Au terme d’analyses digitales et d’ADN, la police britannique a révélé que le cadavre retrouvé le jour de l’An sur la propriété royale de Sandringham était une Lettone âgée de 17 ans.
La police n’a pas voulu donner de détails sur l’état du cadavre retrouvé le jour de l’An sur une propriété royale mais les médecins légistes ont eu du mal à l’identifier. Finalement, après analyse des empreintes digitales et de l’ADN provenant d’un fémur, la police a été en mesure de lui donner un nom: il s’agit d’Alisa Dmitrijeva, 17 ans.
L’adolescente avait été vue pour la dernière fois le 31 août dans la ville de King’s Lynn, proche de Sandringham. Sa disparition avait été rapportée par un membre de sa famille le 8 septembre. Depuis, sa présence avait été signalée plusieurs fois par des témoins, mais jamais confirmée et la police avait offert une récompense pour toute information qui aurait permis de la localiser.
La piste accidentelle écartée
Née à Latvia, en Lettonie, Alisa était arrivée en Grande-Bretagne il y a trois ans, selon la presse britannique. Décrite par la police comme une adolescente qui aimait sortir et s’amuser, elle devait intégrer une formation d’esthéticienne à la rentrée. Après le divorce de ses parents, elle vivait avec sa sœur, son père et sa grand-mère.
Les policiers estiment que la jeune femme a été victime d’un meurtre, le cadavre ne présentant aucun signe de blessure accidentelle. Mais ils ne semblent disposer d’aucune piste sérieuse. Les restes de la jeune femme avaient été découverts par un promeneur dans un bois situé à environ 1,5 kilomètre de l’entrée principale du château de Sandringham, une propriété de la reine Elizabeth II dans l’est de l’Angleterre. Les enquêteurs ont interrogé des employés du domaine. Ils ont aussi lancé un nouvel appel à toute personne susceptible de fournir des informations sur cette affaire.