Il a été rapporté que des célébrités et des politiciens ont été protégés de toute enquête policière concernant des crimes sexuels sur des enfants, cela parce que des centaines de dossiers de la police étaient gardés secret pour que les enquêteurs ne puissent pas y accéder.
Les informations sur ces célébrités portaient la mention « Secret » ou « Restriction », ne permettant seulement qu’à un petit nombre d’officiers d’y accéder. Ceci afin d’éviter que des policiers ou du personnel ne fassent des révélations dans les médias, selon le Times.
L’enfouissement de ces informations aurait aidé des délinquants tels que Jimmy Savile ou Cyril Smith à échapper à des poursuites durant des décennies. Les militants contre les abus sexuels sur enfants ont déclaré que « la police avait mis la protection des célébrités au-dessus de la protection de l’enfance ».
Ce problème est apparu dans une enquête sur le traitement de l’information par l’Inspection Générale de la Gendarmerie, dans la foulée du scandale Savile.
Depuis la mise à jour des moeurs de l’ancien présentateur télé, Savile, les policiers ont été inondés de témoignages de personnes rapportant avoir été abusés dans le passé, souvent par d’éminents politiciens, des célébrités ou personnalités.
De précieux renseignements sur Savile avaient été enregistrés en 1964, 1998 et 2003 par Scotland Yard. L’inspection y a accédé mais les autres services ne le pouvaient pas. Les inspecteurs ont déclaré qu’ils étaient très préoccupés par ces restrictions d’accès aux fichiers de renseignements.
Le capitaine de la police métropolitaine, Peter Spindler, a déclaré au Times qu’il y avait eu par le passé « des fonctionnaires et du personnel qui étaient prêts à divulguer des informations aux médias contre rémunération et ce système de restriction d’accès aux fichiers a été fait pour éviter cela. »
« Nous n’allons pas laisser 50 000 personnes (policiers et autres fonctionnaires) à Londres lire des documents sensibles sur les célébrités, les politiciens…etc ». a déclaré Peter Spindler au Times.
L’Association Nationale pour les Personnes Maltraitée dans l’Enfance (NAPAC) dit que cette pratique a entravé les enquêtes qui auraient pu empêcher de nouveaux abus sexuels. John Bird, porte parole de l’association, a déclaré:
« Il est clair que par le passé, la police a mis la protection des célébrités au-dessus de la protection de l’enfance. Cependant nous pensons que maintenant, nous pouvons clairement en tirer les leçons pour éviter à l’avenir de faire les mêmes erreurs. »
La nouvelle base de données de la police nationale, lancée en 2011, devrait éviter que des informations soient rendue inaccessibles, c’est ce que pense la police. Avant 2003, la police n’avait pas de centre national de renseignements. Dans la nouvelle base de données, les informations sensibles pourront être consultées mais pas nécessairement en intégralité s’il y a un manque de clarté du fonctionnaire.
20 millions de £ par année sont destinés à cette base de données qui est conçue pour contenir 250 millions d’enregistrements, mais elle est aussi mise à rude épreuve avec aujourd’hui 1,8 milliards de données.
Le chef de police Mike Barton, de l’Association des officiers en chef du renseignement, déclare que le système actuel peut-être consulté par un officier à travers tout le Royaume-Uni, ceci afin « d’identifier des suspects, des délinquants et des comportements louches. »
Traduction Pedopolis
Source: http://www.independent.co.uk/news/uk/crime/police-protection-of-celebrities-allowed-serial-abusers-cyril-smith-and-jimmy-savile-to-escape-prosecution-for-decades-8541473.html
Article sur le député Cyril Smith