Canoe.ca Hubert Van Gijseghem: La pédophilie serait «comme une orientation sexuelle»

La pédophilie serait «comme une orientation sexuelle» donc, inchangeable aux yeux de ceux qui recherchent cette pratique sexuelle déviante.

C’est du moins l’une des hypothèses exposées par Hubert Van Gijseghem, psychologue et expert psycholégal qui œuvre dans la recherche et dans l’expertise sur les abus sexuels depuis le début des années 70.

Même si, de prime abord, il sait que cette avenue peut choquer les gens, même ceux qui travaillent dans le domaine, il n’en reste pas moins que tous les pédophiles qu’il a rencontrés, au cours de sa carrière, ont parlé de leur déviance, comme d’une orientation bien encrée en eux.

«Si l’homosexualité est un attrait quasi exclusif pour la personne du même sexe que soi, et si l’hétérosexualité est une attirance quasi exclusive pour une personne de l’autre sexe, et bien la pédophilie signifie que l’individu a une attirance quasi exclusive pour les petits garçons», a mentionné le spécialiste en précisant qu’il ne voulait pas se faire lancer la pierre.

«Une orientation sexuelle est-ce que ça se change? Non. Les pédophiles qui ont été interrogés dans des recherches qualitatives ont tous avoué que jamais ils ne changeraient d’orientation» a laissé tomber le chercheur qui a rencontré près d’une centaine de pédophiles tout au long de sa carrière.

«Ils peuvent être contrôlables ou abstinents, mais ils ne peuvent changer leur nature profonde et si certains, après des années de psychothérapie en viennent à bout, ils vont immanquablement se lancer vers autre chose», a expliqué le psychologue aux différents spécialistes qui se trouvaient devant lui pour le colloque international sur l’exploitation sexuelle des enfants et des conduites excessive qui se tenaient dans Charlevoix en milieu de semaine.

À titre d’exemple, il a raconté l’histoire d’un de ses anciens patients qui, désireux de devenir abstinent après avoir réalisé que «l’amour» qu’il portait aux enfants leur faisait, en réalité, très mal, s’est engagé à la recherche d’un objet de beauté précis.

«Il a parcouru le monde pour collectionner des petits angelots aux visages enfantins avec de petites fesses toutes rondes. Il avait plusieurs centaines de ces petits angelots dans lesquelles tout son argent et toute son énergie disparaissaient!», a raconté le spécialiste en précisant qu’une obsession avait, en fin de compte, pris la place d’une autre.

Toutefois, fait étonnant, et qui n’a aucun lien avec le patient de monsieur Van Gijseghem, lorsque les policiers de la Sûreté du Québec sont débarqués chez Camil Girard, en décembre 2010, ils ont retrouvé, à l’intérieur du domicile du pédophile, des dizaines de petits angelots au visage enfantin… «Pur et dur»

De tous les agresseurs d’enfants, très peu répondent au profil du pédophile «pur et dur», en fait, entre 15 et 20% des agresseurs en seraient réellement.

Ces chiffres sont tirés des années de pratique du psychologue et expert psycholégal Hubert Van Gijseghem.

Selon lui, le pédophile fait partie d’un ensemble d’agresseurs d’enfants et il se distingue par certaines particularités.

«Le pédophile, lorsqu’il était enfant, a eu accès à une atmosphère très érotisée. C’était le petit garçon à qui tous les lieux étaient permis et qui avait même la possibilité de se retrouver dans une très grande intimité avec la mère, lui donnant là l’impression que tout lui était permis», a expliqué le spécialiste en précisant qu’il s’agissait de sa propre hypothèse.

Pour différentes raisons, si cet enfant n’a pas pu sortir de cette phase, il doit, une fois adulte, pour garder son impression de «toute puissance» et que «tout lui est encore permis», investir dans les jeunes garçons comme objet d’amour.

«En fait, cet homme reste en amour avec lui-même et avec le petit enfant qu’il était et il assouvit ce besoin d’amour en se projetant dans l’enfant qu’il désire», a mentionné monsieur Van Gijseghem.

«Le pédophile est l’un de ces agresseurs sexuels qui ne fait pas mal physiquement à l’enfant. Il n’a surtout pas l’impression de faire mal à l’enfant!», a dit le psychologue.

Selon ses théories, le vrai pédophile rêve d’être le mentor de l’enfant qu’il prend pour cible.

«Les pédophiles disent aimer les enfants! Selon eux, ils en prennent soin et ils les gâtent! Ils voudraient même avoir une relation durable avec l’enfant donc, avec eux-mêmes, mais malheureusement, ça ne se peut pas parce que l’enfant, immanquablement, grandit et le pédophile, lui, doit alors changer de cible…», a mentionné monsieur Van Gijseghem au public attentif.

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La pédophilie serait «comme une orientation sexuelle» donc, inchangeable aux yeux de ceux qui recherchent cette pratique sexuelle déviante. C’est du moins l’une des hypothèses exposées par Hubert Van Gijseghem, psychologue et expert psycholégal qui œuvre dans la recherche et dans l’expertise sur les abus sexuels depuis le début des années 70. Même si, de prime abord, il sait que cette avenue peut choquer les gens, même ceux qui travaillent dans le domaine, il n’en reste pas moins que tous les pédophiles qu’il a rencontrés, au cours de sa carrière, ont parlé de leur déviance, comme d’une orientation bien encrée en eux. «Si l’homosexualité est un attrait quasi exclusif pour la personne du même sexe que soi, et si l’hétérosexualité est une attirance quasi exclusive pour une personne de l’autre sexe, et bien la pédophilie signifie que l’individu a une attirance quasi exclusive pour les petits garçons», a mentionné le spécialiste en précisant qu’il ne voulait pas se faire lancer la pierre. «Une orientation sexuelle est-ce que ça se change? Non. Les pédophiles qui ont été interrogés dans des recherches qualitatives ont tous avoué que jamais ils ne changeraient d’orientation» a laissé tomber le chercheur qui a rencontré près d’une centaine de pédophiles tout au long de sa carrière. «Ils peuvent être contrôlables ou abstinents, mais ils ne peuvent changer leur nature profonde et si certains, après des années de psychothérapie en viennent à bout, ils vont immanquablement se lancer vers autre chose», a expliqué le psychologue aux différents spécialistes qui se trouvaient devant lui pour le colloque international sur l’exploitation sexuelle des enfants et des conduites excessive qui se tenaient dans Charlevoix en milieu de semaine. À titre d’exemple, il a raconté l’histoire d’un de ses anciens patients qui, désireux de devenir abstient après avoir réalisé que «l’amour» qu’il portait aux enfants leur faisait, en réalité, très mal, s’est engagé à la recherche d’un objet de beauté précis. «Il a parcouru le monde pour collectionner des petits angelots aux visages enfantins avec de petites fesses toutes rondes. Il avait plusieurs centaines de ces petits angelots dans lesquelles tout son argent et toute son énergie disparaissaient!», a raconté le spécialiste en précisant qu’une obsession avait, en fin de compte, pris la place d’une autre. Toutefois, fait étonnant, et qui n’a aucun lien avec le patient de monsieur Van Gijseghem, lorsque les policiers de la Sûreté du Québec sont débarqués chez Camil Girard, en décembre 2010, ils ont retrouvé, à l’intérieur du domicile du pédophile, des dizaines de petits angelots au visage enfantin… «Pur et dur» De tous les agresseurs d’enfants, très peu répondent au profil du pédophile «pur et dur», en fait, entre 15 et 20% des agresseurs en seraient réellement. Ces chiffres sont tirés des années de pratique du psychologue et expert psycholégal Hubert Van Gijseghem. Selon lui, le pédophile fait partie d’un ensemble d’agresseurs d’enfants et il se distingue par certaines particularités. «Le pédophile, lorsqu’il était enfant, a eu accès à une atmosphère très érotisée. C’était le petit garçon à qui tous les lieux étaient permis et qui avait même la possibilité de se retrouver dans une très grande intimité avec la mère, lui donnant là l’impression que tout lui était permis», a expliqué le spécialiste en précisant qu’il s’agissait de sa propre hypothèse. Pour différentes raisons, si cet enfant n’a pas pu sortir de cette phase, il doit, une fois adulte, pour garder son impression de «toute puissance» et que «tout lui est encore permis», investir dans les jeunes garçons comme objet d’amour. «En fait, cet homme reste en amour avec lui-même et avec le petit enfant qu’il était et il assouvit ce besoin d’amour en se projetant dans l’enfant qu’il désire», a mentionné monsieur Van Gijseghem. «Le pédophile est l’un de ces agresseurs sexuels qui ne fait pas mal physiquement à l’enfant. Il n’a surtout pas l’impression de faire mal à l’enfant!», a dit le psychologue. Selon ses théories, le vrai pédophile rêve d’être le mentor de l’enfant qu’il prend pour cible. «Les pédophiles disent aimer les enfants! Selon eux, ils en prennent soin et ils les gâtent! Ils voudraient même avoir une relation durable avec l’enfant donc, avec eux-mêmes, mais malheureusement, ça ne se peut pas parce que l’enfant, immanquablement, grandit et le pédophile, lui, doit alors changer de cible…», a mentionné monsieur Van Gijseghem au public attentif.

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