Charnier d’enfants au Canada – Rapport spécial du Tribunal International contre les crimes de l’Église et des États

Posté le 25 avril 2013 par itccs – Traduction anonyme

Charnier d’enfants au Canada :
La première preuve documentée de l’inhumation d’enfants dans un ancien pensionnat Indien

Publié par le Bureau Central de l’ITCCS et Kevin Annett pour le 9ème mémorial annuel de l’holocauste indien

25 avril 2013

Fin 2011 à Brantford en Ontario, une page de l’histoire a été tournée avec la découverte d’une preuve médico-légale de l’inhumation d’enfants dans le plus ancien pensionnat indien du Canada.

Malgré les tentatives ultérieures de l’Église et de la Couronne d’Angleterre et de leurs agents indiens pour discréditer et masquer la preuve de leurs crimes, cette première mise au jour d’un charnier a suscité de nouvelles révélations sur le génocide du Canada.

Après la première preuve d’un charnier près de l’Institut Mohawk géré par l’église anglicane à Brantford, en Ontario qui a été exhumé entre septembre et novembre 2011, ces organismes responsables de la mort d’enfants dans ce « pensionnat indien » le plus ancien du Canada, ont monté une énorme campagne de sabotage pour stopper les fouilles et masquer les preuves. Cette tentative pour étouffer l’affaire a impliqué en fait l’archevêque de Canterbury à Londres, Rowan Williams, le Primat anglican du Canada, Fred Hiltz et Buckingham Palace.

Ce sabotage a temporairement arrêté l’exhumation des tombes de l’Institut Mohawk – première fouille indépendante jamais entreprise dans les pensionnats canadiens. Mais des preuves, bien que dissimulées ont confirmé que des enfants sont bien enterrés là.

Ce rapport est la récapitulation de ce qui a été découvert à l’école Mohawk et il rappelle au monde que des preuves médico-légales ont maintenant concrétisé que la Couronne d’Angleterre, le Vatican et le gouvernement canadien et ses églises sont responsables de la mort de plus de 50.000 enfants à travers le Canada.

Ce rapport comprend les compte-rendus sur le terrain originaux des exhumations de l’Institut Mohawk, des enregistrements de vidéos des exhumations et la découverte des os et fragments d’uniformes scolaires qui ont été mis au jour dans les terres des anciennes écoles, ainsi que d’autre matériel qui les confirme.

Contexte

En avril 2011, dix anciens de tradition de la nation Grand River Mohawk ont adressé une invitation écrite à Kevin Annett et à l’ITCCS pour mener sur leurs terres une enquête sur des enfants qui étaient portés manquants près du « Mush Hole » : le nom qu’ils donnent à l’Institut Mohawk, fondé en 1832 par la Couronne et l’Église d’Angleterre, avec des rapports indiquant qu’en moyenne 40 % des enfants moururent jusqu’à sa fermeture en 1970. (voir la pièce n°1 en d’appendice, ci-dessous)

L’invitation des Mohawk a autorisé Kevin et son équipe à travailler avec des spécialistes pour enquêter sur les terres de l’ancien pensionnat et chercher les restes des enfants que des témoins oculaires prétendaient enterrés à l’est du bâtiment de l’Institut, qui est toujours intact.

L’enquête et le travail d’exhumation sur les terres de l’ancienne école commencèrent le 29 septembre 2011 et la première phase se poursuivit pendant deux semaines jusqu’au 11 octobre. La seconde phase, qui comprenait des exhumations intensives ayant mise au jour les os et vêtements précités, dura quatre jours entre le 21 et le 24 novembre inclus.

L’équipe au cœur du projet était composée de Kevin Annett et Lori O’Rorke pour l’ITCCS, quatre membres de la nation Mohawk dont deux aînés mohawk autorisés, Cheryl et Bill Squire, un technicien radar pour la fouille des sols, Clynt King, deux spécialistes consultants en médecine légale et archéologie, Kris Nahrgang de l’université de Trent et Greg Olson du Bureau du coroner de la province de l’Ontario, et un médecin-légiste, le Dr Donald Ortner de l’institut Smithsonian de Washington DC.

La troisième et dernière phase de ce projet de départ se déroula pendant le mois de janvier 2012, avec des interviews de témoins oculaires-clé qui avaient accès aux archives de l’église anglicane.

Antécédents des découvertes d’ossements d’enfants à l’Institut mohawk

Notre projet démarra en partie en raison de la découverte en 2008 d’ossements d’enfants près du bâtiment scolaire de l’ancien Institut mohawk/ »Mush Hole » et auparavant en 1982.

Tara Froman, curatrice du centre Woodland – un musée adjacent au bâtiment toujours existant de l’ancien Institut mohawk, rapporta en avril 2011 à Kevin Annett que pendant la reconstruction du plancher du centre Woodland, dans le courant de l’année 2008, un employé nommé Tom Hill découvrit ce qui s’avéra être l’avant-bras d’une adolescente.

Cet os fut analysé par le Bureau du Coroner de la province et ensuite « mis sous scellés » par Barb Harris, un employé de la Confédération des Six Nations financée par l’état.

Un incident semblable s’était produit pendant la construction à l’époque du centre Woodland au printemps 1982, selon Tara Froman. La construction stoppa par la découverte tout de suite à l’ouest du bâtiment de l’Institut mohawk du squelette d’un petit enfant.

Froman dit qu’elle fut réduite au silence au sujet de cette découverte et les restes furent « emportés » par la police provinciale de l’Ontario, vers un possible « entreposage en profondeur » au Musée Royal de l’Ontario à Toronto.

Fouilles de Mush Hole : phase 1 (29 septembre-11 octobre 2011)

La phase 1 du projet se composait d’interviews de survivants de Mush Hole et des débuts d’investigation par radar sur les terres de l’ancienne école. L’opération radar était supervisée par Clynt King, technicien employé par la confédération des six nations, organisation non-traditionnelle financée par l’état.

Un groupe de six survivants du Mush Hole fut rassemblé et interviewé en vue d’indices pour l’emplacement possible des tombes d’enfants dans le bâtiment scolaire ou à côté. En se basant sur ces informations, le radar commença son enquête sur des terrains immédiatement à l’est du bâtiment, un terrain vallonné et accidenté où un survivant de l’école, Geronimo Henry aurait vu des enfants enterrés au début des années 50.

effectivement, l’investigation par radar détecta immédiatement ce que le technicien radar Clynt King appela « une dislocation massive du sol et des perturbations anormales » dans la zone est et adjacente au bâtiment Mush Hole. (voir pièces n°2 et 3)
Selon King, le deuxième jour de l’investigation radar, (30 septembre 2011),

« Il apparaît au radar qu’au moins entre 3 m et 4,50 m de terre ont été déplacés et remis en place sur le terrain d’origine à l’est et au sud-est du bâtiment scolaire. C’est sans aucun doute une anomalie du sous-sol, signifiant que c’est de la terre qui a été déposée là ».
Le survivant Geronimo Henry (né en 1936) a corroboré le même jour,

« Aucun monticule ne se trouvait là quand j’étais au Mush Hole (note : 1944-1953). Tout était plat à l’époque. Tout a été rajouté, exactement à l’endroit où je les ai vu creuser une nuit pour enterrer un petit enfant ».

Fait significatif, dans la même zone générale, Geronimo Henry prétend aussi avoir vu des camarades de classe de Mush Hole qui avaient été mis comme punition dans une citerne enterrée. Henry raconte,

« Certains de ces enfants y sont descendus et n’en sont jamais sortis. Je me souviens que c’est arrivé à une fille qui n’avait que neuf ou dix ans ».

La citerne en ciment dont parlait Geronimo Henry fait environ 3 mètres par 4,80 m et se trouve tout de suite au sud de l’aile est (celle des filles) du bâtiment principal de l’école. Le couvercle de la citerne est cassé, rendant le caisson souterrain accessible.

Des membres de l’équipe de l’ITCCS explorèrent le caisson de la citerne enterrée le 5 octobre 2011 et découvrirent des os apparemment de petits animaux qui étaient disséminés sur le sol boueux de l’intérieur cimenté, avec des chaises et des déchets. L’équipe retourna ce soir-là avec une perceuse et creusa la paroi souterraine faisant face au bâtiment de l’école, et découvrit beaucoup de terre meuble et déplacée et un tuyau de drainage venant de l’école.

Des graffitis incohérents d’enfants furent aussi détectés sur les murs, confirmant que des enfants avaient bien séjourné dans la citerne.
Côté extérieur du bâtiment, à l’opposé de la citerne sur la paroi nord de l’école, le sommet d’une arche fut aussi découverte. Cette arche était presque entièrement recouverte de terre inégale et compactée que les survivants Geronimo Henry et Roberta Hill prétendent ne pas avoir vu là dans les années 50. Il semble que l’arche soit le sommet d’une porte enterrée menant à un sous-sol qui avait été caché par des dépôts de terre.

L’existence de ce sous-sol est significative, par le fait que d’autres survivants de l’école décrivent avoir été emmenés comme punition étant enfant dans une chambre « dans le sous-sol ». Concernant cette chambre en sous-sol contenant des anneaux et des chaînes sur les murs, une survivante qui désire l’anonymat déclare qu’elle y avait vu des enfants enfermés en 1959 ou 1960.

Une cousine de l’aîné mohawk Yvonne Hill a déclaré le 6 octobre 2011 qu’un tunnel souterrain bouché part de cette chambre en sous-sol et conduit vers la chaufferie d’une ancienne serre sur le terrain du centre culturel de Woodland, et « c’est là qu’ils enterraient les enfants qui étaient morts ».
(Note : le même endroit du centre Woodland où des restes de squelette d’enfants ont été déterrés et ensuite cachés en 1982 et 2008, voir ci-dessus)

On peut relier la connexion entre la chaufferie et le prétendu tunnel souterrain à la pratique courante des pensionnats indiens d’incinérer les corps des enfants et des nouveaux-nés qui étaient morts ou avaient été tués sur place.
L’investigation par radar des terrains du Mush Hole incluait un total de quatre zones quadrillées vers le nord et le nord-est du bâtiment. La taille totale des quadrillages était de 400 m².

Le 6ème jour de l’enquête par radar (4 octobre), Dale Bomberry, directeur des opérations pour la confédération non-traditionnelle financée par le gouvernement des six nations, refusa soudain à l’équipe de l’ITCCS de continuer à utiliser l’équipement radar. Bomberry ordonna à Clynt King de cesser ses activités et toutes les données de l’investigation par radar furent saisies par Bomberry.

Le 8ème jour (6 octobre), le patron de la confédération des six nations, Bill Montour, fut appelé à Ottawa pour « consultations  » avec le gouvernement.

Le même jour, des menaces de violence physique furent adressées à Kevin Annett par trois employés de la confédération – Tom Powless, Sean Toulouse et un cousin de Dale Bomberry. Ce soir-là, la citerne enterrée fut ouverte et explorée par des personnes inconnues.

Le 9ème jour (7 octobre), des membres des Men’s Fire, une force de sécurité mohawk qui travaille en étroite collaboration avec l’équipe de l’ITCCS, découvrirent plusieurs boîtes de dossiers du pensionnat dans le sous-sol juste au-dessus de la chambre souterraine décrite plus haut. Les membres des Men’s Fire furent arrêtés en vingt minutes par l’équipe de la confédération et filmés.

Le même jour, Montour annonça qu’aucun soutien ultérieur dans l’enquête du Mush Hole ne serait proposé par la confédération, bien que Montour ait avalisé l’enquête et les fouilles deux jours plus tôt (voir la pièce n°4, journal Tekawennake du 5 octobre 2011, p.2).

En conséquence, cette première phase de l’enquête fut suspendue le 11 octobre pour donner l’occasion aux aînés mohawk qui parrainaient et à l’équipe de l’ITCCS d’analyser les événements et de planifier comment continuer face au sabotage et à la résistance grandissants du « chef et du conseil »financé par le gouvernement.

Fouilles du Mush Hole : interrègne (11 octobre – 21 novembre 2011)

Après une série de consultations entre l’équipe de l’ITCCS et les aînés mohawk, ainsi que le groupe des Men’s Fire, il fut unanimement décidé de continuer l’enquête du Mush Hole et les fouilles, en fonction de ce qui avait été découvert jusqu’ici.

De nombreuses tentatives pour contacter le technicien radar Clynt King et obtenir les données obtenues pour les terrains du Mush Hole furent infructueuses. King serait en « congé de longue durée » et la confédération des six nations refusa de publier les données de l’investigation par radar.

Il fut décidé en conséquence de procéder en direct à une fouille-test dans la zone la plus probable qui correspondrait aux sites d’inhumation, en se basant sur l’investigation radar et les récits des témoins oculaires.
Une équipe de fouilles consistant en 7 personnes fut créée, avec les Men’s Fire qui assureraient la sécurité du site. L’équipe de fouilles comprenait Kevin Annett, Cheryl Squire (représentante des aînés), Nicole et Warren Squire, John Henhawk, Franck Miller (pour filmer) et Yvonne Fantin.

Le besoin d’une sécurité autour des fouilles était augmenté par les efforts continuels du sabotage de l’enquête de la part d’employés indiens payés par le gouvernement sous la conduite de Jan Longboat, un habitant local. Longboat commença des approches auprès des aînés mohawk en calomniant Kevin Annett et en leur offrant même de l’argent.

En conséquence et pour obtenir un soutien aussi bien international que de la part du public, les aînés mohawk qui parrainaient l’affaire donnèrent une autorité et une permission absolues à l’équipe de fouilles de ne pas simplement retrouver les restes enterrés dans le terrain du Mush Hole mais de rendre les découvertes publiques, en les partageant aussi avec les médias.

Cette autorisation très importante fut déclarée ouvertement et reconnue comme faisant partie du mandat de l’équipe de l’ITCCS.
Les fouilles près du bâtiment de l’Institut mohawk commencèrent le 21 novembre 2011.

Fouilles du Mush Hole : phase 2 – 21-24 novembre 2011

L’équipe de fouilles prépara un quadrillage de 9m x 9m à environ 50 mètres à l’est du bâtiment de l’ancienne école, sur une terre légèrement arborée où les témoins Geronimo Henry et Roberta Hill avait vu des enfants enterrés. Le quadrillage fut balisé en ajoutant 1 mètre et fut localisé et aligné avec un repère GPS.

Le jour 1 de la fouille, le premier quadrillage dans le coin supérieur gauche du site, désigné comme quadrillage A1, fut nettoyé de tous ses buissons et débarrassé de la terre de surface et creusé sur 30 centimètres.

Dans cette première couche supérieure, niveau 1, deux fragments d’os assez gros furent découverts presque immédiatement, en association avec de nombreux morceaux de verre, de charbon et de brique. Les os mesuraient entre 5 et 7 cm et l’un d’eux semblait faire partie d’une colonne vertébrale, soit celle d’un animal, soit d’origine humaine. L’autre, un os plus long, avaient clairement été découpé ou haché. (voir pièce n°5)

Le jour 2 (22 novembre), une nouvelle preuve significative fut obtenue lorsque le second niveau fut ouvert à une profondeur entre 30 cm et 60 cm. Cette preuve montrait de nombreux petits boutons blancs et bruns en os et bois plutôt qu’en plastique : clairement d’avant les années 50.

Ces boutons furent plus tard identifiés par les survivants du Mush Hole Geronimo Henry, Roberta Hill et Lorna McNaughton comme venant indéniablement d’uniformes scolaires de filles pendant les années 40.

Le même genre de boutons fut trouvé continuellement associé à d’autres fragments d’os, certains de 10 cm de long et de plusieurs dents. Ces os et dents, avec encore plus de morceaux de briques et de charbon, devinrent de plus en plus nombreux en creusant plus profondément jusqu’à une profondeur finale de 56 cm. L’un des os portait une marque apparente de brûlure et plusieurs autres portaient de signes de découpe.

De plus, d’autres éléments de vêtements furent déterrés à ce niveau 2, dont la semelle d’une chaussure de style ancien et des morceaux d’une couverture de laine verte que la survivante Roberta Hill confirma avoir été utilisée dans les dortoirs du Mush Hole. Un morceau plus grand de couverture de plusieurs mètres carrés était coloré de taches couleur rouille.

Pendant les jours 3 et 4 (23-24 novembre) il fut déterré encore d’autres preuves significatives avec une extension des fouilles à la base du niveau 2 à une profondeur de 60 cm ; et sur une longueur de 2,60 m en dehors du premier quadrillage A1 vers le quadrillage A2.

Ces preuves consistaient en fragments d’os et des boutons supplémentaires emmêlés dans les racines d’un petit arbre qui fut déraciné dans les quadrillages A1-A2. La signification de la découverte de boutons emmêlés dans les racines de l’arbre est indiquée dans la déclaration de la survivante Roberta Hill :

« À chaque fois que des enfants de notre dortoir mouraient, ils étaient enterrés à l’est de l’école et un arbre était planté au-dessus de leurs tombes. Les employés en parlaient couramment entre eux ».

Un échantillon de ces boutons artefacts déterrés sur le site A1-A2 se trouve sur la pièce n°6.

À la fin du jour 4 des fouilles, il fut décidé d’arrêter temporairement les excavations pour permettre aux spécialistes d’analyser et d’identifier les artefacts et de publier une déclaration publique sur ce qui avait exhumé.

Analyse et réponse après les fouilles : l’enquête déraille

Le 1er décembre 2011, une réunion de l’équipe de fouilles, des aînés mohawk et de deux spécialistes de médecine légale fut organisée au centre Kanata tout proche, à 800 mètre du bâtiment du Mush Hole et du site de fouilles. Le centre, géré par des aînés traditionnels mohawk non reliés au gouvernement en désaccord avec la confédération des six nations, servit de poste d’opérations pour l’enquête.

Les deux spécialistes de médecine légale, l’archéologue Kris Nahrgang de l’université de Trent et Greg Olson du bureau du coroner, examinèrent soigneusement les os déterrés du site A1-A2 et en vinrent à la conclusion suivante :

1. Olson et Nahrgang furent tous deux d’accord que l’un des os déterré faisait partie de l’articulation d’un genou d’un « enfant probablement entre 4 et 5 ans » (Olson). (Voir pièce n°7). Olson déclara, « Personnellement, je suis sûr à 99 % que c’est un os humain et je mettrai ma réputation en jeu s’il le fallait ».

2. Les deux hommes furent d’accord que le site de fouilles devrait être davantage creusé pour exhumer d’autres preuves et ils recommandèrent qu’il était impératif de démarrer au printemps une excavation à grande échelle par des professionnels au Mush Hole, après le dégel du sol.

3. Greg Olson recommanda d’aller chercher un mandat de perquisition au coroner provincial à la lumière de cette découverte probable de restes humains, pour pouvoir faire des recherches poussées dans les archives de l’église anglicane pour corroborer les preuves. Olson s’engagea à soutenir publiquement et à participer à ce genre d’action.

Moins d’une semaine plus tard, le 6 décembre, Greg Olson informa cependant Kevin Annett par téléphone qu’il avait été réprimandé par son « employeur » – on suppose le bureau du coroner – pour son partage de l’enquête du Mush Hole, et qu’on lui avait ordonné de ne pas continuer,  » même pendant ses heures de loisir ». Après cela, ni lui, ni Kris Nahrgang – qui refusa de répondre au téléphone et aux emails – ne continuèrent à participer à l’enquête des fouilles par l’ITCCS. (voir pièce n°8 pour les copies des notes sur le terrain de l’enquête et des fouilles).

À la suite de quoi, et selon les instructions des aînés mohawk, Kevin Annett posta le 8 décembre 2011 treize échantillons d’os, dont celui du genou identifié par Greg Olson et Kris Nahrgang comme « probablement humain », au Dr Donald Ortner, doyen des médecins-légistes au Smithsonian Institute de Washington, DC.

D’autres échantillons furent envoyés au Dr Ortner le 10 janvier 2012.

Le Dr Ortner appela Kevin au téléphone le 30 janvier et lui dit qu’il « penchait pour voir dans les échantillons des restes d’animaux », bien qu’il nuança son affirmation avec une remarque,

« Certains pourraient facilement être humains, mais ils sont trop petits pour le dire. J’ai besoin de faire des tests plus coûteux pour en être sûr ».

Le Dr Ortner indiqua clairement qu’il n’avait jeté qu’un coup d’oeil superficiel aux échantillons, mais il promit de les étudier plus à fond et il accepta de travailler à l’avenir avec l’équipe de l’ITCCS pour les fouilles du Mush Hole.

Le 29 avril 2012, le Dr Ortner mourut soudainement d’une apparente crise cardiaque ; il avait 73 ans et était en excellente santé. Juste avant sa mort, Ortner avait parlé au téléphone avec Kevin Annett en lui disant qu’il était d’accord pour participer à la phase suivante des fouilles du Mush Hole, dès qu’il aurait rencontré les aînés mohawk début mai.

Le Dr Donald Ortner était un spécialiste mondial dans l’identification de maladies des restes humains – comme la tuberculose à laquelle les enfants du Mush Hole étaient délibérément exposés, et qui tua des milliers de pensionnaires.

Pendant la période conduisant à la mort du Dr Ortner et au sabotage des fouilles du Mush Hole, entre janvier et mai 2012, une campagne incessante de peur et de désinformation fut lancée sur internet et dans la communauté mohawk contre l’enquête de l’ITCCS et Kevin Annett.

Cette campagne de sabotage était menée par l’employé du gouvernement Jan Longboat, le chef de la confédération des six nations Bill Montour et d’autres à la solde de Longboat, dont un ancien participant de l’équipe de fouilles, Frank Miller, que Longboat avait, de son propre aveu, recruté par des sommes d’argent. Cette campagne stoppa en fait les fouilles et l’enquête du Mush Hole.

Néanmoins, trois personnes de l’église anglicane se rapprochèrent de l’équipe de l’ITCCS à la même période avec des informations vitales sur cette campagne pour réduire au silence et dissimuler, ainsi que des preuves supplémentaires de crimes au Mush Hole.

Leona Moses

Le 2 décembre 2011, Kevin Annett et l’aîné Cheryl Squire furent invités à la maison de la résidente mohawk et ancienne chercheuse de l’église anglicane Leona Moses, à Oshweken. Moses avait contacté Cheryl Squire de sa propre initiative le jour précédent. Elle déclara à Kevin et Cheryl quand ils entrèrent chez elle,

« Je veux que la vérité apparaisse au monde. L’église étouffe l’affaire depuis trop longtemps ».
Leona Moses partagea ce qui suit avec Kevin et Cheryl pendant les heures suivantes :

1. Bien qu’employée pendant l’année 1998 par le diocèse huron de l’église anglicane du Canada pour examiner les archives et documents provenant de cet institut mohawk, le pensionnat « Mush Hole » de Brantford, Leona Moses (LM) trouva des pièces qui montraient que des enfants moururent continuellement à l’école pendant de nombreuses années et l’église et le gouvernement étaient au courant pour ces morts et ne firent rien pour les arrêter ou même en connaître la cause.

2. Ces archives faisaient partie d’une collection nommée « G 12 » détenue dans les archives du collège huron à London, Ontario sous l’autorité de l’évêque du diocèse huron à ce moment-là, Bruce Howe. Les archives sont maintenant interdites d’accès public par l’actuel évêque, Bob Bennett.

3. LM a lu personnellement des documents décrivant la pratique régulière de priver de nourriture et d’aide médicale les enfants du Mush Hole, de laisser ignorants les parents concernant de leur état maladif et de n’améliorer l’alimentation à l’école que pendant les visites officielles des inspecteurs sanitaires du gouvernement. Ces documents ont été recopiés et envoyés au département des Affaires indiennes à Ottawa.

4. Après enquête aux Affaires indiennes d’Ottawa en 1998, un juriste du département a dit à LM, « Le G 12 est fermé au public et ne peut jamais être évoqué ». LM demanda alors à sa collaboratrice Wendy Fletcher (WF/ récemment partie en retraite de l’école de théologie de Vancouver) de l’aider à accéder aux archives et WF lui dit,

« Il y a plus de 30.000 documents dans les archives du diocèse qui sont sous scellé et un bon nombre d’entre elles pourraient mettre l’église à bas ».

5. LM a vu un « document particulièrement accablant » dans les archives qu’elle appelait « une preuve flagrante » : « quelque chose semblant officiel, signé et cacheté » (LM) daté de l’année 1870. C’était un accord formel entre la Société de Nouvelle-Angleterre, créatrice du Mush Hole, la Couronne d’Angleterre/l’église anglicane et des chefs non mohawk de la confédération des six nations gérée par l’état. L’accord transférait l’autorité sur l’école Mush Hole à la confédération, en stipulant que l’école prendrait pour cible des mohawks en vue de les incarcérer et les exterminer. Les chefs de la confédération furent d’accord pour coopérer dans ce plan.

6. LM vit ce document génocidaire une seule fois, « et ensuite il disparut, Wendy dit que c’est dans la collection G 12 ». L’archiviste régulier du diocèse fut ensuite renvoyé. On dit après cela à LM, que pour continuer à travailler, elle devrait accepter volontairement d’être placée sous une ordonnance de non-publication ou ce que l’évêque d’alors nommait un « vœu de silence » pendant dix ans. LM refusa et démissionna. WF accepta d’être réduite au silence par un tel ordre et fut employée ensuite comme « chercheuse officielle » du diocèse.

7. L’évêque Bruce Howe étendit ce « vœu de silence » à tous les employés et les membres du clergé du diocèse. Certains membres du clergé démissionnèrent ou furent transférés ailleurs. WF dit à LM quelques mois après que cette dernière ait démissionné qu’elle, WF, avait été menacée de poursuite judiciaire si elle dévoilait quoique ce soit de la collection G 12. LM rappela que :
« Wendy Fletcher craignait pour sa vie…Je lui ai offert refuge, surtout après que l’une de ses secrétaires soit morte soudainement après avoir aidé Wendy à fouiller plus profondément dans les archives ecclésiastiques de l’histoire du Mush Hole quand elles étaient à Londres, en Angleterre » (LM, 2 décembre 2011).

8. Avant de démissionner du comité de recherche du diocèse, LM vit des lettres décrivant comment le principal du Mush Hole, John Zimmerman (en fonction de 1936 à 1948) enlevait régulièrement des filles de l’école pour les emmener dans des maisons de riches résidents privés de Brantford pour les violer et en faire commerce. LM rencontra au moins une femme du lieu, une mohawk sans domicile fixe de Brantford, qui en fut victime.

9. LM vit aussi des documents décrivant qu’on refusait délibérément de donner aux enfants des vêtements chauds ou des pyjamas « comme allant de soi », et que des maladies et des morts par le froid étaient courantes. Ces décès et situations étaient régulièrement rapportés à l’église par les parents mohawk, sans aucune réponse ou amélioration.

10. Après avoir réduit au silence l’équipe du diocèse, l’évêque Howe prit sa retraite et fut remplacé par l’actuel évêque Bob Bennett, qui poursuivit la politique de dissimulation et de mise sous le boisseau. Bennett ordonna aussi la destruction des archives de l’école rédigées par des étudiants et des membres de l’équipe.

11. Peu de temps après le démarrage des fouilles du Mush Hole par l’ITCCS fin novembre 2011, l’évêque Bennett rencontre LM chez elle et il demanda à connaître ce qu’elle avait découvert dans les archives du diocèse concernant les archives rédigées par les étudiants et l’équipe. Bennett confirma à LM que l’église était au courant de tous les crimes et des morts d’enfants mais que pour cette raison on interdisait tout accès public aux preuves.
Bennette parla aussi à LM d’une réunion organisée en 2006 au centre de l’ Église Unifiée Five Oaks pendant laquelle un membre du Parlement, le clergé de l’Église Unifiée et « des médecins » décrivirent les meurtres du Mush Hole, y compris les meurtres de nouveaux-nés à cet endroit ainsi que ceux dans les pensionnats catholiques du lieu.

12. L’évêque Bennett dévoila aussi à LM que les églises anglicanes, catholiques et unifiées avaient passé un accord avec le gouvernement canadien au moyen duquel ce dernier (c’est à dire les contribuables) assumerait toutes les responsabilités financières pour les crimes des pensionnats, en échange de quoi les églises promettraient de révéler toutes leurs preuves. Mais (pour citer Bennett),
« Nous sommes tombés d’accord entre nous que nous ne pourrions jamais publier certains genres d’informations, même si cela voulait dire manquer à sa promesse ».

13. Après les remarques de Bennett indiquant que l’église anglicane avait trompé délibérément les canadiens, LM alla trouver le Primat de l’église anglicane du Canada, Fred Hiltz et lui demanda d’ordonner à Bennett d’ouvrir les archives du G 12. Hiltz refusa, déclarant, en mentant, « Je n’ai aucune autorité sur les évêques ».

14 LM apprit que l’agence qui avait créé le Mush Hole, la Société de Nouvelle-Angleterre basée à Londres, en Angleterre, finançait toujours les « mohawks anglicans » et que le chapelain de la Reine, l’évêque John Wayne, avait joué un rôle direct en ordonnant un non-accès à la collection G 12.

15. LM donna une bonne partie de ces faits aux médias canadiens au début de l’année 2008, mais seul un journal, le Tekawennake de Brantford, imprima quelques-unes de ses révélations. L’éditeur du journal Jim Windle n’expliqua pas pourquoi il éditait l’histoire de LM et refusa de partager l’histoire avec les médias mondiaux, comme le lui avait demandé LM.
Leona Moses réitéra sa demande auprès de Kevin et de Cheryl avant qu’ils ne partent de chez elle,
« L’église doit être traînée en justice…s’il vous plaît, faites connaître cette histoire. Bob Bennett a émis des menaces contre moi si je continuais à vous parler ».

Deux sources de l’église anglicane : printemps 2012

Après que les nouvelles de la fermeture des fouilles du Mush Hole aient circulé sur internet, deux autres « initiés » de l’église anglicane contactèrent Kevin Annett pour des informations.

L’un de ces initiés travaillait toujours dans le bureau du diocèse de Toronto pour l’église anglicane et l’autre fut employé par l’église comme agent de liaison avec le bureau de l’archevêché de Canterbury jusqu’à l’automne 2009.

L’employé en activité dit à Kevin qu’à la mi-janvier 2012, le Primat Fred Hiltz avait publié un ordre venant de l’archevêque de Canterbury, Rowan Williams, pour « enterrer de manière permanente ou détruire » toute preuve qui pourrait impliquer l’église de « Sa Majesté » dans la mort d’enfants de l’école Mush Hole de Brantford. Hiltz enregistra la requête pour son secrétaire, qui la passa à l’employé.

Le second, ancien employé de l’église, dit à Kevin qu’avant de démissionner de sa position en tant qu’agent de liaison avec Londres, on lui avait parlé d’une « fuite sérieuse » dans le système d’archivage de l’église qui impliquait des membres non nommés de la famille royale ayant eu des « mésaventures » dans une école indienne du Canada.

L’ancien employé ne savait pas si ceci se référait à l’allégation du témoin visuel William Combes selon laquelle la reine Elizabeth et le prince Philip avaient été vus emmenant dix enfants indiens du pensionnat catholique de Kamloop en octobre 1964 pendant une visite officielle, après laquelle on ne revit jamais aucun des enfants. Mais l’employé a dit,
« C’était assez sérieux pour que l’archevêque intervienne personnellement et ordonne de nettoyer les archives canadiennes et londoniennes ».

Résumé et conclusion

À la lumière de ces événements et découvertes, le bureau central de l’ITCCS a conclu ce qui suit :

1. Des restes d’enfants sont enterrés sur les terres de l’ancien pensionnat de l’ institut anglican mohawk de Brantford, Ontario.

2. Ces restes et d’autres artefacts qui ont été exhumés de ces terres accréditent les récits de témoins visuels sur la manière dont les enfants qui sont morts à l’institut mohawk ont été enterrés.

3. Ces enfants morts furent les victimes d’un plan génocidaire délibéré et mis en œuvre en 1870 par l’Église et la Couronne d’Angleterre et leur complices de la confédération des six nations et le gouvernement du Canada.

4. La preuve de ces morts et enterrement a été délibérément dissimulée et détruite par les membres de l’église anglicane et l’Église et la Couronne d’Angleterre, aidés par les membres de la confédération des six nations. Cette dissimulation équivaut à une conspiration criminelle délibérée et continue et à une obstruction de la justice.

5. La première enquête indépendante sur ces morts et enterrements a été ouvertement sabotée par ces entités de l’église et du gouvernement. Selon quoi, l’ITCCS et des groupes extérieurs au Canada doivent intervenir pour continuer l’exhumation de ces restes enterrés à l’institut mohawk pour a) procurer une sépulture correcte à ces restes, b) déterminer la cause de la mort et autres faits entourant ces enfants, et c) utiliser ces preuves pour apporter d’autres accusations de crime contre ces personnes et les institutions responsables.

Début avril 2013, le bureau central de l’ITCS a reçu une nouvelle invitation et ratification de la part des aînés de la nation traditionnelle mohawk à continuer avec leur permission les exhumations du Mush Hole sur les terres de l’ancien institut mohawk de Brantford.
À la lumière de l’inculpation et de la condamnation par le Tribunal de droit coutumier de la Couronne d’Angleterre et de ses églises pour crimes contre l’humanité en date du 25 février 2013 – verdict en partie basé sur les preuves acquises par les exhumations réalisées au Mush Hole en 2011 – le Canada, la Couronne et leurs forces de police ont perdu toute autorité pour empêcher la poursuite des fouilles sur les terres de l’institut mohawk de Brantford.

Ces personnes inculpées qui ont activement saboté les fouilles du Mush Hole, dont le premier ministre du Canada, la reine d’Angleterre, l’archevêque de Canterbury et les évêques anglicans Fred Hiltz, Bruce Howe et Bob Bennett, font dans les faits face à une arrestation immédiate en vertu de mandats exceptionnels d’arrestation par les citoyens pour leur complicité à obstruer la justice.

En considération de ces développements, une nouvelle équipe médico-légale de l’ITCCS composée de spécialistes professionnels sera répartie sur le territoire mohawk pour procéder à cette enquête.

Cette équipe sera accompagnée et protégée par des officiers du tribunal international de droit coutumier qui assurera la sécurité sur les prochaines fouilles du Mush Hole conjointement avec des gardiens de la paix mohawks. Le site de fouilles de Brantford et d’autres endroits sont actuellement sous observation rapprochée et quadrillé par les aînés mohawks et des officiers du tribunal de droit coutumier.

Ces mêmes officiers du tribunal de droit coutumier seront armés avec pouvoir d’arrêter et de détenir non seulement les officiels de l’église et de la couronne sus-mentionnés et ceux qui les assistent, mais aussi quiconque perturbe ou interfère avec les fouilles sur les terres du Mush Hole.

Nous sommes reconnaissants et remercions le peuple mohawk traditionnel qui prend position dans cette campagne historique et aide à faire gagner la justice pour ces enfants disparus. Nous demandons un soutien actif de toutes les personnes de conscience.

Publié par Kevin D. Annett conjointement avec le bureau central de l’ITCCS, Bruxelles

25 avril 2013 – Source

Appendice contenant les pièces référencées et les liens

Pièce 1 : Invitation et autorisation de la part des aînés mohawks traditionnels de Kevin Annett et l’ITCCS – avril 2011

exhibit-1-1.jpg

Pièces 2 et 3 : investigation par le procédé radar GPR, terres du Mush Hole – septembre/octobre 2011

Pièce 4 : Journal Tekawennake – 5 octobre 2011, page 2oct-5-tek1-1.jpg

Pièce 5: Échantillons d’os, fouilles du Mush Hole – Novembre 2011

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=5hNVyUiUNtc[/youtube]

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=sjM-cm-VIHQ[/youtube]

Pièce 6: Échantillons de boutons, fouilles du Mush Hole – Novembre 2011

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=G04DuSJhBhw[/youtube]

Pièce 7: Probable os humain, fouilles du Mush Hole – Novembre 2011

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=sjM-cm-VIHQ[/youtube]

Pièce 8: Notes originales de terrain, enquête et fouilles du Mush Hole – septembre-novembre 2011 (disponibles bientôt)

Pièce 9: Le seul média canadien qui a couvert les fouilles et découvertes du Mush Hole – Journal Tekawennake
nov-30-tek1-1.jpgoct-12-tek-1.jpg

 

Article à mettre en lien avec

l’interview de Lynn Moss-Sharman

les abus d’enfants Mohawk

Le massacre du peuple améridien passe par l’exploitation et la destruction de ses enfants

Traduction anonyme

Source: http://itccs.org/2013/04/25/mass-graves-of-children-in-canada/

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Archive des commentaires sur Pedopolis V1 (5)

1. DART 04/05/2013

Cet article révèle la réalité qui est niée par tous les merdias du monde ainis que toutes les élites des ripoubliques pseudo démon cratiques;
1/ les charniers d’enfants sont une réalité.
2/ l’abus d’enfants institutionnalisé est une réalité
3/ Il existe une volonté délibéré de faire le Mal sur terre, particulièrement aux plus faibles
4/ Le fait que ces réalités soient plannifiées par un système qui est à la tête du pouvoir (ou des différents pouvoirs religieux, institutionnels, financiers et politique), systématiquement étouffées à différents (des moyens techniques, financiers, médiatiques, judiciaires et juridiques très puissants sont actionnés) prouvent que le Mal semble avoir triomphé.
Cela doit nous conforter dans nos idéaux chrétiens qu’un jour viendra ou la Justice Divine sera rendue.
Il n’empêche qu’il incombe à chacun d’entre nous qui se sent concerné par l’horreur fait aux plus faibles d’entre nous d’agir du mieux qu’il le peut à agir; informer, prier, se mobiliser pour faire connaitre au plus grand nombre ces faits inadmissibles.
Puisse Dieu entendre nos prières, notre soif de justice comme il a assisté aux viols,aux tortures, aux meurtres, aux sacrifices, au génocide de tous ces enfants.

« Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites » Jesus de Nazareth (Matthieu 25.40)

2. bergeronette 04/05/2013

Be, oui mais c’est pas très clair dans l’article en tout cas.Loin de moi l’idée de nier l’horreur de la pédophilie, mais je ne vois pas sur le net le lien avec l’église catholique dans cette affaire et pourtant elle n’est pas blanche. Mais au motif qu’un élément ou des éléments d’un groupe sont tordus et corrompus, on ne peut jeter l’anathème sur tout le groupe! Il y a des brebis galeuses partout.

3. Dina 03/05/2013

@bergeronnette : en fait, certains enfants assassinés vivaient dans des pensionnats catholiques. cf. point 12 : les responsables des 2 églises n’ont pas voulu payer les éventuels dommages et intérêts qui seront régler par les contribuables canadiens. Merci Philou & Babette !

On a la totale ici : génocide + pédophilie + rituels sataniques. Quand les nazis rencontrent les iilluminatis, ça donne ça.

Je félicite les survivants pour leur courage de ces témoignages malgré l’horreur de ce qu’ils ont vécu tout petits. C’est grâce à eux que des personnes apparemment « BSTR » sont dévoilées au grand jour.

4. bergeronette 03/05/2013

Oui quand est-ce que cette affaire sur Paris va-t-elle sortir? Ensuite dans l’article, je ne comprends pas pourquoi le vatican est cité puisqu’il s’agit d’une affaire de l’église anglicane. Quel lien y a -t-il?

5. benila 03/05/2013
bientôt les charniers d’enfants à Paris dénoncés par Martine Bouillon …

 

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