Reprenons un rapport fort intéressant de Ted Gunderson, un ancien du FBI à Los Angeles, qui avait procédé à des excavations dans le cadre de l’affaire de la maternelle McMartin: 460 enfants avaient parlé de viols rituels dans des tunnels sous l’école, mais aussi dans des villas aux alentours. Gunderson avait aussi travaillé sur un réseau lié à la CIA, appelé « The Finders », qui implique la CIA de la même manière que le réseau Franklin. Pour Gunderson, cette affaire est une des pires cover-up réalisées aux États Unis.
Gunderson a rédigé ce rapport en 1992 et commence par rappeler qu’aux Etats Unis, on estimait alors que 100.000 enfants disparaissaient chaque année sans laisser de trace. Il relève aussi que contrairement aux vols de voiture qui sont scrupuleusement recensés, les disparitions d’enfants ne sont pas comptabilisées, ou à peine.
Gunderson relève aussi des « pics » de disparitions lors des fêtes sataniques importantes, en juin, octobre et décembre.
En 1987, le Washington Post évoque une affaire d’enlèvement et de viols d’enfants, ainsi que de matériel pédoporno retrouvé dans un lieu appartenant à un groupe appelé « The Finders ». Il s’agirait d’un « culte » qui amène à « laver le cerveau » des enfants et à les utiliser dans des « rituels« .
Certains clichés montrent des viols rituels d’enfants. Une quarantaine d’adultes étaient impliqués, et le groupe était dirigé par un certain Marion David Pettie, qui se vantait de ses connexions avec l’ancêtre de la CIA, l’OSS, mais niait que son réseau ait quelque connexion que ce soit avec la CIA. D’après Pettie, ce réseau n’était qu’un groupe de réflexon qui faisait du journalisme free lance, ou de la recherche pour des clients étrangers. Pour Pettie, son groupe était dans la mouvance beatnik, qui faisait la promotion des drogues vendues par la CIA, justement. D’ailleurs, Pettie affirme que Timothy Leary, agent de la CIA et leader de la contre culture, lui avait filé du LSD et connaissait le réseau « The Finders ».
Le réseau avait une structure très hiérarchisée et pyramidaleet son maître mot était « fais ce qu’il te plait », c’est-à-dire le précepte sataniste de base, qu’on retrouve aussi dans le libéralisme économique et les contre cultures. Les membres pensaient par exemple que Pettie pouvait lire dans leur esprit, et Pettie demandait une loyauté totale.
Plusieurs maisons appartenaient au réseau, dont un loft à Washington et une ferme.
Six mineurs ont d’abord été identifiés par les enquêteurs, âgés de 2 à 7 ans, et deux adultes: Michael Houllhan et Douglas Ammerman, tous les deux de Washington DC. Ils se sont fait attraper suite à un appel anonyme alors qu’ils se trouvaient avec six enfants, qui vivaient probablement dans un vieux van.
Quand ils ont été découverts, les enfants étaient très sales, pas lavés depuis des jours, couverts de piqures d’insectes, sous alimentés. Manifestement, ils avaient toujours vécu loin de tout confort de base. Très vite, il est question de « rituels de sang » et d’orgies sexuelles.Il semble que la privation faisait partie d’un processus de programmation rituelle.
Le réseau attirait notamment des femmes pour récupérer leurs enfants et aussi pour perpétuer le groupe avec une nouvelle génération. Tout un réseau d’ordinateurs disséminés dans le pays appartenaient aussi au réseau.
D’après les voisins, les enfants cherchaient à s’échapper. L’un d’eux a même demandé qu’on l’emmène à Washington, où était sa mère. D’autres enfants étaient dans des sortes de camps, et dormaient dans des tentes, loin de tout. Les voisins ont dit que Pettie était installé dans le coin depuis les années 60 et que le groupe des Finders, adepte de la contre culture, se livrait à des activités très bizarres.
L’enquête a montré que « The Finders » avait des activités remontant aux années 50 en Asie du Sud Est (Hong Kong, Malaisie, Vietnam, Corée du Nord), à Moscou, en Afrique, à Londres, en Allemagne, aux Pays Bas, aux Bahamas… Par exemple, le réseau faisait sortir des enfants de Hong Kong grâce à un contact à l’ambassade de Chine.
Les enfants voyageaient ensuite dans plusieurs maisons appartenant au réseau dans différentes juridictions. Certaines étaient équipées d’antennes satellites, probablement pour diffuser les vidéos tournées par le réseau.
Un album photo intitulé « The Execution of Henrietta and Igor », retrouvé par les flics, montre des adultes en capes blanches participant à des rituels de sang, avec le démembrement de plusieurs enfants et une femme éventrée pour prendre son enfant. De nombreux documents ont été également retrouvés dans plusieurs foyers d’enfants, crèches ou maternelles.
Alors que les preuves des activités pédo sataniques de ce réseau s’accumulaient, qu’a fait le ministère de la Justice? Il a décidé d’arrêter l’enquête. On a envoyé le dossier à la CIA qui l’a traité comme un « problème de sécurité intérieure » et l’a classé secret. Les charges contre les pervers ont été abandonnées et les enfants ont été renvoyés chez les bourreaux.
Gunderson conclut « Ces dernières années il y a eu davantage d’écrans de fumée qui prouvent que les services US trafiquent les enfants, les vendent et les violent. Une partie de ces étouffements d’affaires étaient liés à une importation et une distribuation massives de narcotiques sur le long terme à l’intérieur des États Unis par ces mêmes agences de renseignement« . On aurait donc à faire des sortes de multinationales du crime qui servent de paravent à la CIA pour faire ce que tous les services secrets du monde font: trafiquer de la drogues et des armes, mais aussi des enfants.
Un réseau directement lié à la CIA?
D’après les recherches menées sur ce réseau, il aurait été créé dans les années 60 comme un sorte de filiale secrète de la CIA. Ses membres étaient spécialement entraînés comme « kidnappeurs du gouvernement », et opéraient avec une protection totale. Leur mission était d’enlever des enfants, de les torturer et de les violer, en les embarquant parfois dans des orgies sataniques, des rituels sanguins et autres meurtres d’enfants.
Ils enlevaient les enfants à bord de véhicules sans plaques, aux abords des écoles ou des aires de jeux. Ils attrapaient un enfant, le droguaient et l’amenaient dans une planque. Les enfants étaient alors utilisés pour des cérémonies sataniques, vendus aux enchères comme esclaves sexuels, tués ou sacrifiés. Gunderson ajoute que des ventes aux enchères d’enfants ont eu lieu à Las Vegas, à Lincoln dans le Nebraska, dans le Michigan, à Houston au Texas et à Toronto au Canada.
Pettie, le chef du réseau, était un homosexuel et officier de la CIA. Son fils avait un temps travaillé pour Air America, filiale de la CIA qui transportait de la drogue depuis le triangle d’or pendant la guerre du Vietnam, pour le compte de la CIA, et son ex femme avait aussi bossé pour la CIA. Enfin, Pettie était en contact avec des officiers de l’OSS pendant la deuxième guerre mondiale. Il a été mis en contact aussi avec un agent des renseignements qui travaillait sous couverture journalistique, Charles E. Marsh, proche de Lyndon Johnson, et membre du national Press Club, qui lui a filé de grosses quantités d’argent pour acheter des propriétés aux USA. En 1946, Marsh l’a admis à une formation en contre espionnage à Baltimore dans le Maryland. En 1956-1957, Pettie reçoit une formation en renseignements à l’université de Georgetown puis par l’US Air Force à Frankfort en Allemagne.
Ensuite, Pettie est chargé de recruter un réseau d’agents en Europe. Il rentre dans les années 60, s’installe dans une ferme de Virginie, et se met en lien avec le mouvement beatnik. En 1968 il se targue de créer la « World Future Society » avec Edward S Cornish. Et ce truc existe toujours. Cette Future Society a permis à pettie d’entrer dans le monde des hippies. A ce sujet, précisons que la CIA a introduit le LSD aux Etats Unis dans le but de détruire le mouvement hippie (anti guerre), et de financer ses opérations secrètes. Un plan qui a très bien fonctionné. Pour cette infiltration, Pettie a bénéficié de l’aide de Wait Schneider, un ancien soldat devenu le pilote privé de Timothy Leary.
Christopher Bird, autre ancien agent de la CIA, qui a travaillé à des opérations psychologiques au Japon et a ensuite écrit plein de bouquins sur le New Age et la contre culture (d’autres créations de la CIA pour mieux embrigader les jeunes), a aussi travaillé avec Pettie. En 1979, Pettie rencontre un génie de l’informatique, John J Cox, qui travaillait pour la Défense. Cox a formé plusieurs membres du Finders aux techniques informatiques et à la programmation.
Gunderson ajoute qu’il a reçu plusieurs plaintes (six) concernant du trafic d’enfants, plaintes que le FBI a refusé d’examiner.
« J’ai reçu deux plaintes d’employés de l’aviation qui disaient que des avions contenant plusieurs centaines d’enfants étaient amenés à Paris, France, depuis Denver dans le Colorado et Los Angeles en Californie. Deux cent dix enfants étaient inscrits dur les registres de vol de cet avion depuis Denver », ajoute Gunderson.
Plusieurs des protagonistes du réseau « The Finders » étaient dans les fichiers classés du FBI.
Le jour où Houlihan et Ammerman ont été arrêtés, un message a été envoyé via les ordinateurs du réseau, pour prévenir les membres de déplacer les enfants pendant quelque temps dans différentes juridictions, et pour donner des instructions afin d’éviter d’éveiller les soupçons des flics.
On peut aussi se demander si « The Finders » n’agissait pas à une échelle quasi industrielle… Les enquêteurs ont aussi appris que le réseau répondait systématiquement à toutes les annonces pour rechercher un baby sitter, des cours etc. dans le but d’obtenir un maximum d’informations sur les habitudes de la famille. Le réseau avait aussi collecté énormément d’informations sur de nombreuses associations d’aide à l’enfance.
Après l’affaire, le réseau a pu continuer tranquillement ses activités, et s’est installé ailleurs, dans le Kansas à Wichita, où il était déjà présent. Il s’est resserré autour d’une équipe de 11 personnes dont pettie: Ronald L. Alleman, Stanley Berns, Mary Grogan, Christian (Kris) Herbst, Kristin Knauth, Theodore G. Reiss, Allen Schoen, Stuart Miles Silverstone, Randolph Winn, et Steve Usdin. The Fingers s’est ensuite introduit dans le National Press Club où il tente de se faire passer pour un respectable éditeur de revues informatiques. Et au final, on a retenu qu’il n’y avait rien d’illégal derrière ce groupe.
Source: http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/02/18/26444753.html