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Sortie de prison en septembre 2011, Myriam Badaoui avait défrayé les chroniques judiciaires françaises dans les années 2000-2004.
Ne vous y fiez pas, elle ne ressemble plus à celle qui est présentée sur cet extrait de journal télévisé.
Voir le clip jusqu’à la fin.
Son avocat, Maître Crépin, réclame le droit à l’oubli pour sa tristement célèbre cliente, condamnée pour avoir sur de nombreux enfants :
- par violence, contrainte, menace ou surprise,commis des actes de pénétration sexuelle de quelque nature qu’ils soient
- commis des atteintes sexuelles par violence, contrainte, menace ou surprise
- Favorisé la corruption
- Tiré profit ou partagé les produits de la prostitution
Elle aurait du voir sa peine alourdie pour ne pas avoir protégé ses enfants toutes les fois où Thierry Delay en a violenté un, étranglant ou assommant Chérif – dit Kévin – le plongeant dans le coma, perçant le tympan de Jonathan avec un crayon, sans parler des terreurs psychologiques infligées telles que la décapitation du chat de Dylan ou la participation morbide aux profanations de tombes pour y récupérer des restes de cadavres humains .
Myriam Badaoui personnage ambiguë voudrait qu’on oublie les crimes abominables qu’elle a fait endurer à de nombreux enfants. Cet oubli, elle semble non seulement l’avoir bien assimilé en déclarant à travers une correspondance privée à un de ses fils: « avoir commis un dérapage dans le passé » mais beaucoup se sont employés à favoriser cet oubli.
Dominique Wiel oublie qu’elle avait été sa principale accusatrice et qu’elle a été condamnée pour des abominations indescriptibles dans l’affaire d’Outreau. Il n’hésite pas à réclamer son acquittement. Lui, voisin de pallier des Delay, aurait-il oublié les cris épouvantables des enfants sodomisés et torturés qui raisonnaient à travers les cloisons ?
Quand les « travailleurs sociaux » évoquent les agressions sexuelles commises par Myriam Badaoui, monstruosités endurées par les petites victimes, il n’est plus question de « crimes » mais « d’erreurs du passé ».
La volonté d’oubli est si forte du côté du CG 62, que l’ordonnance judiciaire de novembre 2006 du Tribunal Civil de Boulogne-Sur-Mer, destituant Thierry Delay & Myriam Badaoui de leur autorité parentale n’a pas été portée sur les registres de l’état civil !
Crimes oubliés aussi quand les enfants en manque de maternage réclament de voir leur génitrice et qu’il leur est permis avec le soutien logistique du Conseil Général, de faire le trajet en taxi depuis la Belgique où les enfants sont placés, jusqu’à Rennes pour qu’ils passent une journée avec leur prédatrice sensée être incarcérée, non pas au parloir de la prison, mais en liberté avec un bon restaurant pour cantine!
Oublié la dangerosité de la pédocriminelle quand il lui est permis de faire du cheval ou d’aller visiter la grotte de Lourdes pour s’y recueillir… Oublié aussi quand elle demande des permissions pour se balader ou passer les week-end dans « sa famille d’accueil » pendant que 4 enfants au patronyme Delay, se morfondent dans leurs foyers respectifs.
Cette volonté, ou plutôt cette stratégie de l’oubli permet très vite des déclarations ahurissantes de la part de la criminelle. Elle estime avoir changé en prison, et ce, par sa propre volonté. Sic !
Elle réitère cet oubli quand en mai 2012 elle dit au téléphone à Chérif qu’elle ne voit pas quel mal il évoque quand il lui demande de laisser ses frères tranquilles car elle se propose d’héberger le troisième !
Elle ne se souvient pas leur avoir introduit divers objets dans le rectum ou dans la bouche, elle ne se souvient pas les avoir attachés pour qu’ils soient violés en réunion par les adultes à qui elle les vendait, elle ne se souvient pas avoir maintenu de force ses fils pour que sous la contrainte ils pratiquent des cunnilingus ou des fellations, elle ne se souvient pas de toutes les horreurs qu’elle a faites à plusieurs enfants, dont ceux que son utérus a formés !
Elle ne se souvient de rien et se permet de porter plainte contre Chérif qui s’emporte devant une telle mauvaise foi !
Elle ne se souvient pas non plus de toute sa barbarie quand elle se permet de dénigrer Chérif lors de ses appels téléphoniques au petit dernier. Elle accable des pires maux le seul rescapé de cette abominable affaire qui a eu le courage de rejeter le déni, système de défense psychologique de la victime .
Elle salit sans vergogne celui qu’elle a torturé, violé, vendu, livré en pâture à ses bourreaux, renié, sur lequel elle n’a aucune emprise.
Tournée vers la foi catholique (par amitié pour l’Abbé Do’ ou par signe extérieur d’une fausse repentance, étiquette mensongère des « repentis »?) elle voudrait passer pour une sainte.
Aucune réelle demande de pardon envers ses enfants pour les crimes qu’ils ont endurés dont ils ne se sont jamais remis.
Aucune réelle demande de pardon pour son ultime trahison envers ses fils en innocentant les coupables !
Aucune réelle demande de pardon quand elle vomit ses abjections dans le creux de l’oreille de ses plus jeunes fils afin qu’ils rejettent Chérif, toujours debout !
Le seul parmi les 66 enfants à avoir réellement pratiqué de la résistance contre cette maquerelle génocidaire est Chérif. Il devient aux yeux de Badaoui le trublion à éliminer.
Doit-elle dire ou faire certaines choses en échange du régime particulier dont elle a bénéficié en prison ?
Qui parmi les citoyens « ordinaires » vivant honnêtement et respectant la société, a bénéficié d’une thérapie psychologique gratuite, de « vacances tous frais payés », de restaurants offerts aux frais de la princesse, de cours de solfège, de formations professionnelles, de séances d’équitation, de balades dans les Pyrénées ou mieux, d’un relookage physique , métamorphosant l’ogresse décrite comme ayant le physique ingrat par la presse en « super beauté » : remodelage de sa corpulence, (adieu les kilos), relooking vestimentaire (adieu jeans et survêt’ bleu de la cité) , relooking de sa personnalité : adieu celle du quart monde, bonjour madame élégance !
Myriam Badaoui a tout oublié, y compris l’objet de la condamnation « légère » qui la mise au large à la prison de Rennes jusqu’en septembre 2011. Elle avait réussi à faire croire à ses fils, en contact avec elle, qu’elle n’était « que » complice de Thierry Delay, et ce, sous la menace !
Mais qu’en est il de ses victimes ? Ont-elles oublié ? Sont-elles dans le déni ?
Chérif aimerait oublier, mais il ne le peut pas. Il aimerait connaître une entière paix, la candeur de sa jeunesse… Mais la dévastation produite par l’horreur des crimes et l’abandon de protection de la génitrice le ronge encore, bien qu’il s’applique à regarder vers l’avenir, essayant de rejeter en arrière la douleur quasi constante de son passé, la cruauté des avocats de la défense, l’impunité des coupables qui a suivi et le déni de son calvaire que les médias ont imposés à une nation entière.
Non Myriam Badaoui, vous n’êtes pas une personne nouvelle parce que vous avez perdu 50 kg et changé de look, non Myriam Badaoui, vous n’êtes pas une personne nouvelle parce que vous êtes devenue catholique, non Myriam Badaoui, vous n’êtes pas une personne nouvelle parce que vous proclamez être devenue une bonne mère en prison, non Myriam Badaoui, vous n’êtes pas une personne nouvelle parce que vous avez oublié vos crimes et que vous calomniez Chérif, non Myriam Badaoui, vous n’êtes pas une personne nouvelle parce que vous avez changé de version concernant les faits dénoncés par 66 enfants, non Myriam Badaoui, vous n’êtes pas différente de celle qui a été condamnée parce que vous n’endossez pas la responsabilité de vos actes, que vous les niez et que vous accusez les enfants victimes.
Vous n’êtes pas une personne nouvelle parce que vous ne manifestez aucun signe de profonde repentance ! L’Abbé Do’ ne vous a-t-il pas expliqué que pour être pardonné il faut demander pardon pour ses péchés et marcher dans la lumière ?
Le droit à l’oubli ne devrait s’appliquer qu’aux enfants que vous et vos complices avez détruits.
Le droit à l’oubli pour eux passera aussi par une justice équitable car trop de coupables n’ont pas été punis dans cette affaire, passera par le droit d’aimer et d’être aimés, passera par le droit de bâtir leur avenir paisiblement et passera par la possibilité de vous reconnaître criminelle et de vous pardonner si toutefois vous devenez enfin honnête.
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« L’autorité parentale de Myriam Badaoui et Thierry Delay » par Jacques Cuvillier
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Dans les premiers courriers qu’elle adresse du fond de la prison de Longuenesse au Juge et à son frère Malik, Myriam Badaoui répète en boucle qu’elle est faible, fragile et qu’elle veut se faire soigner. Elle espère ainsi échapper à la prison.
Dans les mêmes courriers, elle projette déjà de récupérer ses meubles pour aller s’installer à Armentières. De toute évidence, elle n’a pas encore compris que les crimes abjectes commis sur plusieurs enfants seront punis de plusieurs années d’incarcération.
A travers toute sa correspondance carcérale , Myriam Badaoui se place encore et toujours en victime, entre autre victime de Thierry Delay. C’est ainsi qu’elle continue actuellement à se disculper auprès de ses enfants : elle admet avoir commis un petit dérapage, mais ne peut en être tenue responsable. Sic!
Il est prévu que Dylan, le plus jeune de la fratrie Delay , soit emmené à Rennes pour y rencontrer sa génitrice-agresseur avec l’accord des services sociaux. Ce qui me semble très inquiétant c’est de constater que Myriam Badaoui par la négation de sa propre responsabilité ne peut avoir changé : elle est toujours potentiellement dangereuse, n’ayant eu aucune réelle remise en question.
Source: http://blogs.mediapart.fr/blog/caprouille/131112/outreau-le-droit-loubli-ehonte-de-myriam-badaoui