(Chapitre non publié en français, du livre "30 témoins morts") Affaire Dutroux: Brigitte Jenart, un curieux suicide

« A cause d’un problème technique, la publication de la version française du livre « Dode Getuigen » a été amputée d’un chapitre. Le livre s’appelle « 30 témoins morts » et compte 29 chapitres. Je vous le concède : beaucoup plus ridicule que cela, ce n’est pas possible. Le chapitre manquant traite du suicide de Brigitte Jenart, un témoin vraiment très important des faits et gestes de Michel Nihoul dans les années ’80. »

Brigitte Jenart

Née à Elisabethville (Congo belge), le 9 août 1954

Décédée à Ixelles, le 5 avril 1998

Rôle : témoin important de la commission Verwilghen

Cause du décès : suicide

Dans la soirée du 6 octobre 1986, le téléphone sonne à la gendarmerie de Schaerbeek. C’est le commandant Guido Torrez au bout du fil. Au sein de la gendarmerie de l’époque, qui fonctionne encore selon une logique strictement militaire, c’est un événement qui n’arrive pas tous les jours pour un simple gendarme d’une petite brigade de la capitale. « Oui, commandant », répond-il à la demande, elle aussi peu habituelle, du plus haut gradé du district de Bruxelles. Ce dernier demande gentiment mais fermement au gendarme en question, qui était sur le point d’arrêter le Portugais Juan Borgès, de renoncer à son projet. Deux jours plus tard, le commandant Torrez se donne la peine de venir s’expliquer à la gendarmerie de Schaerbeek. Il raconte qu’il a été appelé par un membre du cabinet de François-Xavier de Donnéa, le ministre de la Défense, qui est encore à l’époque le ministre de tutelle de la gendarmerie. On lui a – gentiment – demandé de laisser Borgès tranquille.

Il faut dire que pour la gendarmerie de Schaerbeek, Borgès n’était pas une priorité absolue. Il avait signé un chèque sans provision de 1,2 million de francs, c’est tout. Le gendarme qui s’occupait de l’affaire s’était pourtant donné à fond, et il avait intuitivement eu le sentiment d’être tombé sur quelque chose de ‘gros’. Mais tant pis. Les ordres sont les ordres.

Il n’est pas certain qu’il y ait effectivement eu un coup de fil en provenance du cabinet de Donnéa. On sait que l’homme qui a appelé le commandant était Michel Nihoul. Si on sait cela, c’est grâce à Brigitte Jenart, une dentiste qui avait un petit cabinet au 35 rue du Conseil, à Ixelles, qui marchait bien jusque fin 1996. Elle soignait les dents de Nihoul et de son ex-épouse Annie Bouty, ainsi que celles de quelques personnes qui rendaient visite au locataire de l’appartement au-dessus du cabinet, Roland Corvillain. Elle n’a appris que plus tard que c’était un pédophile notoire. Elle a su plus tard aussi qu’il recevait régulièrement la visite de personnages comme Achille Haemers, le père de feu l’ennemi public numéro 1 Patrick Haemers, et Robert Darville, un caïd de la bande Haemers. Brigitte Jenart avait l’impression de s’encanailler, avec toute cette brochette de bandits. L’un d’eux était Juan Borgès, qu’elle avait connu en 1983 par le biais de Bouty. Elle était tombée amoureuse de lui ; Bouty aussi, d’ailleurs. Brigitte Jenart avait eu une liaison fugace avec le Portugais, qui passait allègrement d’un lit à l’autre. Il lui expliquait qu’il avait du mal à rompre avec Bouty, parce qu’elle constituait son assurance-vie en Belgique. « Borgès se renseignait auprès de Bouty pour savoir s’il était signalé (dans le Bulletin central des Signalements de la police, ndla) », dit Jenart début 1997. « Pour ce faire, il lui téléphonait, et par un contact dont j’ignore tout, elle lui donnait le feu vert pour ses déplacements à l’étranger. » [1]

Marc Verwilghen et sa commission ont beaucoup fait sourire, en 1997, lorsqu’ils se sont mis à rechercher les ‘protections’ dont auraient bénéficié les protagonistes de l’affaire Dutroux. Aux yeux des médias, la commission n’a presque rien trouvé ; pourtant, dans le second rapport final, il y a un chapitre en béton : l’affaire du coup de fil ‘ministériel’. Le récit des faits repose presque entièrement sur le témoignage de Brigitte Jenart, et il a été confirmé sur toute la ligne. Cependant, la dentiste ne savait pas exactement comment les choses s’étaient déroulées. En gros, Nihoul affirmait pouvoir arranger ce qu’il voulait, partout où il le voulait. Pour Jenart, l’incident avec Borgès n’était qu’un énième indice qu’il ne bluffait pas. On n’a jamais su avec précision qui avait eu qui au téléphone. Devant la commission, Torrez maintient qu’il s’est fait rouler par Nihoul. Jenart, pour sa part, affirme que Nihoul avait bel et bien mis le cabinet de Donnéa sur l’affaire. Dans son second rapport final, la commission a fait preuve de clémence envers Torrez : « L’officier de gendarmerie estime qu’il s’est montré naïf et attribue cette naïveté au fait qu’il venait d’être nommé commandant de district. » [2]

Pourtant, le fait qu’on ait laissé Borgès tranquille a eu des conséquences néfastes. Le 12 octobre 1986, six jours après le fameux coup de fil, le Portrait d’une femme, une toile d’Amedeo Modigliani, est dérobé dans l’appartement d’une riche veuve bruxelloise. On apprendra plus tard que ce vol a été commis par la crème de la crème des criminels bruxellois de l’époque. Il s’agit de personnages comme Jacques Herygers et Georges Cliquet, qui se retrouveront en bonne place sur la liste de personnes à interroger établie par le juge italien anti-mafia Paolo Fortuna, dans le cadre de l’opération Mains Propres. [3] Leur bande, dont fait également partie Borgès, échange de par le monde de l’argent noir, des armes, de l’or volé, des diamants, et parfois aussi des œuvres d’art. Pour le vol du Modigliani, qui fait beaucoup de bruit, la bande a fait appel au jeune artiste bruxellois Stéphane Mandelbaum, qui a réalisé une copie du célèbre tableau pour la laisser à la place de l’original. Mais les gangsters n’aiment pas trop les témoins gênants. Le 3 janvier 1987, on retrouve le cadavre de Mandelbaum dans une grotte à Beez, près de Namur. Il a une balle dans la tête, et son corps a été mutilé à l’acide, dans le plus pur style mafieux. En 1992, Juan Borgès est condamné par contumace, en même temps que quelques autres membres de la bande, pour le vol du Modigliani, mais pas pour le meurtre. Personne ne sera d’ailleurs condamné pour ce crime. Le parquet de Namur bâcle l’enquête et classe le dossier sans suite dès 1990. De toute façon, à ce moment-là, Borgès est déjà hors de portée. « Juste avant d’être condamné dans l’affaire Mandelbaum, Borgès est parti vivre au Canada, à Montréal », dit Jenart. [4]

A posteriori
, on peut sans doute affirmer que l’intervention de Nihoul a rendu possible un spectaculaire vol de tableau et un meurtre mafieux, et peut-être plus encore. Au milieu des années quatre-vingts, Borgès travaille avec un parrain mafieux italien et il trimbale des mallettes pleines de dollars noirs. En tant qu’agent du Mossad, les services secrets israéliens, il est impliqué dans la mise sur pied d’un contrat pour la livraison de six mille missiles TOW au régime des ayatollahs en Iran, pour une valeur de 83 millions de dollars. Les conseils juridiques sont assurés par la société Cadreco, créée par Annie Bouty et Juan Borgès. A cette époque, Bruxelles était une plaque tournante du trafic d’armes à destination de l’Iran, grâce auquel les Américains et les Israéliens espéraient affaiblir la position de Saddam Hussein. Tout cela n’apparaît au grand jour que fin 2002, après l’extradition vers la Belgique du trafiquant d’armes belge Jacques Monsieur, qui avait longtemps été détenu en Iran. [5]

La romance avec Borgès n’a pas été très bénéfique à Brigitte Jenart. A cause d’une série de constructions financières pour lesquelles il avait emprunté sa signature, elle se retrouve avec 7 millions de francs de dettes sur le dos. Lorsqu’elle s’en rend compte, il a déjà quitté le pays. Suite à cela, fin 1994, Jenart est contrainte de vendre son cabinet à son assistante, et elle devient assistante dans son propre cabinet. Et la poisse ne s’arrête pas là. Brigitte Jenart avait une clientèle fidèle composée en grande partie d’enfants. Elle était une de ces rares dentistes chez qui les enfants restent sages pendant la redoutable visite. En septembre 1996, lorsque son voisin du dessus, Roland Corvillain, est désigné comme suspect principal de l’enlèvement de Loubna Benaïssa, la petite Marocaine, et que les pelleteuses de Connerotte se mettent au travail devant, dans et derrière sa maison, la réputation professionnelle de Jenart est fichue. Finalement, c’était une fausse piste, mais pendant les mois qui suivent, les ragots sur « la fameuse maison » iront encore bon train dans le quartier. Les enfants retourneraient bien volontiers chez la gentille dame, mais leurs parents préfèrent aller voir ailleurs.

Malgré toutes les misères que lui amène l’affaire Dutroux, on ne peut pas reprocher à Brigitte Jenart un manque de collaboration avec la justice. Tous ses souvenirs, elle les consigne dans des lettres interminables adressées à la police judiciaire de Bruxelles et à Georges Frisque, le limier autoproclamé. En 1998, il a fait parvenir à la justice un petit dossier reprenant des renseignements sur ce que lui avait raconté Jenart. La première pièce de ce dossier était une petite lettre manuscrite, datée du 7 mai 1997, dans laquelle elle parlait d’une affaire bizarre sur laquelle Frisque et elle étaient tombés ensemble. Cela remontait au début de 1988. Il s’agissait d’Eliane Bangoura, la fille du ministre des Postes de Guinée-Conakry, en Afrique occidentale. Dans sa petite lettre, dans laquelle Jenart s’excuse envers Frisque d’un rendez-vous qu’elle va manquer, elle écrit : « Pour Eliane Bangoura : elle a accouché début août 1988 (le 4 ou le 5) à Saint-Pierre. Elle avait plus ou moins 26 ans. Je ne sais plus si c’était une fille ou un garçon mais je penche pour une fille (…). Cet enfant a directement été retiré de la vue de la mère, qui ne l’a donc jamais touché. Bouty s’est occupée de l’adoption. »

Un trafic de nouveau-nés ? Il semblerait bien que oui. Frisque parvient à mettre la main sur une partie de la correspondance qu’entretenait Nihoul en 1988 avec Jean-Claude Godfroid, son interlocuteur favori au cabinet du ministre de la Justice de l’époque, le libéral Jean Gol. Dans une lettre datée du 1er février 1988, Nihoul sollicite une intervention ministérielle pour que le visa belge sur le passeport d’Eliane Bangoura puisse être prolongé de deux mois. Les 11 et 18 mai, Nihoul obtient déjà une réponse du chef de cabinet de Gol, qui lui fait savoir qu’il a fait régler cette affaire. L’histoire est absurde à plusieurs points de vue. Nihoul écrit au cabinet sur du papier à lettres à en-tête de « J.M. Nihoul & associés s.c.s, Cabinet pluridisciplinaire d’experts ». Il n’a aucun statut juridique ni raison sociale. Sa seule activité commerciale consiste à magouiller et faire l’entremetteur. Annie Bouty, elle, est bien avocate, mais elle ne dispose d’aucune qualification en matière d’adoptions. Sur la base des maigres pièces de dossier qui resurgissent dix ans après les faits, on a l’impression que Bouty et Nihoul s’occupaient de trafic d’êtres humains – des adultes aux tout-petits. C’est également l’impression de Brigitte Jenart, notamment parce que Bouty lui avait fait signer un jour quarante attestations qui lui conféraient la garde de quarante Zaïrois et Nigérians en séjour illégal en Belgique.

Dans ses lettres et ses témoignages, Brigitte Jenart ne parle pas de la présence éventuelle de Marc Dutroux à l’étage au-dessus de son cabinet. Elle ne se souvient pas l’y avoir vu, mais il y avait d’autres locataires dans l’immeuble, comme Rita Vetstuypens, l’ex-épouse de Corvillain. Le 28 août 1996, peu après l’éclatement de l’affaire Dutroux, elle va trouver la police d’Ixelles pour dire ce qu’elle a à dire sur les visiteurs louches qui défilaient à la rue du Conseil. Son récit correspond dans les grandes lignes à celui de Jenart. Pourtant, il y a une grande différence. Vetstuypens est convaincue que Dutroux aussi était passé là « quatre ou cinq fois ». Lorsque son mari, Nihoul et les autres discutaient leurs affaires pas très nettes, elle entendait tout depuis sa salle de bains. D’après Vetstuypens, ils utilisaient un langage codé qui était néanmoins facile à déchiffrer à partir des photos de jeunes filles épinglées sur un tableau en liège, qu’elle avait vues dans le bureau de son mari. Nihoul, son mari et Haemers parlaient de chevaux, dit-elle : « Ils parlaient de chevaux blancs, bruns, jeunes, chers mais bons et jeunes. » Comme ces ‘chevaux’ étaient censés arriver par avion de ligne en provenance de pays d’Europe de l’Est et que les hommes semblaient craindre les douanes, elle pouvait logiquement supposer qu’ils ne parlaient pas de quadrupèdes. « Avec tous les événements qui passent à la télévision ces jours-ci », témoigne-t-elle fin août 1996, « il est clair pour moi qu’ils ne parlaient pas de chevaux, mais de jeunes enfants. » [6] Aux yeux de Vetstuypens, c’était Nihoul le chef de bande, et il se comportait clairement en tant que tel. Elle décrit Dutroux, qu’elle n’a vu que quelques fois, comme timide et apparemment peu important. Il suivait toujours Nihoul à la trace.

Les avis des enquêteurs divergent sur la valeur du témoignage de Vetstuypens, qui confirme ses déclarations de façon circonstanciée devant une autre équipe d’enquêteurs. [7] L’ex de Corvillain était une des personnes qui se trouvaient à l’origine des fouilles de la rue du Conseil à Ixelles, qui se sont avérées inutiles. Elle n’a pas cité de dates pour les visites de Dutroux, mais elle semblait les situer au début des années quatre-vingts. A Neufchâteau, les enquêteurs partent cependant du principe que Dutroux et Nihoul ne se sont connus qu’en 1995, même s’il y a quelques autres témoins à part Vetstuypens qui pensent avoir aperçu les deux hommes ensemble dans les milieux noctambules de Bruxelles. Ce n’est qu’en 1998 que l’équipe d’enquête se concentre sur la question de savoir quand les deux personnages principaux se sont connus. Ce qui est certain, c’est qu’il ne se sont pas vus entre février 1986 et avril 1992. A cette époque, Dutroux était en prison. C’est la période avant celle-là qui intrigue de nombreux enquêteurs. Les témoignages, et il y en a quelques-uns, les ont amenés à envisager l’hypothèse que Dutroux aurait appris le ‘métier’ dans des partouzes à Bruxelles, qu’il aurait recommencé en 1995 comme ‘petit indépendant’, et qu’il aurait à nouveau rencontré Nihoul un peu plus tard. L’hypothèse est intéressante, mais à partir du 5 avril 1998, le plus précis des témoins à ce sujet ne pourra plus être interrogé.

Dans l’après-midi du 5 avril 1998, la mère de Brigitte Jenart n’obtient pas de réponse lorsqu’elle sonne au rez-de-chaussée du 90, rue Augustin Delporte à Ixelles. Cependant, elle possède une clef de la maison, et elle trouve le corps sans vie de sa fille dans sa chambre à coucher, sur le lit. Quelques phrases de sa petite lettre d’adieu très confuse, adressée à sa mère, sont lisibles : « Je n’ai plus la force (…), je n’ai plus d’avenir, je n’ai plus le courage (…). Dieu n’existe pas. » Dans les gribouillis qui suivent, on peut reconnaître le mot « pédophile ». A côté du lit, les policiers trouvent une bouteille vide de raki turc et onze plaquettes vides de calmants. Brigitte Jenart connaissait les effets de cette combinaison mortelle. « Aucune trace de lutte n’est visible dans l’appartement et aucun objet suspect n’a été découvert », rapporte la police d’Ixelles. [8] Le dossier contient également une déclaration de la mère : « La dernière fois que je l’ai vue, c’était hier dans l’après-midi, et elle semblait normale. En fait, ma fille a commencé à avoir des problèmes il y a environ quatre ans, suite à une rupture d’avec un individu qui lui a escroqué tout son argent et qui ensuite est parti à l’étranger, la laissant pleine de dettes. »

Le parquet de Bruxelles n’a pas fait pratiquer d’autopsie sur le corps de Brigitte Jenart.

 

PS:

Cher lecteur,

A cause d’un problème technique, la publication de la version française du livre « Dode Getuigen » a été amputée d’un chapitre. Le livre s’appelle « 30 témoins morts » et compte 29 chapitres. Je vous le concède : beaucoup plus ridicule que cela, ce n’est pas possible. Le chapitre manquant traite du suicide de Brigitte Jenart, un témoin vraiment très important des faits et gestes de Michel Nihoul dans les années ’80.

A propos de l’absence de ce chapitre, j’ai reçu de l’éditeur Mols l’explication suivante : « Il s’agit d’un oubli non pas du traducteur mais du metteur en page qui a laissé de côté un chapitre et cela, sans explication précise. Nous ne nous en sommes pas rendu compte vu que les chapitres ne sont pas numérotés. Quand j’ai appris cela, je vous avoue que je suis tombé de ma chaise ou presque … »

Les Editions Mols ont pris un risque en publiant ce livre. Un travail journalistique qui n’adhère pas à la pensée unique de Marc Dutroux « prédateur isolé » ne peut de toute façon compter que sur un faible retentissement médiatique. Malgré le regrettable incident, je dois remercier l’éditeur pour son courage. Je vous demande de comprendre son point de vue : la mise à la poubelle de l’entièreté du tirage et une réimpression avec le chapitre « Jenart » risquait déjà d’être trop onéreuse. De plus, la traduction française a encouru du retard et ne fut prête qu’au moment où le procès Dutroux en était presque aux plaidoiries. Une réimpression n’était donc pas la solution.

La version française est entourée d’une bande de papier rouge. Cela me semblait une bonne idée de remplacer les bandes existantes par de nouvelles sur lesquelles aurait figuré l’explication du problème technique. Par la même occasion, on aurait pu y communiquer une adresse web sur laquelle le lecteur intéressé aurait pu prendre connaissance du chapitre manquant. Mais l’éditeur nous fit savoir : « Quant au texte du chapitre manquant, je n’ai pas pour le moment de site sur lequel je puisse mettre le texte. Néanmoins, nous avons un site en construction et nous y donnerons accès dès que possible. »

Mon impression est que l’éditeur ne désire pas donner trop de publicité à la faute technique qu’il a commise. Du point de vue de l’éditeur, je peux le comprendre. Mais cela reste bien sûr une situation très embarrassante surtout pour le lecteur qui s’aperçoit vraiment qu’il n’y a que 29 chapitres au lieu des 30 annoncés.

Je remercie de tout coeur les membres de l’Observatoire citoyen pour la publication sur leur site du chapitre manquant.

Bonne lecture.

Douglas De Coninck

[1] Audition de Brigitte Jenart, brigade nationale de la PJ, le 27 janvier 1997, pv 10.050.

[2] Second rapport de la commission Verwilghen, section 4, « Le réseau relationnel de M. Nihoul », 5.1.4.

[3] De Morgen, le 23 octobre 1995.

[4] Audition de Brigitte Jenart, brigade nationale de la PJ, le 27 janvier 1997, pv 10.050.

[5] Walter De Bock dans De Morgen, le 14 octobre 2002.

[6] Audition de Rita Vetstuypens, police d’Ixelles, le 28 août 1996, pv 1639/BJ/96.

[7] Audition de Rita Vetstuypens, BSR de Bruxelles, le 28 octobre 1996, pv 116.393.

[8] Constatations de la police d’Ixelles, le 5 avril 1998, pv 008613.

Laisser un commentaire