l’enfant, indispensable à la construction de son identité, à l’estime de lui-même, à sa sécurité et sa confiance intérieure.
Est-il besoin de rappeler une telle évidence? La réponse est oui, car 1000 fois hélas, les théories fumeuses ( du genre “emprise maternelle”, syndrome d’aliénation parental,….) l’emportent sur cette réalité scientifique ( et de bon sens) dans le monde socio-judiciaire.
Qui cherche à étouffer l’affaire Jacques Heusèle, cet assureur d’Arras qui s’est « suicidé » laissant derrière lui d’étranges carnets codés ? Comment Raymond Gouardo a-t-il pu violer et torturer sa belle-fille Lydia pendant 28 ans et dont six enfants sont nés de cette relation forcée sans jamais être dénoncé par les habitants du village ?