On parle de la tuerie du Connecticut, c’est l’occasion de revenir sur un autre massacre, il y a 15 ans, de l’autre côté de la Manche, et pour lequel de nombreuses questions restent en suspens.
Le 13 mars 1996, un massacre est commis par un dingue dans l’école primaire de Dunblane, en Ecosse. Avec quatre armes de poing, il tire sur des écoliers et leur institutrice, faisant seize morts. Un banal massacre ? Oui, mais pourquoi les autorités ont-elles imposé un secret de 100 ans sur de nombreux documents concernant cette affaire ? Tentons d’éclairer un peu les choses.
Pour beaucoup en Angleterre, le massacre de Dunblane rappelle surtout le débat qui s’en est suivi sur la détention privée d’armes. D’ailleurs, une interdiction a été votée peu après. Un peu comme ce qu’il se passe à la suite du massacre dans le Connecticut, qui fait revenir à nouveau le débat sur la vente libre des armes à feu, probablement pour détourner l’attention et éviter que l’opinion publique ne se pose trop de questions…
Un tueur fou de 43 ans, Thomas Hamilton [1], se promène masqué dans l’école de la petite ville de Dunblane, en début de matinée et avec son petit arsenal [2]. Il a sur lui 743 cartouches, mais ne tire que 109 fois sur les enfants et les quelques adultes qu’il croise, cela en l’espace de 3 minutes. 15 enfants et leur institutrice, Gwen Mayor, sont tués dans le gymnase et 12 autres sont blessés avant qu’Hamilton ne retourne une de ses armes contre lui. Une seizième enfant est décédée à l’hôpital.
Voilà la version officielle.
Mais, des témoins ont parlé d’un second homme qui guidait Hamilton sur les lieux, ou qui lui parlait. Des enfants et un enseignant présents dans le gymnase où ont été tuées la plupart des victimes, ont déclaré qu’ils ont entendu une deuxième personne entrer dans le gymnase et parler avec lui, si bien qu’ils pensaient même que le tueur était sur le point de se rendre. Et Hamilton n’a pas tiré sur cette personne.
Il semble aussi que la plupart des enfants ont été tués d’une balle en pleine tête, dont les 11 fillettes assassinées. Ce qui a laissé penser aux premiers ambulanciers intervenus que le tueur visait surtout des filles. Ces mêmes ambulanciers, arrivés les premiers sur les lieux du massacre [3], ont été accueillis à l’entrée de l’école par un type en civil qui s’est présenté comme un policier en repos et leur a expliqué qu’ils pouvaient entrer dans l’école parce qu’Hamilton était mort. On a dit ensuite qu’il amenait son enfant à l’école à ce moment là, mais il n’a jamais été interrogé au cours de l’enquête.
Hamilton dirigeait des clubs de scouts, et quelques plaintes étaient déjà survenues contre lui, car il aimait prendre en photo des gamins à moitié nus dans le dos de leurs parents et il avait tendance à tripoter les scouts qu’il emmenait en camp. Hamilton, en bon pervers narcissique, a déclaré qu’il était une pauvre victime de ces sales accusations, et que d’ailleurs son magasin avait fait faillite à cause de cela. Quoi qu’il en soit, beaucoup des enfants connaissaient très bien celui qui leur avait tiré dessus, comme c’est le cas d’un rescapé de cette école, le joueur de tennis Andy Murray.
Dans les dernières semaines de sa vie, Hamilton s’en serait pris par missives à la reine Elisabeth, ou encore aux députés Michael Forsyth et George Robertson, qui résidait à Dunblane et s’en serait pris à son club de garçons dans les années 80, le dénonçant auprès de Forsyth.
10 ans après le drame, trois pétitions demandaient la réouverture de l’enquête ou bien la publication de celle-ci. Aurait-elle été bâclée ?
La censure
L’Operation Ore, c’est-à-dire les investigations concernant le réseau pédophile lié au massacre de Dunblane, ont été censurées. Les services secrets ont vite su que du beau linge travailliste était impliqué, et l’inverse eut été surprenant avec les 7.250 suspects identifiés rien qu’au Royaume-Uni. 1.850 personnes ont été inculpées et 1.451 ont été condamnées [4].
Le gouvernement Blair, déjà suffisamment détesté par la population, ne voulait pas prendre de risques, et les médias compréhensifs ont pour ainsi dire occulté le volet « réseau pédophile » de l’affaire. Avec l’aide précieuse des services secrets, la « cover-up », l’étouffement de l’affaire, allait être presque parfaite.
Le lendemain du massacre, Robertson a pourtant dit avoir soutenu Hamilton jusqu’au bout. Trois de ses enfants étaient allés à l’école de Dunblane et au moins un y a été scout, si bien qu’ils avaient donc très probablement aussi croisé Hamilton auparavant.
105 fichiers en plus de l’enquête Cullen seraient ainsi classés secrets pendant 100 ans, mais on aurait laissé quelques parents de victimes les voir, et s’ils montreraient bien que la police n’a pas assez suivi Hamilton malgré des éléments inquiétants, ils ne montreraient pas qu’il y a eu un étouffement de l’affaire. On a dit qu’il s’agissait de protéger les noms des enfants, alors qu’ils ne sont pas cités. Si ce n’est que cela, pourquoi 100 ans de secret, la durée maximale qui existe en Angleterre ? Et pourquoi ne l’a-t-on appris qu’en 1999 au détour d’une question parlementaire ? Et pourquoi un tel secret alors qu’on a soigneusement évité d’entendre les témoins dérangeants, comme l’enseignant qui dit avoir vu Hamilton approcher une arme de sa bouche, David Scott [5] ?
C’est un certain Cullen, juge qui présidait la commission d’enquête sur le massacre, qui a décidé de classer la plupart des documents relatifs à l’affaire dans la catégorie « top secret ». Au nom de la protection des victimes, disait-il. Alors qu’elles n’étaient pas citées dans lesdits documents, a contrario des coupables.
Robertson était lors du massacre député dans le parti de Blair, et est devenu ensuite secrétaire général de l’OTAN. Une récompense pour quoi ?
Parmi les documents de l’enquête de police qui ont été caviardés, il y avait des lettres entre députés et ministres du Labour, dont une lettre de Robertson, alors à l’OTAN, à Michael Forsyth, secrétaire d’Etat pour l’Ecosse, ainsi que des lettres dans lesquelles Hamilton évoque les connexions Franc maçonnes locales, y compris avec la police et des politiciens locaux. Il y a aussi une liste de personnalités mises en cause par Hamilton lui-même, et une liste de noms de victimes potentielles. Les analyses toxicologiques d’Hamilton ont aussi été mises sous secret, ainsi que son rapport psychologique et pathologique, ainsi que la transcription de discussion entre les flics présents sur les lieux du massacre. De même, l’analyse de la scène de crime pour le moins surprenante, par deux experts, est inaccessible.
Beaucoup de témoins n’ont jamais été entendus, comme Glenn Harrison qui a raconté à la presse comment il a trouvé Hamilton en train de ramper près des dortoirs de la Queen Victoria School de Dunblane, une école pour fils de militaires où Harrison était concierge, et cela en pleine nuit[6]. Mais, il est vrai qu’Hamilton avait l’autorisation de se promener où il voulait dans l’école. Selon ce témoin, Hamilton avait des liens étroits avec un flic du coin.
Mais, notre témoin est surtout consterné de ne jamais avoir été entendu pendant l’enquête de Cullen. Il a décrit des maltraitances régulières dans cette école, des enfants jamais écoutés par leurs parents, des os cassés dont on disait qu’ils étaient causés par une chute au rugby, des camps d’entraînement militaire durant les week-end, auxquels participaient souvent des flics du coin, y compris des gradés… A la Queen Victoria School, les allégations d’abus sexuels remontent aux années 50.
Harrison explique aussi que, plusieurs membres de l’équipe étaient des anciens de la Navy qui savaient qu’il fallait se taire. Harrison a averti sa hiérarchie, les services sociaux, la justice, mais personne n’a jugé utile de répondre, et il a même reçu des menaces nombreuses et variées.
Un autre témoin qui a souvent vu Hamilton faire la navette dans sa camionnette entre chez lui [7], l’école Queen Elisabeth et le Loch Lomondside. Un troisième témoin dit qu’Hamilton lui a trouvé un job dans cette école. Et il semble qu’un grand nombre de Franc maçons travaillaient dans cette école.
Un enseignant de la Queen Victoria School a dit que des personnalités venaient chercher les enfants dans cette école pour le week end, afin de se livrer à leurs plaisirs pervers sur les enfants, et a décrit Hamilton comme le médiateur de ce réseau pédophile.
Cet enseignant a alerté plusieurs fois les autorités, mais il a été muté sur une île avant de pouvoir expliquer quoi que ce soit à la commission Cullen ou aux enquêteurs. Comme par hasard, le rapport Cullen n’évoque jamais l’école Queen Elisabeth. Alors qu’il devait être bien informé :
C’est ainsi qu’Hamilton a pu diriger une quinzaine de clubs de scouts, sans que personne n’y trouve à redire [8].
Le témoin Glenn Harrison a ajouté : «J’étais l’un de ceux qui avaient des histoires à raconter à propos d’Hamilton longtemps avant qu’il ne tue ces enfants, mais personne ne voulait écouter ». Harrison a aussi gardé des dizaines de dossiers au sujet d’abus sexuels commis par le « tueur fou », dont lui ont parlé les enfants de la Queens Victoria School. Harrison a tenté d’alerter les parents en leur écrivant, ce qui a lui a valu d’être viré de l’école. Apparemment, des enfants étaient sortis de l’école et abusés sexuellement lors de partouzes, avant d’être ramenés le lendemain.
Des dizaines de pistes n’ont pas été explorées, d’après certains policiers ou autres témoins. Et le rapport de Lord Cullen (qui a mené les « investigations » sur le massacre), fidèle à l’enquête hyper lacunaire qu’il a menée, a omis de prendre en compte énormément de documents dans son rapport final.
En 2005, un article du Daily Telegraph dénonce carrément certains flics comme faisant partie du réseau pédophile, et ayant couvert le scandale de Dunblane.
Bref, nombreux sont ceux qui ont dénoncé le « lavage plus blanc » de la Franc Maçonnerie dans cette affaire, et les liens d’Hamilton avec les flics et des politiciens locaux, qui auraient tout fait pour le protéger.
Les amis bien placés du tueur fou
D’aucuns ont évoqué les liens d’Hamilton avec quelques politiciens écossais, dont Robertson, qui s’est empressé de tenter de faire taire la rumeur. Hamilton aurait été Franc Maçon [9], et à ce titre il aurait eu le loisir de croiser du beau monde. Le grand-père d’Hamilton, qui l’a adopté quand il était encore petit, était également Franc maçon, dans la même loge depuis 1957.
En effet, le Sunday Herald, par exemple, a déclaré qu’il avait eu recours à ses copains franc-maçons pour se faire délivrer une licence d’armes.
Il semble que Robertson, autre franc maçon, a personnellement favorisé la détention légale d’armes à feu par Hamilton en 1979, qui était déjà dénoncé comme étant un pédophile et venait de se voir refuser l’autorisation, après avoir tenté d’alerter Forsyth des risques liés au groupe de boyscouts d’Hamilton. En 1977, l’année où il est viré des scouts, Hamilton est entré dans la franc maçonnerie à Glasgow. Hamilton a ainsi pu détenir cinq armes, alors qu’au plus tard en 1983, les autorités émettaient des réserves quand à la gestion d’un groupe de scouts par Hamilton. Mais, comme par hasard, Hamilton a pu passer outre. Certains, et jusqu’au parlement anglais, pensent que son affiliation chez les amateurs de compas et d’équerres a probablement aidé…
Et cela a continué : un certain Forsyth, secrétaire d’Etat de l’Ecosse et franc maçon de la même loge que Robertson, ainsi qu’un certain Robert Ball, haut fonctionnaire, auraient aidé à organiser la tuerie afin de faire taire les enfants qui commençaient à parler. Mais, de quoi ? D’ailleurs, Forsyth a été fait chevalier un an après le massacre, pourquoi ? Depuis, Forsyth opère à La City…
Mais, ces relations de frères trois points [10] n’ont pas beaucoup aidé Robertson, car il n’a pas gagné toutes ses poursuites contre le Sunday Herald, qui avait dénoncé son aide pour la licence d’armes d’Hamilton, et il s’est retiré de la vie publique.
Le juge qui a mené les « investigations » était donc un certain Lord Cullen, également membre de la Speculative Society, une loge Franc Maçonne d’Edimbourg [11], dans laquelle on trouve aussi Robertson et Forsyth.
D’autres lettres envoyées au bureau de Cullen mentionnaient l’appartenance franc maçonne d’Hamilton et d’un des chefs de la police locale. Et un témoin affirmait que toutes les personnes impliquées dans l’enquête étaient franc maçonnes, y compris Cullen. Ce témoin apparemment bien informé expliquait que le fait d’allumer un contre feux en désignant certains protagonistes comme étant membres de ce groupuscule, faisait partie de la technique de diversion classique.
En 1996, Forsyth, alors n°1 écossais, aurait même félicité Hamilton pour sa gestion d’un club de scouts à Dunblane. En outre, Forsyth était membre du conseil d’administration de la Queen Victoria School, et le parton de ce conseil n’était autre que le vieux prince Philip, ce nazi pédophile qui était aussi membre honoraire de la Speculative Society. Il a aussi été de ceux qui ont nommé Cullen pour mener les investigations. Un certain Lord Ross, autre membre de la Speculative Society et supérieur hiérarchique de Cullen, en faisait également partie.
Cullen était proche de ce que certains ont appelé la « mafia du Labour », le parti « socialiste » anglais. D’après le journaliste Marcello Mega, dans le magazine News of The World du 28 décembre 2003, l’enquête sur le massacre du Dunblane menée par Cullen était surtout destinée à étouffer l’affaire, et que Cullen a surtout détruit des informations cruciales afin de protéger des membres de l’élite pédo anglaise. Et c’est un autre Lord et ancien Grand maître Franc Maçon, Lord Burton, qui le dit [12].
Burton a ajouté qu’il a constaté « une connexion entre de hautes membres du corps judiciaire impliqués dans l’enquête, et la très secrète Speculative Society ».
Peter Mandelson, ex commissaire européen au commerce [13]qui a fait son coming out, soupçonné de fournir des enfants à se collègues depuis des années, serait aussi un membre du réseau d’Hamilton. Accessoirement, il est à la tête du National Society for the Prevention of Cruelty to Children. On peut aussi se demander si l’ex 1er ministre écossais Gordon Brown, qui est aussi l’un des pédophiles les plus grillés du pays [14], n’était pas un habitué non plus.
Mais, il semble que la pédocriminalité soit un passe temps couru chez les parlementaires anglais, puisque le Sunday Herald a déclaré détenir toute une liste de députés travaillistes qui ont payé des documents pédopornographiques avec leur carte bleue, que leur a donné le FBI [15]… Autant dire que quand l’un d’entre eux tombe, c’est parce qu’il a du déranger ses petits copains, sinon ils tomberaient tous. Quoi qu’il en soit, Lord Robertson, alors secrétaire général de l’OTAN, était dans la liste. Et il a quitté le job peu après, pour disparaître quasiment de la scène politique. Plombé ?
En outre, certains observateurs se demandent si le FBI, qui détenait cette liste, n’a pas fait pression sur Blair pour qu’il pousse la guerre en Irak sous de faux prétextes.
On se demande aussi si Hamilton n’a pas été tué par quelqu’un d’autre, par exemple par cet autre homme présent sur les lieux, et non identifié.
Un autre à s’être retrouvé dans cette liste est Peter Mandelson, ce commissaire européen ultra libéral (qui a pourtant démarré sa carrière au parti communiste [16]), lobbyiste acharné, et pédophile notoire.
Enfin, on peut aussi se demander où est allé Hamilton avant le carnage [17], pourquoi il s’est tiré une balle dans la tête avec une autre arme que celle qui a servi à tirer sur ses victimes, pourquoi son autopsie est-elle restée secrète [18], et pourquoi il n’y a pas eu d’enquête à son sujet ?
En guise de conclusion :
Quelques politiciens anglais impliqués dans des actes pédocriminels :
– Michael POWELL, candidat Tory : 3 ans pour avoir téléchargé 16.000 images pédopronos.
– Roger TALBOYS, conseiller Tory: 6 ans pour diverses agressions sexuelles sur des enfants.
– Harvey PROCTOR, député Tory : procès pour des agressions sexuelles sado maso sur un adolescent, et forcé à démissionner.
– Christopher PILKINGTON, conseiller Tory : condamné pour téléchargement d’images pédopornos, force à démissionner.
– Peter STIDWORTHY, conseiller Tory, condamné pour agression sexuelle sur un garçon de moins de 15 ans. Il a aussi téléchargé des images pédopornos.
– Chris MORGAN, membre du parti Tory, a été forcé de démissionner après avoir été arête deux fois en deux semaines, pour agression sexuelle d’une mineure de 15 ans, et pour suspicion d’avoir téléchargé du pédoporno. Seule cette dernière accusation a été retenue contre lui.
– Douglas CAMPBELL, membre du parti Tory, est toujours sous le coup d’une enquête pour téléchargement d’images pédopornos.
– Robert RICHDALE, conseiller Tory, a été sous le coup d’une trentaine de charges en 2007 et a fait cinq peines de prison. Parmi ses casseroles, des vols, des agressions sexuelles, un homicide au volant, de la consommation de drogue, détention d‘arme, viols d’écolières.
– Martin LOCKLYN, conseiller du labour: 15 ans de prison pour viol de trios garçons de 14 ans.
– Alan PRESCOTT, conseiller du Labour, magistrat et ancien n°2 des services sociaux, a été envoyé en taule (2 ans) pour quatre viols. Mais on le soupçonnait fortement d’avoir fait plus de 70 victimes en 30 ans dans des orphelinats [19] où il avait des responsabilités. Le « pilier de la communauté locale » n’a finalement payé que pour quatre garçons violés alors qu’ils étaient dans le foyer dont il était responsable. Évidemment, on n’a retenu que ceux qui avaient plus de 15 ans…
– David SPOONER, conseiller labour: 1 an de prison pour s’être masturbé devant deux enfants.
– Les SHEPPARD, conseiller du Labour, condamné en 2004 pour 10 chefs d’accusation d’agressions sexuelles sur des fillettes de 9 à 13 ans, mais il n’a pris que 2 ans de prison.
– Peter TUFFLEY, du labour également, s’est fait coincer à 28 ans pour avoir enlevé et agressé sexuellement un gamin de 13 ans qu’il avait accroché sur le net. Évidemment, on a dit que le gamin se faisait passer pour un ado de 18 ans. Tuffley détenait aussi des images pédopornos. Il risquait 10 ans et a pris 15 mois de prison.
– Nicholas GREEN, labour: 10 ans de prison en 1998 pour trois viols et 13 agressions sexuelles sur des fillettes de 6 à 10 ans. Il a aussi violé une femme le jour de son mariage.
– Mark TANN, du labour: 15 ans de prison pour deux viols d’une fillette de 4 ans. Il a aussi utilisé le site web du labour pour envoyer des mails pédos à ses collègues du parti.
– Mark TROTTER: membre du labour décédé du SIDA avant d’être condamné, grâce à ses copains du labour qui ont tout fait pour le protéger alors qu’on savait qu’il avait violé au moins une douzaine d’enfants, dont certains étaient placés sous son aile.
– Dennis NIELSEN, membre du labour: homo et tueur en série, il a étranglé et démembré 16 jeunes homes dans les années 80.
– John Johnson, élu londonien du labour a téléchargé des images pédos violentes avec des viols de très jeunes enfants et des maltraitances, impliquant aussi des animaux. Mais, le tribunal sollicité s’est déclaré incompétent, donc il n’est pas près d’être jugé.
– Ian RANKIN, du labour, pris avec du matériel pédoporno avec de très jeunes enfants.
– Samuel GAMLIN, 20 ans, colleur d’affiches du labour, vient de plaider coupable de détention d’images pédopornos d’enfant de 12 ans, semble-t-il, pour les plus jeunes. Il était aussi en contact avec le gestionnaire d’un site de porno enfantine extrême.
Pour les pédophiles du labour, un site web a même été ouvert.
[1] Hamilton est né en 1952 de Thomas Watt et Agnes Graham Hamilton, puis a été adopté par ses grands-parents en 1956, après que ses parents se soient séparés, et prend le nom d’Hamilton. Il aurait ensuite grandi en pensant que sa mère était sa sœur. Celle-ci aurait quitté le domicile familial en 1985, et Hamilton et ses (grands) parents auraient déménagé ensuite. Ses grands parents étaient morts en 1987 et 1992.
[2] Quatre armes dont un fusil. Pour certains, une reconstitution du massacre eut été fort intéressante, tant il est difficile d’imagine Hamilton, avec quatre armes dont deux en mains, recharger et viser juste une fois sur trois.
[3] Ils sont arrivés à 9h 57, et même si la police a déclaré qu’elle était sur place à 9h50, il n’y avait aucun véhicule de police à ce moment.
[4] Une opération similaire a été lancée aux Etats Unis : l’operation Avalanche, qui a vu la condamnation de 100 personnes pour 35.000 personnes étudiées durant l’enquête. L’opération avait été lancée après la découverte d’un studio de pédopornographie.
[5] Alors qu’apparemment, Scott n’a jamais témoigné de cela devant la commission Cullen, et il a même refusé de le confirmer aux médias, déclarant qu’il n’avait jamais parlé de cela avant.
[6] Hamilton a même décroché un job d’enseignant dans cette école.
[7] Il s’agit d’une camionnette du Central Regional Council qui était destinée à amener les enfants à la Queen Victoria School.
[8] Et cela, bien qu’on ait discuté en haut lieu de le faire dégager des scouts. Les autorités ont même informé qu’il allait perdre son agrément, ce qui a fini par se faire quelques années plus tard, en 1977. Depuis, Hamilton a dit que les scouts avaient ruiné sa réputation.
[9] Il aurait été initié dans la Loge Numéro 1417 à Garrow Hill.
[10] Robertson serait de la loge « Speculative Society » d’Edimbourg, fondée en 1764, dont feraient partie beaucoup de juges et avocats.
[11] Ce que la Franc Maçonnerie locale a nié, de même que pour Hamilton.
[12] Lord Burton dit aussi avoir été menacé par ses pairs quand il a tenté de parler de cette affaire à la chambre des Lords.
[13] Mandelson est aussi le parton du think tank mondialiste Fondation Ditchley, est membre du British American Projets, également mondialiste, et président du Policy Network.
[14] Tous les services secrets étrangers seraient au courant, de même que tous ceux qui se sont penchés sur la question en Angleterre.
[15] Un certain Philip Lyon, proche collaborateur de Blair, était dans la liste mais n’a pas été dérangé le moins du monde.
[16] Mandelson aurait eu un peu le même rôle que Mélenchon ou Jospin, chez nous : faire de l’entrisme pseudo communiste dans le parti socialiste, financé par la CIA et destiné à ne pas remuer du tout. C’était chez nous le courant lambertiste, financé par l’agent de la CIA Irving Brown.
[17] On estime qu’entre 9h et 9h30, son emploi du temps a un trou inexpliqué.
[18] Cependant, certains disent qu’Hamilton a été tué de deux balles tirées dans la bouche, l’une étant sortie au niveau de l’oreille gauche, l’autre au sommet de son crâne. Mais, on a retrouvé deux impacts de balles près de sa tête, à six centimètres du sol environ, ce qui amène à se demander si on ne lui a pas tiré dessus alors qu’il était à terre.
[19] Un autre dirigeant des homes dans lesquels est passé Prescott a été envoyé au tribunal en même temps que lui.
Source: http://dondevamos.canalblog.com/archives/2012/12/20/25962679.html