Les Témoins de Jéhovah affirment qu’ils ont toujours et systématiquement encouragé les familles à porter en justice les affaires de pédophilie en leur sein. D’anciens adeptes dénoncent un double langage et décrivent cette organisation comme un « paradis pour pédophiles ». Que disent les faits ?
Extraits du reportage « Le monde parfait de Jéhovah » de magazine « Devoir d’enquête » de 2009, diffusé sur RTBF.
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Extraits des publications de la Watchtower :
« S’il y a de bonnes raisons de penser que l’agresseur présumé commet toujours des agressions sur des enfants, il faudra peut-être lui donner un avertissement. Dans une telle circonstance, les anciens de la congrégation peuvent apporter leur aide. Mais si ce n’est pas le cas, ne vous précipitez pas. Avec le temps, vous vous accommoderez peut-être de ne pas donner suite à l’affaire. Si maintenant vous souhaitez une confrontation avec l’agresseur présumé (après vous être bien demandé comment vous ressentirez ses réactions éventuelles), c’est votre droit. » – La Tour de Garde du 1er novembre 1995, p.28.
Les instructions de la Watchtower relatives aux accusations incluant celle d’abus sexuel sur un enfant stipulent qu’ « on doit disposer de deux ou trois témoins oculaires » pouvant attester que de tels crimes ont bien été commis, et qu’ « on ne peut prendre aucune mesure à l’encontre de quelqu’un si l’on ne dispose que d’un témoin. » (Faites paître le troupeau de Dieu p. 72)
Que se passe-t-il si l’accusation d’une telle agression est niée par son auteur supposé ?
« Si l’accusé nie les faits qui lui sont reprochés, les anciens chargés de les vérifier tenteront de convenir d’un rendez-vous pour le rencontrer en présence de l’accusateur. »
« Si l’accusateur ou l’accusé refusent de participer à cet entretien avec les anciens, ou si l’accusé continue de nier les faits qui lui sont reprochés par un seul témoin et que la réalité de la faute ne soit pas établie, les anciens remettront l’affaire entre les mains de Jéhovah. » (Faites paître le troupeau de Dieu p. 73 §39)